Le Maroc lance à New York le "Hub Morocco Digital for Sustainable Development"    Fonctionnaires fantômes : Ouahbi mise sur le pointage biométrique pour encadrer la présence    CEA-ONU : Noor-Ouarzazate, un symbole d'espoir pour l'énergie en Afrique    La Bourse de Casablanca démarre en baisse    A l'ONU, Netanyahu rejette les accusations de génocide à Gaza    FC Barcelone : Raphinha et Joan Garcia forfaits pour plusieurs semaines    Botola Pro D2 : un coup d'envoi prometteur pour la saison 2025-2026    Coupes africaines : Les clubs marocains visent le deuxième tour    Médecins internes et résidents : Accord sur une hausse de 1.500 DH dès janvier 2025    Joudia Touri, neurochirurgienne marocaine en lice pour une mission spatiale avec SERA    Arrestation d'un Israélo-Américain résidant au Maroc pour espionnage présumé au profit de l'Iran    Drone malien abattu : L'Algérie rejette la compétence de la CIJ    Sahara : De Mistura multiplie les rencontres, les Etats-Unis réitère leur soutien à l'autonomie marocaine    New York : Nasser Bourita préside une réunion ministérielle sur l'agenda femmes, paix et sécurité    OCP : 52,2 milliards de dirhams de CA au premier semestre, portés par l'augmentation des exportations    Espagne : Expulsion d'un Marocain ayant demandé l'asile pour soutien à la Palestine    Moroccan NGOs launch campaign to combat tech-facilitated gender violence    África: Las víctimas del terrorismo, incluido el Polisario, se reunirán en Rabat    Tanger Med, 5o a nivel mundial en el Índice de Rendimiento Portuario en 2024    Jazz à Rabat : Un festival qui célèbre le jazz en tant que «musique de paix»    Crise Mali–Algérie : Bamako dénonce un « déni de justice »    Eliminatoires Mondial U20 : Maroc – Côte d'Ivoire ce dimanche    PSG : Achraf Hakimi portera le brassard face au FC Barcelone    Logistique 4.0 : digitalisation et automatisation comme leviers de compétitivité    Le nouveau terminal de croisières de Casablanca reçoit son premier paquebot    À l'ONU, Bourita appelle à ériger le sport en levier stratégique pour une gouvernance migratoire plus humaine et inclusive    Cinéma : Paul Thomas Anderson gagne "Une bataille après l'autre"    Fès : nouvelle saison culturelle pour le Café littéraire    L'article 272 du travail : quand la loi condamne les malades au chômage et à la précarité    Ligue Europa : Zaroury (3), El Khannous (1) et Igamane (1) buteurs    L'incroyable fuite en Espagne du général Abdelkader Haddad confirmée par les autorités espagnoles    Casablanca : Le nouveau terminal de croisières accueille son premier paquebot    40 ans de polygamie radiophonique!    Foot: La CAF reporte l'ouverture de la première phase de vente des billets pour la CAN    Akhannouch participe à New York à une réunion de la FIFA sur les préparatifs au Mondial 2030    Températures prévues pour le samedi 27 septembre 2025    Alstom décroche le contrat pour la modernisation de la ligne Kénitra–Settat    Tik Tok. Les amis de Trump prennent le contrôle    L'ère des elles : une femme « médecin » des rails au Xinjiang    ONU. Le Maroc annonce la tenue à Rabat de la première Conférence sur les victimes africaines du terrorisme    Tanella Boni, la voix ivoirienne qui fait rayonner la poésie africaine    Le Groupe Akdital annonce la réussite d'une mastectomie par voie mini-invasive, une grande première au Maroc    Exportations de concombres : le Maroc, 1er fournisseur d'Espagne    Maroc : La jeunesse, cœur battant de saison culturelle 2025-2026 de l'Institut français    Xi Jinping au Xinjiang pour le 70e anniversaire    Sommet sur le climat 2025 : Xi plaide pour une justice verte et plus de coopération    Casablanca accueille Mo Amer, l'humoriste de Netflix qui conquiert la scène mondiale    RETRO-VERSO : Bâtiment Lahrizi, témoin de l'âge d'or architectural de Casablanca    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Programmes de rachat : Aberration financière ou dynamisme temporel ?
Publié dans Finances news le 09 - 06 - 2011

Les sociétés ayant établi un programme de rachat ne sont pas réellement actives sur le marché.
Un effet de mode plus qu'un besoin de régulariser le cours.
Les sociétés cotées au premier compartiment ont recours à cette pratique plus que les autres. Rachat d'actions. Régulariser le cours. Améliorer la liquidité du titre. De plus en plus mis en pratique et de moins en moins médiatisé, le programme de rachat d'actions est devenu un procédé fréquent sur le marché financier marocain, utilisé, reconduit, modifié, interrompu…
L'objectif communément connu est la régularisation du cours du titre pour limiter les variations excessives et, surtout, inexpliquées de ce dernier, et aussi pour le ramener à ses niveaux habituels.
Le régulateur du marché a publié dans ce sens une nouvelle circulaire pour professionnaliser le cadre de l'opération et combler ainsi les lacunes que comporte la circulaire précédente.
L'indépendance de la société de Bourse est d'une importance capitale. Les dirigeants de la société émettrice sont obligés de ne pas émettre d'ordres d'achat ou de vente et de ne pas juger l'opportunité d'intervention de la société de Bourse. Cela s'explique par le fait que ces dirigeants peuvent détenir des informations sur l'état actuel de la société et sur ses perspectives d'avenir, plus que le marché dans son ensemble. Ils peuvent ainsi en profiter pour surévaluer la valeur. D'un point de vue déontologique, cela est correct, mais sur le plan opérationnel, les donneurs d'ordre se conforment-ils réellement à la réglementation ?
Les conditions de limitation des prix des ordres à l'achat et à la vente, ainsi que l'obligation de respect du volume d'intervention, sont également des nouveautés introduites par la circulaire. Ces modalités d'intervention sur le marché boursier sont imposées par le gendarme du marché financier, dans le but essentiellement d'empêcher la réalisation de transactions abusives sur le titre et de limiter ainsi l'effet mimétisme de la part d'autres investisseurs qualifiés de suiveurs.
Malgré tous les efforts fournis par le CDVM pour cadrer la profession et lui donner un élan, certains professionnels du marché ne manquent pas d'annoncer que les programmes de rachat sont une aberration financière. C'est une pratique qui est appliquée dans les pays étrangers et qui vise plusieurs objectifs autres que celui de la régularisation des cours, au moment où le CDVM se limite à un objectif unique. Elle peut conduire, dans des cas extrêmes, à des manipulations de cours, difficiles, voire impossibles à prouver.
Pour Hassan Asrar, contrôleur interne au sein de la société de Bourse Sogecapital Bourse «les sociétés cotées annoncent explicitement dans la notice d'information l'objectif ultime de régulariser le cours, mais certaines, pour éviter de généraliser, comptent atteindre d'autres buts implicites qui dépassent de loin le cadre général de l'opération. Ceux-ci peuvent aller du rachat d'actions pour le placement des excédents de trésorerie, jusqu'à la réalisation d'opérations stratégiques après détention des titres». A rappeler que le maximum du capital à détenir peut aller jusqu'à 10%.
Phénomène de mode pour redorer l'image de l'émetteur, ou besoin effectif de régulariser le cours ? La question s'impose. Etabli généralement par les small ou mid caps qui connaissent un niveau de cours boursiers qui ne suit pas les fondamentaux de la société, ce phénomène s'est récemment étendu même aux valeurs phares de la place, notamment celles du premier compartiment telles que l'opérateur historique des télécommunications, Maroc Telecom, le promoteur immobilier Addoha ou même la BMCE.
Dans ce cadre, Hassan Asrar croit fort en la théorie du signal. Il déclare que ces sociétés dites «Blue Chips» ayant senti qu'elles ont perdu un peu d'intérêt sur le marché vis-à-vis des investisseurs, décident d'annoncer un programme de rachat d'actions. Selon lui «rien que l'annonce de la mise en place d'un programme de rachat peut impacter le cours. Elles peuvent par la suite ne pas intervenir pour effectuer des transactions dans le cadre de ce programme». «La réglementation n'oblige pas la société de Bourse à intervenir d'une façon régulière sur le titre», conclut-il.
Actuellement, douze sociétés cotées ont mis en place un programme de rachat de leurs propres titres. Neuf d'entre elles appartiennent au marché principal, deux au marché développement et une seule au marché de croissance. Les sociétés du premier compartiment, qui réalisent les deux tiers du volume de la
place, ont-elles besoin d'un programme de rachat plus que celles du deuxième ou du troisième compartiment ?


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.