Au niveau des pays arabes, le Maroc est classé à la 7ème place, derrière les Emirats arabes Unis, le Qatar, l'Arabie saoudite, la Jordanie, Oman et la Tunisie, indique le rapport. Le Maroc a amélioré de neuf places son classement mondial dans l'Indice de perception de la corruption (IPC) en 2017, par rapport à l'année précédente, a indiqué mercredi soir Transparency Maroc. Sur 180 pays, le Maroc a occupé la 81e position avec 40 points, au lieu de la 90e place (37 points) en 2016, a précisé l'association lors de la présentation du rapport annuel sur la corruption au Maroc. Ahmed El Bernoussi-secrétaire général de Transparency Maroc a pour sa part indiqué que, le fléau de la corruption était toujours une grande problématique, notant que depuis l'annonce par le gouvernement de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption fin 2015, « aucune mesure de mise en œuvre de ses dispositions n'a pu voir le jour jusqu'à présent ». « Nous regrettons l'absence d'une volonté politique pour faire face à la corruption », a-t-il insisté, appelant, à cet égard, à lier la responsabilité à la reddition des comptes. À noter qu'afin de faire face à la corruption, le rapport recommande une volonté politique pour mettre en œuvre la stratégie nationale de lutte contre la corruption, la promotion de la transparence et de la redevabilité par la réforme et la mise en œuvre de la loi d'accès à l'information, en plus de l'indépendance et l'efficacité de l'Instance de probité et de lutte contre la corruption. Il convient de rappeler que, parmi les secteurs les plus touchés par la corruption figurent notamment la justice, l'immobilier, la police, l'administration et la santé.