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Transport routier
Publié dans Finances news le 02 - 06 - 2005

Les problèmes du secteur du transport des marchandises ne cessent de prendre de l’ampleur.
En plus d’un parc vieillissant et d’une concurrence internationale féroce, la hausse de 8%
du coût du transport des marchandises est venue ajouter du sel à la plaie et diviser les opinions des opérateurs.
A l'heure de la libéralisation des secteurs, celui du transport des marchandises joue un rôle incontournable dans le développement de chaque nation. Toutefois, pour notre économie, la situation demeure très contrastée.
Si les transports maritimes sont de facto libéralisés depuis un bon moment, des goulots d'étranglement existent ailleurs notamment dans la gestion des ports. Pour le rail, il faut dire que le changement commence petit à petit, mais demeure en deçà des espérances par rapport à nos principaux concurrents. Le ciel se libéralise et le monopole du transport des marchandises sur les routes du Maroc a été largement entamé.
Si le Maroc a résolument tourné la page du protectionnisme et fait de la libéralisation tous azimuts son principal cheval de bataille, celle-ci se fait toujours avec nonchalance. Les traces d'une gestion publique, qui se voulait omniprésente, sont encore très fortes : équipements vieillissants, répartition anarchique du trafic, gestion publique des infrastructures, poids excessif de l'informel dans le transport des marchandises...
La présence de la concurrence étrangère pèse aussi lourdement sur le secteur. «3 à 4% du trafic sont réalisés par les entreprises marocaines et le transport routier est une activité qui reste aux mains des concurrents étrangers», nous explique le gérant d'une entreprise marocaine de transport international. «De fait, les transporteurs marocains et étrangers ne jouent pas dans le même registre», s'empresse-t-il d'ajouter.
Force est de constater que les multinationales comme Graveleau, Geodis ou Gefco disposent d'une vingtaine de camions, d'une cinquantaine de remorques, de plusieurs plates-formes et de grandes surfaces de magasins. Quant aux transporteurs marocains, ils peinent à investir dans la modernisation de leur flotte et dans l'acquisition de tracteurs et de remorques.
contexte difficile
Aujourd'hui, un problème de taille se pose pour ce secteur, il s'agit de la hausse du prix du carburant. Les transporteurs refusent de laisser passer sous silence cette augmentation et comptent la répercuter sur le coût du transport des marchandises à partir du début du mois de juillet. Toutefois, cette réaction ne fait pas l'unanimité des transporteurs.
Hormis la hausse du cours du pétrole, le secteur du transport des marchandises au Maroc est pénalisé par une fiscalité lourde et des taux bancaires élevés: droits d'importation sur le matériel, les accessoires comme les pneus et les pièces détachées, TVA sur le gazole qui a considérablement augmenté...
A cela s'ajoutent des mesures qui pèsent lourdement sur le secteur. Il s’agit de l'augmentation du SMIG et celle des primes d'assurance relative à l'accident de travail.
La hausse répercutée sur le transport des marchandises sera de l'ordre de 8%, apprend-t-on auprès de la Fédération Nationale du Transport Routier(FNTR). Cette mesure risque de compromettre la survie du secteur qui se débat encore dans d'autres difficultés. «Le gouvernement ne facilite pas la tâche et n'incite pas à l'équipement», indique un responsable de ladite fédération.
Les droits de douane sont prohibitifs, les prix de revient sont 14 fois plus élevés pour un transporteur marocain qui achète son véhicule en Europe. Les transporteurs internationaux ne sont guère épargnés. Ces derniers doivent faire face, au même titre que les transporteurs nationaux, à la hausse du prix du pétrole et à la crise qui touche certains secteurs. Abdelkader Khoudmi, directeur général de la FNTR, nous explique que la majorité des entreprises du transport sont déficitaires. «Aujourd'hui, nous exhortons ces entreprises à se mettre à niveau, à être citoyenne et à avoir des prix de revient qui, au moins, couvrent leurs charges».
Oui à la hausse ! non à la hausse !
Une chose est donc sûre: le transport routier traverse actuellement une mauvaise période. La concurrence chinoise a un impact extrêmement important sur les exportations, essentiellement celles du secteur textile. Or, 70% des exportations par transport routier hors périssables sont des produits textiles. Autrement dit, les transporteurs ne parviennent pas à relever la tête. La Fédération Nationale des Routes et des Ports (FNRP) ne donne pas son aval pour cette hausse de 8%. Elle la considère illégale. Selon elle, cette hausse doit obéir au jeu de l'offre et de la demande.
Étant donné la complexité de l'économie marocaine, la hausse du coût du transport des marchandises aura des effets néfastes sur d'autres secteurs qui supportent mal la hausse des autres intrants.
Mais toutes ces difficultés ne doivent pas occulter que les efforts déployés par l'Administration des douanes en vue de rendre fluides les échanges entre le Maroc et l'Union européenne sont très louables en matière de simplification d'importations et le développement des Magasins Entrepôts Aires de Dédouanement (MAED).


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