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L’aventure du jeune entrepreneuriat
Publié dans Finances news le 23 - 12 - 2004

Certaines banques marocaines proposent de nouvelles formules de crédit plus souples qu’avant, et ce pour stimuler l’investissement, notamment des jeunes. Mais, avant de penser à octroyer de nouveaux crédits, il faut d’abord corriger les erreurs du passé qui ont acculé plus d’un millier de jeunes promoteurs à la faillite.
Tout le monde se souvient du jeune propriétaire de la petite entreprise mécanique à Beni Mellal qui a été arrêté en octobre dernier parce qu’il ne pouvait honorer ses échéances vis-à-vis de sa banque. Le dossier des jeunes promoteurs en difficulté de paiement est devenue un véritable casse-tête pour l’Etat qui assume une grande part de responsabilité.
Au début de années 90, l’Etat encourageait les jeunes diplômés à se lancer dans le monde entrepreneurial en créant leurs propres affaires au lieu de partir en quête d’emploi dans la fonction publique. Ainsi, l’Etat s’est engagé à financer 45% du total du Crédit Jeune Promoteur et les banques se sont chargées du reste. Il est à signaler ici que la Banque Populaire s’est impliquée davantage dans ce programme par rapport aux autres banques. Première erreur commise, les banques octroyaient des crédits jeunes promoteurs sans une réelle vision, ni une stratégie d’accompagnement. Quant aux jeunes créateurs d’entreprises, il se sont trouvés dans un environnement entrepreneurial vague où il y a un manque flagrant d’information et de conseil.
Le résultat est qu’aujourd’hui on se retrouve avec quelque 2.200 dossiers en contentieux selon la direction du Trésor et des finances extérieures. Ces dossiers représentent des impayés à valeur de 750 millions de DH, intérêts compris. Ce montant comprend les parts des banques et de l’Etat. «Ce qui nous fait mal au cœur, c’est que l’Etat mais également la banque nous traitent comme des personnes de mauvaise foi. Le risque que nous avons pris et un succès en soi. Ce que nous suggérons c’est le rééchelonnement de nos crédits», affirme Yassine Chihabi, jeune dentiste qui a profité d’un crédit jeune promoteur.
Selon les responsables de l’Union des PME-PMI, présidée par le jeune entrepreneur Moncef Kettani, la condition la plus contraignante était que le crédit devait être lié à la personne physique. Dans ce cas des dossiers litigieux, l’Etat peut toujours recourir à la contrainte corporelle.
Solutions envisageables
Si l’idée initiale des crédits jeunes promoteurs était de permettre aux lauréats de la formation professionnelle de créer leurs propres affaires, il est à constater qu’une grande partie des projets concerne les métiers de la médecine et de la pharmacie. Sur les 10.400 dossiers de création d’entreprise jusqu’au 1999, l’industrie ne représente que 1.470 dossiers.
Cela fait plus de 6 ans que le débat autour du problème des impayés des jeunes promoteurs a été ouvert. Ahmed Lahlimi, en charge alors du ministère de l’Economie sociale et de la PME, avait bloqué la procédure du recouvrement et permis aux jeunes la création de la SARL ; ce qui était impossible sous la loi de 1994. Avec le départ de Lahlimi, le dossier jeunes promoteurs a été mis aux terroirs. En février 2004, la Banque Populaire a adressé une lettre aux jeunes promoteurs en situation de contentieux leur demandant de rembourser leurs dettes dans un délai qui ne dépasse pas les 90 jours, conformément à une circulaire du ministère de Finances, datée de novembre 2003.
L’Union des PME-PMI propose la mise en place d’une commission interministérielle pour traiter les dossiers contentieux.
Le problème des Jeunes Promoteurs peut prendre une tournure politique sachant qu’avec l’approche des élections de 2007, certains partis ne rateront pas l’occasion pour se porter défenseurs des jeunes qui ont pris le risque d’investir.
En mettant en avant l’échec de certains jeunes promoteurs, l’Etat a commis une grave erreur. La responsabilité dans ce dossier est partagée. Il faut donc trouver une solution consensuelle


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