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Crypto monnaies/ Bitcoin : quels risques pour le Marocain ?
Publié dans EcoActu le 30 - 03 - 2021


Ecrit par I. Bouhrara |
L'acceptation des crypto monnaies et du Bitcoin et l'envolée des leurs cours mondiaux a suscité l'appétence pour ces actifs numériques dans le monde et au Maroc. Mais le crypto trading à travers des plateformes mondiales peut-il présenter un risque pour le Marocain particulier ?
Le sujet des crypto monnaies et du Bitcoin continue de passionner les foules. Plébiscités par les uns, critiqué par les autres, la posture vis-à-vis des crypto monnaies particulièrement du bitcoin est plus que jamais mitigée. Surtout avec les développements des derniers mois où le prix du bitcoin a plus que décuplé suscitant l'appétit des apprentis traders.
En effet, malgré l'interdiction des crypto monnaies au Maroc, les transactions des Marocains sur des plateformes mondiales ont augmenté de manière spectaculaire en 2020 et en 2021.
Ce qui n'est pas sans risque surtout entre des mains novices ou inexpérimentées face à des traders aguerris au service des entreprises mondiales « Cash positive » et surtout face à des cours qui peuvent s'inverser. Investir mais à quel prix ?
« Vous constaterez que très peu de gens peuvent recourir ou spéculer sur le bitcoin. En général, cela nécessite d'avoir beaucoup de trésorerie. Nous sommes en pleine pandémie et tous les états ont injecté une masse monétaire très importante pour soutenir leur économie. Avec des taux d'intérêt négatifs, les institutions « Cash positive » perdent de la valeur de leur trésorerie en la gardant sous forme de cash. Le cas d'Elon Musk, dont la société, Tesla a acquis 1,5 milliard de dollars de Bitcoin (10% de sa capacité de cash). C'est ce qui explique la montée très forte des crypto monnaies et particulièrement du bitcoin », Explique Khalid Ziani, Expert IT et Telecoms, questionné par nos soins, lors de la conférence « Let's Talk Finance », organisée par Junior Traders Club de l'ENCG d'Agadir.
« Pour Elon Musk, il perdait de l'argent en le gardant tel quel, d'où sa décision de placer une partie dans le Bitcoin, mais sans prendre trop de risque, afin d'éviter de subir des taux d'intérêt négatifs. Bien évidemment, suivant la loi de l'offre et de la demandé et étant limité à 21 millions unités, le Bitcoin a pris de la valeur », explique Khalid Ziani.
Lais l'expert avertit que pour le cas d'Elon Musk, ce dernier a très bien manœuvré grâce à un travail d'un bon gestionnaire de trésorerie. Et dès que le cours baisse, il va commencer à vendre.
« Mais tout le monde n'a pas cette capacité de trésorerie ni la compréhension de la fonction de la crypto monnaie. Rappelez-vous, en 2014-2015 il y a eu une chute des cours passant de 20.000 dollars à 2.000 dollars le Bitcoin. Il faut faire attention à ce retour de manivelle », alerte l'expert.
En effet, une chute brutale des cours va entraîner de grandes pertes pour les particuliers car à la différence des sociétés, ils ne disposent pas de réserves pour absorber les pertes.
« Ce sont des choses qui ne sont pas faites pour des particuliers qui doivent réfléchir et privilégier l'investissement dans l'économie réelle notamment dans une entreprise, dans du crowdfunding, dans l'achat d'un bien, à des choses plus à sa portée somme toute. Mais investir dans le bitcoin, quelque chose qui n'est pas régulée et soumise à la loi de l'offre et de la demande c'est une aberration pour un particulier », soutient Khalid Ziani.
Il donne d'ailleurs un exemple illustratif sur un tout autre domaine, celui de l'achat des bons de Trésor par les banques et les assurances « cash positive », qui elles aussi disposent de réserves pour absorber une perte, ce qui n'est pas le cas d'un particulier.
Il faut rappeler que dès 2017, les autorités marocaines ont mis en garde contre cette volatilité du cours de change de ces monnaies virtuelles contre une devise ayant cours légal : cours pouvant varier fortement à la hausse comme à la baisse, en très peu de temps, de façon imprévisible.
Mais aussi l'absence de protection du consommateur avec l'absence de protection règlementaire pour couvrir les pertes en cas de défaillance des plateformes d'échange et l'absence d'un cadre juridique de protection spécifique des usagers de ces monnaies en rapport avec les transactions effectuées, surtout en cas de vol ou de détournement.
Le Wali de BAM, Abdellatif Jouahri a été questionné par EcoActu.ma sur le sujet lors de la conférence de presse du 23 mars 2021. Voici sa réponse en vidéo.

Lire également : Les monnaies publiques et privées peuvent coexister à l'ère du numérique


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