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Jus de fruits
Publié dans Finances news le 23 - 06 - 2005

Depuis sa création en 1995, Moroccan Food Processing a su s’imposer comme leader dans la préparation et le conditionnement des jus de fruits, de conserves végétales et de fruits et légumes surgelés. Pourtant, la consécration de l’un de ses produits viendra d’ailleurs. «Agadir», un pur jus d’orange a été élu «coup de cœur» suite à une enquête de consommation réalisée par l’hebdomadaire français Mariane. Entretien avec Hassan Berranoune, Directeur Commercial et Marketing de Margafrique, entité commerciale des produits de MFP.
Finances News Hebdo : Comment avez-vous accueilli la consécration de votre jus «Agadir»?
Hassan Berranoune : En fait, cela fait trois ou quatre ans que nous essayons de pénétrer le marché européen, principalement français. Pour cela, nous avons participé à plusieurs salons internationaux.
D’ailleurs, lors du Salon international de l'Alimentation tenu en 2004 à Paris, nous avons pu référencer le produit dans une centrale d’achat française avec l’aide d’une société de distribution basée au niveau de la capitale française. Nous avons pu introduire «Agadir», qui est un pur jus d’orange, sur le marché de l’Hexagone.
Avec cette enquête de Mariane, nous avons, certes, été agréablement surpris, mais à moitié parce que nous savons ce que nous notons dans notre produit.
C’est du pur jus d’orange écrasé et conditionné directement sans aucun ajout.
De plus, quand vous buvez «Agadir» ou le nectar «Al Bustane», il est différent d’une période à une autre parce que son goût dépend tout simplement de la variété d’orange que nous avons écrasée. Il y a plusieurs variétés de jus, et selon la saison, il sera plus ou moins acide, sucré et coloré tout en étant 100 % naturel, alors que les produits concurrents sont standardisés. Donc, notre point fort est ce côté purement saisonnier. C’est cet aspect très naturel et très spontané qui a fait primer notre production.
F. N. H. : Pourquoi avoir baptisé votre produit «Agadir», sachant que vous ne vous approvisionnez pas seulement dans cette région ?
H. B. : Le choix de baptiser ce produit ainsi n’est pas fortuit puisque c’est du pur jus d’orange essentiellement destiné au marché européen. Nous nous sommes axés sur la connotation positive, la connotation touristique, la connotation de rêve qu’inspire Agadir. Il convient à cet égard de rappeler, qu’en plus d’être une importante région de production de l’orange, Agadir est l’une des destinations les plus prisées pour le touriste européen, surtout allemand. Le fait de prendre comme nom Agadir n’était, donc, pas fortuit.
F. N. H. : Quel a été l’impact de cette distinction de Mariane concernant votre présence sur le marché européen et français ?
H. B. : Suite à l’article paru dans Mariane, nous avons eu plusieurs retombées. Nous avons participé tout récemment au Salon «Ethnic food». Comme son nom l’indique, c’est un Salon destiné aux productions ethniques. Nous avons invité les gens de la distribution et avons été ravis de la visite de «Carrefour», «Metro», «Auchan» et d’autres centrales d’achat françaises qui ont montré leur intérêt pour «Agadir». Actuellement, nous sommes en phase de négociation pour que notre produit soit présent sur d’autres étalages.
F. N. H. : Combien de parts de marché détenez-vous au niveau national ?
H. B. : Aujourd’hui, nous sommes pratiquement la seule entreprise qui travaille dans ce secteur. Il y a une autre entreprise concurrente, mais elle travaille de manière sporadique. Toutefois, sur le segment de la transformation de l’orange, nous sommes pratiquement la seule société aujourd’hui sur le marché. Auparavant, il y avait Fruitmat, mais avec tous les déboires qu’elle a connus, elle a dû mettre la clé sous le paillasson.
F. N. H. : Justement, de quels problèmes souffre la filière de la transformation de l’orange ?
H. B. : Il y a les problèmes d’approvisionnement, qui sont généraux et communs à l’ensemble de l’industrie agroalimentaire. Nous avons beaucoup de problèmes en amont quand nous transformons des fruits et des légumes et que nous ne sommes pas sûrs d’être suffisamment approvisionnés, que ce soit pour l’orange, la tomate, la pêche, l’abricot…
Je crois que c’est un problème général. Encore tout récemment, il y a eu des appels d’offres concernant la prise en charge et la gestion de terrains qui appartenaient à l’Etat, dans le cadre de la privatisation des terrains appartenant à la Sodea et la Sogeta. Je crois qu’une telle opération vient en partie répondre à la problématique de l’approvisionnement. Aujourd’hui, surtout cette année, nous n’avons pas eu ce problème puisque nous sommes la principale entreprise œuvrant dans le secteur.
F. N. H. : La production est-elle bien régulée par rapport aux besoins de cette branche d’activité ?
H. B. : Vous savez, l’orange des vergers marocains et essentiellement destinée à la bouche. Ce que nous achetons, c’est ce qu’on appelle les écarts de triage revendus par les stations d’emballage. Il s’agit d’oranges aussi juteuses que bonnes mais qui sont moins «présentables» pour un marché à l’export. Cela permet aux producteurs de réguler leur production, puisqu’ils ne peuvent pas tout exporter. Donc, une partie va à l’export et l’autre à la consommation du marché local. Le reste est destiné à l’écrasement dont la part varie entre 10 et 15% de la production. Mais ce sont les stations d’emballage qui connaissent le chiffre exact. Et s’il y avait une bonne coopération entre les stations, les producteurs et les entreprises de transformation comme la nôtre, je pense que le marché serait bien régulé.


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