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Cinéma : «Je ne cherche pas à choquer pour choquer ou à provoquer pour provoquer»
Publié dans Finances news le 05 - 04 - 2012

Après le film «Les anges de Satan», le réalisateur marocain sort son dernier long métrage «Le retour du fils».
Ahmed Boulane, nous dévoile les coulisses de son dernier film.
• Finances News Hebdo : Tout d'abord, pourquoi ce film est spécial pour vous ?
• Ahmed Boulane : Toute œuvre de chaque personne est personnelle. On ne peut pas dissocier une création de son auteur. Tous mes films sont plus ou moins personnels. Toutefois, les scénarios ne doivent jamais être à 100% personnels et à 100% autobiographiques, il faut toujours ajouter de la fiction. Il faut toujours maquiller et créer afin qu'elle puisse arriver facilement au public. J'écris des films pour que les gens les comprennent, pour que les gens aillent les voir, je ne veux pas être très compliqué ni très ambigu.
«Le retour du fils» n'a aucun lien avec ma propre histoire, c'est une fiction inspirée librement de ma propre histoire. Dans ce film, j'ai prémédité un scénario. Mais, il se peut que la police à l'aéroport lui demande sa carte d'identité comme elle le fait avec tous les Marocains titulaires d'un passeport étranger alors qu'elle détient toutes les informations nécessaires dans l'ordinateur, chose que je trouve anormale.
• F. N. H. : Pourquoi le film a-t-il traîné plus de 10 ans avant de voir le jour ?
• A. B. : J'ai commencé à écrire le scénario juste après le départ de mon épouse, qui a décidé de partir avec les enfants et avec mon consentement pour leur garantir une bonne éducation. Car elle ne voulait pas les éduquer à la française ni a l'école américaine qui coûte une fortune. J'ai écrit plusieurs versions de scénarios qui ont été rejetées par le fonds d'aide à 3 reprises au début des années 2000. Dans le nouveau scénario il y a seulement 20% des anciennes versions. Entre temps, j'ai écrit et réalisé une comédie pour la télévision « Moi, ma mère et Bettina» et réalisé «Les anges de Satan» avant de pouvoir terminer celui-là.
• F. N. H. : Comment pensez-vous que le public va réagir face à ce film, sachant que votre dernier long métrage «Les anges de Satan» a connu un grand succès ?
• A. B. : Tous mes films ont été soit aimés soit critiqués. «Les anges de Satan» qui était un fait divers avait été le premier dans le box-office. Pour le film «Ali, Rabiaa et les autres» qui a été censuré après la première semaine dans 13 salles à l'époque, car il paraît que c'était un film choquant. J'écris tous mes films avec le souci que le public ira les voir, parce que le cinéma est un art populaire et si certains films ne séduisent pas le public (qui se fait rare de plus en plus à cause du piratage) c'est parce que certains réalisateurs disent qu'ils font des film pour eux. Je trouve ça égoïste. Et si c'est leur souhait, ils n'ont qu'à le faire avec leurs propres moyens et non pas avec l'argent du public.
• F. N. H. : Le film ne comporte pas de scène choquante contrairement à certains films actuels. Est-ce que c'est un choix ?
• A. B. : Je me suis toujours exprimé dans mes films librement et sans contrainte. Je ne cherche pas à choquer pour choquer ou à provoquer pour provoquer, sinon à raconter des histoires comme je les imagine.
• F. N. H. : Aujourd'hui, une nouvelle commission vient d'être nommée pour la subvention cinématographique. En tant que réalisateur qu'en attendez-vous ?
• A. B. : C'est une commission bien choisie. Elle est composée d'intellectuels pour la lecture et de professionnels de la production pour l'évaluation des budgets, ce qui est une très bonne chose.
• F. N. H. : Quel regard portez-vous sur le cinéma marocain ?
• A. B. : Le cinéma marocain avance bien depuis les 20 dernières années par rapport aux autres cinématographies africaines et arabes. Nous sommes avec l'Egypte et l'Afrique du Sud les leaders dans le continent africain et même dans le Monde arabe. Il faut juste qu'on pense davantage au public tout en lui racontant des histoires intelligentes et de qualité pour que le cinéma marocain puisse réellement exister.
• F. N. H. : La monté du PJD a suscité des avis partagés dans le milieux artistique ; qu'en pensez-vous ?
• A. B. : Pourquoi doit-on se méfier du PJD qui est un parti politique composé de musulmans pratiquants sachant que la majorité des Marocains sont des pratiquants depuis toujours ? Nous nous sommes exprimés dans des temps beaucoup plus difficiles. Pour mon prochain film je vais le faire comme je veux, comme c'était le cas pour ceux qui l'ont précédé.
• F. N. H. : Quels sont vos projets ?
• A. B. : Mon prochain film s'appelle «La isla». C'est une comédie politique du conflit maroco- espagnol sur l'île Leila. J'ai écrit le scénario en 2009 et si tous va bien il sera tourné en 2013.


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