En raison de la poursuite de la détention de son fondateur, City Club, leader national des salles de sport, s'apprête à négocier un tournant majeur avec la «cession imminente» du groupe, «actuellement en cours de finalisation», mais dont les modalités (forme juridique et montant) ne sont pas connues pour l'instant. «L'absence du fondateur, toujours détenu depuis dix mois dans le cadre d'une enquête en cours, a fragilisé le groupe», admettent des sources proches de la direction de l'entreprise, qui œuvre pour assurer la continuité des activités, afin de préserver «la confiance de sa clientèle et la stabilité de ses équipes». Selon les mêmes sources, seules trois salles, sur un réseau de 25 clubs, fermeront leurs portes (deux salles implantées dans les gares ONCF et un club situé sur le boulevard Zerktouni à Casablanca). Le repreneur pressenti a d'ores et déjà annoncé un plan d'investissement de 80 millions de dirhams, destiné à moderniser et remettre à niveau plusieurs établissements. Par ailleurs, toutes les enseignes du groupe – UFC Gym, Unique Fitness Clubs et City Club – sont incluses dans la transaction. Lire aussi | Affaire Jonathan Harroch : la justice allège la peine en appel Aussi, les contrats des adhérents seront intégralement repris, sans aucune modification des conditions en vigueur, un point essentiel qui a fait l'objet de discussions avec Nation Sportive. «Si le fondateur, Jonathan Harroch, venait à perdre le fruit de son engagement direct, son apport restera un fait indiscutable. Depuis plus de vingt ans, il a contribué à démocratiser l'accès au sport et au fitness au Maroc en ouvrant la voie à un modèle d'investissement structuré et durable dans le secteur et à une offre inégalable», confient les mêmes sources.