Le commerce bilatéral entre le Chili et le Maroc croît de 31,5 % par an depuis 2019    Post-séisme : 46 650 familles restaurent leur habitat selon les autorités marocaines    Le programme d'aide au logement bénéficie à 55 512 Marocains    Pékin éclaire la voie du dialogue des civilisations : 600 participants de 140 pays réunis pour la paix et le développement    72 % des Français veulent mettre fin aux privilèges accordés aux Algériens en France    CAN Féminine 2024 : Ihezuo qualifie le Nigeria en quarts contre le Botswana    Visite diplomatique de la Chine au Caire : une ouverture vers de nouveaux horizons de coopération et de développement commun    Al Haouz : 4,2 MMDH d'aides financières, 46.650 familles ont achevé la réhabilitation de leurs habitations    Un homme interpellé à Larache pour port d'arme blanche en pleine voie publique    Propriété intellectuelle: le Maroc et la Chine vont accélérer le traitement des demandes de brevet    Maroc-Brésil : Vers un partenariat économique atlantique renforcé    Le Maroc parmi les dix Etats africains les moins taxés pour le transport aérien    Allianz Maroc : nouvelles certifications et innovations dans la gestion des sinistres    Emploi : l'Exécutif veut accélérer la cadence    Climat : chaleurs record au mois de juin    Coopération commerciale : la Chine appelle l'UE à rééquilibrer son "état d'esprit"    Etats-Unis. Nouvelles restrictions de visa pour les Nigérians    La Catalogne augmente de 20 % ses aides extérieures et consacre huit millions d'euros essentiellement au Maroc    Réforme du Conseil de la presse: l'Association nationale des médias et des éditeurs salue le projet    Fenerbahçe : Mourinho confirme En-Nesyri, Amrabat vers un retour en Serie A    Coupe du Monde: la Fondation Maroc 2030 verra prochainement le jour    Les dérives d'un homme devenu l'ombre de lui-même    Maroc-UE : La Commission parlementaire mixte en conclave fin octobre à Rabat    Edito. Game changer    Opération Marhaba: L'Espagne se félicite de la « parfaite coordination » avec le Maroc    Chiens errants : Un projet de loi adopté pour concilier sécurité publique et santé animale    La Fondation Akdital déploie ses caravanes médicales à Dakhla    Les prévisions du jeudi 10 octobre    Jazzablanca 2025 : TIF, il a TIFfé l'auditoire !    Infrastructures, image et coordination : Baitas dévoile les missions de la Fondation Maroc 2030    "Marche de la dignité" : des habitants d'Aït Bouguemez en route vers Azilal pour dénoncer l'exclusion    Classement FIFA: le Maroc toujours au 12è rang mondial, et 1er en Afrique    Tourisme : Le Maroc accueille près de 9 millions de touristes au S1-2025    Revue de presse de ce jeudi 10 juillet 2025    L'écho des âmes à Jazzablanca : Quand Tif et Alfa Mist ont envoûté Anfa Park    Mort brutale de Bun Hay Mean à Paris : Le "Chinois marrant" laisse un vide dans le stand-up    CAN (f) Maroc 2024 / Groupe A : La Zambie se relance, le Sénégal cale    Golf : Rabat abrite le premier Championnat du Monde de Golf Scolaire    CDMC 25: le PSG écrase le Real et file en finale face à Chelsea    Jazzablanca 2025 : Maalem Bekkas and Waaju bridge Morocco and the UK through Gnaoua-Jazz    Linda Yaccarino quitte son poste de PDG de X d'Elon Musk    La président Donald Trump impose un droit de douane de 30 % sur les importations algériennes, une riposte du régime d'Alger est peu probable    Etats-Unis – Afrique : Donald Trump reçoit cinq chefs d'Etat africains à Washington    CCM : La fiction locale devient la vraie star des salles obscures    CAN 2024 féminine : Le Maroc vise la pole position    Découverte scientifique : Le lien révélé entre nos ancêtres et les pharaons [INTEGRAL]    Patrimoine ivoirien Le Tambour parleur Ebrié retourne au pays    Renaissance Pharaonique : Le Grand Egyptian Museum fait peau neuve    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



GSI Maroc en Bourse : l'informatique montre la voie
Publié dans Challenge le 03 - 11 - 2007

GSI Maroc rejoint la cote et devient la sixième entreprise du jeune secteur des nouvelles technologies de l'information à être cotée. L'entreprise avait été créée avec 1,5 million de DH seulement. Aujourd'hui, l'augmentation du capital à hauteur de 33% devrait lui rapporter 26 millions.
Décidément, il y a deux Maroc, celui des secteurs classiques et celui des activités modernes. Le textile donne le meilleur exemple du premier Maroc, avec ses exportations importantes, sa capacité de création d'emplois et le dynamisme de sa fédération quand il s'agit de faire du lobbying et de dénoncer les difficultés d'accès au financement. L'informatique, l'offshoring et les nouvelles technologies d'une manière générale font le second Maroc.
Aujourd'hui, on compte cinq entreprises du secteur des nouvelles technologies de l'information sur la liste des entreprises cotées à la bourse des valeurs de Casablanca. Après qu'IB Maroc ait montré la voie, il y a cinq ans, Distrisoft, HPS, Involys et Matel PcMarket ont suivi ces deux dernières années. GSI Maroc est la sixième entreprise à rejoindre la cote.
Du 21 au 23 novembre 2007, les investisseurs pourraient souscrire à son opération d'introduction d'un montant de 26,4 millions de DH. Cela s'inscrit dans le cadre de la stratégie financière de l'entreprise visant l'amélioration de la trésorerie et l'accroissement de ses ressources permanentes afin de financer la croissance. Selon ses dirigeants, l'essor que connaît le secteur des nouvelles technologies de l'information et de la communication permet à GSI Maroc de se trouver en phase de croissance et de développement.
Des débuts modestes
L'aventure GSI Maroc commence en 1989, avec des ressources limitées à 1,5 million de DH que détenait son fondateur Khalid El Ibrahimi. Il a démarré initialement par la distribution de logiciels, principalement des outils bureautiques de systèmes d'exploitation, pour compléter son offre par la formation et la vente de matériels informatiques qui constituaient à l'époque les principaux besoins du marché de l'informatique au Maroc.
La stratégie de couverture nationale et de proximité locale a été privilégiée par le management de l'entreprise afin de garantir aux clients une réactivité et un service de qualité. Et cette politique s'est montrée payante. Puisqu'en 2006, la petite entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 77 millions de DH.
Cependant, il y a lieu de constater que ce chiffre d'affaires enregistre une diminution. Il avait atteint 93 millions de DH deux ans auparavant. Les dirigeants de GSI expliquent ce recul par la baisse des ventes de matériels informatiques. En fait, depuis 2004, GSI Maroc sélectionne les affaires à fortes marges dans le cadre de son activité de vente de matériels informatiques. Ainsi, et malgré la baisse de ces derniers, le taux de marge a augmenté de 7% entre 2004 et 2006. Ainsi, le chiffre d'affaires relatif à l'activité de ventes de matériels informatiques a diminué sur la période, passant de 78 millions en 2004, à 66 en 2005, et à 61 millions en 2006, soit une baisse respective de 16% et 7%. L'entreprise se concentrerait sur les affaires les plus rentables pour des raisons purement commerciales. Cette stratégie aurait ainsi permis d'améliorer le taux de marge brute.
Ce même chiffre d'affaires représente en moyenne 82% des réalisations commerciales de la société sur la période 2004-2006. Ce poids important s'explique par la concentration du management sur cette branche d'activité, du fait qu'elle est considérée comme l'activité génératrice de flux d'affaires.
Embellie sur l'activité
sectorielle
L'activité de ventes de prestations de services s'est accrue légèrement sur la période, passant de 14 millions en 2004, à 14,9 millions en 2005 et à 15,5 millions de DH en 2006, une croissance moyenne annuelle de 4,4%. Ce chiffre d'affaires intègre les activités d'implantation des solutions de systèmes d'information, de gestion et celle de la formation. Par ailleurs, ces trois segments d'activité sont en forte évolution grâce aux efforts entrepris par les responsables de la société. Pour assurer sa continuité, l'entreprise prévoit d'entreprendre une nouvelle stratégie concernant cette branche d'activité en mettant à la disposition des acteurs tous les moyens humains et les compétences requises nécessaires, dans la mesure où l'activité formation est en pleine croissance et constituera dans l'avenir le facteur clé de succès de GSI Maroc.
Concernant la rentabilité, il y a lieu de constater que malgré la baisse du chiffre d'affaires, les soldes de gestion s'améliorent relativement. Le bénéfice a atteint le million de DH en 2006, contre 400.000 DH deux ans auparavant. Dans les trois années à venir, l'entreprise prévoit une forte croissance de ses réalisations. Les ventes de marchandises sont prévues pour enregistrer une croissance de 15% à partir de cette année, pour atteindre 94 millions de DH en 2009. Alors que les prestations de service devraient générer plus de 26 millions de DH. Cela devrait permettre de dégager un bénéfice de 13 millions de DH en 2009. L'impact qu'aura cette introduction en bourse est donc certain. C'est sans doute pourquoi les entreprises du secteur se précipitent à la cote. Bien entendu, il y a un effet de transparence qu'il ne faut sans doute pas négliger. Mais c'est un pas que le textile et l'habillement ne sont sans doute pas encore prêts à franchir.
Un secteur à fort potentiel
Selon une étude publiée par la Fédération des technologies de l'information, des télécommunications et de l'offshoring, le secteur des TIC a réalisé un chiffre d'affaires de 34,6 milliards de DH en 2005 et de 38,5 milliards en 2006, dont 33 milliards on été générés par le segment des télécommunications. La contribution du secteur des TIC au PIB national est passée de 5% à fin 2005 à plus de 6,5% à fin 2006.
Une étude réalisée par cet observatoire en 2006 montre que le taux d'équipement en ordinateurs au Maroc demeure encore faible. En effet, ce taux est évalué à 11% chez les ménages, soit un parc d'ordinateurs individuel de 620.000 unités. Pour ce qui est des entreprises, ce taux s'élève à 37%, tandis que dans les administrations, ce taux s'élève à 3% seulement. Le faible niveau d'équipement s'explique, selon les rédacteurs de l'enquête, par la contrainte des coûts élevés des ordinateurs.
Malgré ces contraintes, 13% des individus interviewés, lors de cette enquête, déclarent avoir des projets d'achat à court terme d'un micro-ordinateur. Ces intentions se traduisent par l'acquisition de 3,9 millions d'ordinateurs.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.