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Financement des études supérieures : Ce que vous offre le marché
Publié dans Finances news le 11 - 09 - 2008

* Les banques peuvent financer jusqu’à 75% des frais de scolarité, sur une durée allant de 5 à 10 ans.
* Vous pouvez avoir jusqu’à
5 ans de franchise dans certains cas.
* L’offre du marché, procédures, précautions à prendre… Tour d’horizon.
Assurer l’avenir de ses enfants est sans doute la préoccupation majeure de très nombreux chefs de famille. En ce sens, poursuivre des études supérieures de haut niveau est la seule manière de mettre toutes les chances de son côté pour avoir une belle carrière professionnelle. Seulement, des études de qualité, cela coûte cher. Dans le privé, il faut compter quelque 40.000 DH par an, voire plus, pour une formation après le Bac. Pour le troisième cycle, les frais peuvent facilement atteindre 120.000 DH par an. Et à moins d’avoir des ressources financières suffisantes, il n’y a qu’un seul moyen pour financer cet investissement : le crédit.
Les banques marocaines sont de plus en plus nombreuses à offrir des produits spécifiques à ce type de besoin. Produits qui ne sont malheureusement pas à la portée de tout le monde.
«Jusqu’à 30% des étudiants des écoles privées financent leur cursus scolaire à crédit», affirme un responsable d’un établissement d’enseignement supérieur, avant d’ajouter que « les inscriptions pourraient atteindre des niveaux records si les organismes de financement proposaient des produits dédiés à la formation avec des conditions plus souples».
Dans certains pays, notamment européens, suivre une formation supérieure de qualité est devenu pratiquement un droit acquis pour tout un chacun. Dans les banques, outre le fait que le financement des études est devenu une niche stratégique intéressante, aider les étudiants à bâtir leur carrière est presque une mission sociale. En France, par exemple, tous les organismes de crédit offrent des prêts pour financer les études. Les établissements bancaires accordent plus de 100.000 prêts aux étudiants chaque année. C’est l’étudiant, et non ses parents, qui contracte le prêt et il ne commence à payer qu’après avoir commencé à travailler. De plus, les taux d’intérêt sont très avantageux. Ils commencent à 4% et ne peuvent dépasser les 9%.
Qu’en est-il chez nous ?
D’abord, ce ne sont pas toutes les banques qui offrent ce type de produit. Sur les huit banques commerciales exerçant au Maroc, seules quatre (Société Générale, BMCI, Crédit du Maroc et la BP) proposent un crédit dédié spécialement au financement des études supérieures. Et seul les bien nantis ont accès au crédit. «En l’absence de mécanisme de garantie qui pourrait être mis en place par l’Etat afin de faciliter l’accès aux études pour tous, nous ne pouvons pas nous aventurer à octroyer des crédits à des personnes peu convaincantes», argue un banquier de la place.
Deux formules
En gros, il existe deux formules pour le financement des études supérieures sur le marché. La première formule, la plus courante, est le simple crédit à la consommation. Pour un bachelier, cela consiste généralement à ce qu’un parent ou un tuteur contracte un crédit en son nom. Le montant du crédit, qui doit normalement être égal au total des frais de scolarité, dépendra des niveaux de revenu et d’endettement du contractant. Le remboursement devra être effectué au cours de la période des études, sur une durée maximale de 5 ans, et ce à partir de la date de déblocage ou avec quelques mois de différé. Quant au taux d’intérêt appliqué dans cette formule, il reste parmi les plus élevés, sachant que les taux d’intérêt des crédits à la consommation peuvent aller jusqu’à 12%.
La deuxième formule est sans doute plus avantageuse, mais elle n’est pas très répandue sur le marché. Elle est commercialisée, à titre d’exemple, par la SGMB, sous le nom de «Prêt études Banky». Dans cette formule, le crédit sera au nom de l’étudiant, qu’il soit actif ou non. Le montant du prêt peut aller jusqu’à 75% des frais de scolarité et peut même couvrir les frais annexes (logement, équipements et autres frais…), mais il fait l’objet d’un plafonnement selon la nature des études. Le plus intéressant dans cette formule, c’est qu’elle offre la possibilité de ne rembourser le capital emprunté qu’après la fin des études. L’étudiant n’aura donc à payer, durant cette période de franchise, que les intérêts et ne restituera le principal qu’une fois dans la vie active. Ceci peut allonger la durée globale du prêt jusqu’à 120 mois, c’est-à-dire 10 ans ( 48 ou 60 mois pour la franchise + 72 ou 60 mois pour le remboursement). Quant au taux d’intérêt, il est beaucoup plus bas que dans la première formule. Les taux proposés par la Société Générale commencent à partir de 6,50% et sont établis en fonction de l’école, du niveau des études et de la qualité de la caution. En effet, dans ce genre de formules, une caution est obligatoire. C’est la garantie que prend la banque pour se prémunir contre le risque de non remboursement du capital après la période des études. La qualité de la caution (situation financière de la personne qui se porte garante) est très importante, car elle détermine le sort du dossier de crédit et le niveau du taux d’intérêt.
Ceci dit, et malgré les avantages qu’offrent ces deux dernières formules, il faut prêter attention à quelques aspects. En effet, étant dans l’obligation de rembourser le prêt dès l’entrée dans la vie active, une fois le diplôme en poche, on se retrouve alors avec des revenus amoindris, ce qui limitera la capacité de financement, voire d’endettement du contractant pour satisfaire ses nouveaux besoins (voiture, logement, mariage, voyages et loisirs…). La durée de franchise a également une incidence sur le coût global du crédit. Durant la période de franchise, le capital reste inchangé. Du coup, le montant des intérêts sera plus élevé que si le remboursement prend effet immédiatement. Pis encore, pour la formule où l’on ne paye rien durant la période de franchise, les intérêts liés à cette période sont cumulés pour être payés avec le capital durant la période de remboursement.


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