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Contrefaçon : Une lutte sur deux fronts
Publié dans Finances news le 20 - 09 - 2007

* Malgré le lancement d’une campagne de sensibilisation par l’OMPIC, l’engouement des consommateurs pour le vrai faux inquiète les grandes marques.
* La mesure, contenue dans la loi 31-05, appliquée depuis 2006 par la Douane, permet d’accélérer la machine de la saisie.
* Mais pour certaines marques, ce n’est pas assez !
Tout y passe ! Sacs, chaussures, stylos, logiciels, cosmétiques… rien ne semble être épargné par la contrefaçon. Mais au Maroc les choses semblent évoluer depuis que l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC) avait lancé une campagne de sensibilisation avec possibilité de dénoncer les cas de contrefaçon. Mais voilà, on s’attendait à la création du Comité marocain anticontrefaçon courant 2007, à l’image du CNAC français, et qui regroupera les acteurs institutionnels publics et privés.
En attendant, l’OMPIC qui travaille sous la tutelle du ministre du Commerce, de l’industrie et de la mise à niveau de l’Economie, est la seule interface entre l’Etat et les marques qui puisse émettre des demandes pour déclarer les contrefaçons dont elles sont victimes.
Il travaille aux côtés de la Douane qui, elle, sévit au niveau des frontières. Son travail a été rendu plus efficace en matière de lutte contre la contrefaçon grâce notamment à la mesure contenue dans la loi
31-05, qui permet à la Douane d’opérer aux frontières la saisie des marchandises contrefaites sur demande administrative et non plus sur décision judiciaire.
«L’Etat n’a pas pour mission de contrôler les marques mais plutôt la fiabilité des produits et leur conformité aux normes en vigueur. Pour la contrefaçon, ce sont les marques qui doivent saisir les autorités compétentes, à savoir l’OMPIC, pour dénoncer ce trafic illégal», explique-t-on auprès du ministère.
Qu’il s’agisse de l’OMPIC ou de la Douane, c’est à la marque donc de présenter une demande administrative pour enclencher la procédure judiciaire.
Le responsable communication d’une grande marque implantée explique en quoi cette méthode peut présenter des limites : «C’est un travail d’investigation pour lequel nous ne sommes pas forcément préparés et une saisie, que ce soit au niveau des frontières ou sur le marché interne, doit être minutieusement préparée avec les autorités compétentes qui, depuis quelque temps, ont pris conscience que la contrefaçon dissuade les grandes marques d’investir».
Ce responsable accuse une multiplication des échoppes qui commercialisent les imitations des grandes marques sans être inquiétées.
«Le plus grave pour nous, ce sont les produits contrefaits réalisés au Maroc même. Ce trafic est particulièrement attrayant vu les marges de bénéfices importantes qu’il génère, d’où l’affluence d’une nouvelle vague de contrefacteurs. Et puis les points de vente sont tellement dispersés que nous ne pourrons les couvrir et les contrôler. Nous espérons que les actions en Justice et les lourdes peines encourues dissuaderont d’autres personnes à investir dans ce trafic qui est, rappelons-le, illégal et passible de peines lourdes».
Et justement, l’OMPIC serait actuellement en phase de collecter toutes les données relatives à la contrefaçon pour en faire un point de repère pour étudier l’évolution du phénomène au Maroc.
Un autre détenteur de licence d’une marque internationale déplore l’émergence d’un nouveau phénomène.
«Beaucoup penseraient que la contrefaçon n’est qu’une imitation médiocre de la marque, or nous constatons avec amertume que les marchandises contrefaites sont de plus en plus améliorées et fidélisent une clientèle de taille au niveau du Maroc. Ces marchandises viennent essentiellement d’Asie, notamment de Corée du Sud et nous concurrencent rudement».
En effet, ce constat se traduit dans la réalité vu qu’au niveau du Maârif, certaines boutiques se sont spécialisées dans les imitations de luxe, notamment les sacs, ceintures et chaussures. Pour une imitation quasi-identique d’une griffe, il faut tabler sur 1.000 DH pour un sac dont l’original est facturé à 12.000 DH. Entre la copie et l’original, même un agent des douanes n’y verrait que du feu. Pour les fashion victimes, une aubaine !


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