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Internet
Publié dans Finances news le 10 - 11 - 2005

Les premières Assises consacrées à Internet ont été tenues mardi dernier dans la ville de Skhirat. Cette initiative est une ébauche à un plan d’action (d’un secteur de plus en plus libéralisé) qui sera bientôt soumis au gouvernement. Un plan d’action dont les principaux axes nous ont été dévoilés par Mohamed Benchaâboun, Directeur général de l’ANRT.
Finances News Hebdo : Dans quel contexte se tiennent ces premières Assises Internet ?
Mohamed Benchaâboun: Ces premières assises s’inscrivent dans le cadre d’une demande du Conseil d’administration de l’Agence auquel on a présenté un premier jet d’un plan d’action pour le développement d’Internet au Maroc.
Ensuite, nous avons élargi un peu le cercle de la concertation pour impliquer les principaux acteurs concernés, notamment un certain nombre de départements ministériels, les professionnels (l’APEBI), les banques, les opérateurs de
télécommunication et bien d’autres.
Nous sommes sortis en organisant le travail du comité de pilotage autour de trois groupes de travail. Nous avons abouti à un plan d’action articulé autour de l’infrastructure d’un côté et le développement du contenu en deuxième point.
C’est le fruit de ce travail qui a été justement présenté aujourd’hui à l’ensemble des participants pour enrichir le débat et tenir compte, le cas échéant, des recommandations et des observations formulées avant de présenter le résultat final au gouvernement pour son adoption.
F. N. H. : Quelles sont les grandes lignes de ce plan d’action ?
M. B. : De façon synthétique, pour le volet infrastructure, il y a quatre points essentiels. D’abord, le développement des accès sur les télécommunications. Nous avons également préconisé le développement de l’accès aux ordinateurs parce que c’est le principal outil. Il y a aussi la problématique de gestion de noms de domaines. Et le dernier point est le développement des accès collectifs à Internet.
Les cybercafés, par exemple, sont des accès collectifs privés. Alors qu’il faut développer des accès collectifs publics à Internet pour ceux qui n’ont pas les moyens d’accéder de chez-eux, afin qu’ils puissent le faire par des bornes publiques qui seront installées par les pouvoirs publics.
Pour l’axe contenu, qui est fondamental, nous avons un certain nombre de lignes directrices autour desquelles des actions très précises ont été détaillées. Par exemple, le développement de contenus par le gouvernement, le développement de contenus adaptés aux entreprises et aux résidentiels, ainsi que la promotion du commerce et du paiement électroniques, qui est encore une problématique aujourd’hui. Ce volet comporte aussi le développement du programme de généralisation des technologies de l’information dans les établissements scolaires. Voilà quelques lignes directrices de ce deuxième axe. Enfin, la troisième partie de ce plan d’action concerne la formation, la sensibilisation et la communication autour d’Internet avec un ensemble de programmes pour accompagner les populations ciblées, notamment les enseignants…
F. N. H. : On comprend par là que ce plan identifie et essaye de lever les obstacles qui entraveraient l’essor d’Internet au Maroc…
M. B. : Nous sommes effectivement partis de là en établissant un diagnostic et en identifiant les obstacles. Partant de là, nous avons essayé, en nous inspirant des benchmarks internationaux et de ce qui se passe sous d’autres cieux, de faire en sorte que notre plan d’action en tienne compte.
F. N. H. : Est-ce que vous êtes parvenus à établir des objectifs chiffrés avec un planning précis ?
M. B. : Pour un certain nombre de points, les objectifs ont été chiffrés par les groupes de travail qui se sont échinés sur le dossier. Parfois, c’est daté et quantifié. Parfois, ce n’est pas possible parce que cela nécessite de monter d’un cran par rapport aux travaux effectués par le comité de pilotage ou par les groupes de travail, pour la simple raison que cela implique beaucoup de partenaires.
On imagine bien que ces travaux ne concernent pas une partie plus qu’une autre. Cela concerne l’ensemble des associés et c’est un peu la raison pour laquelle il y a eu l’organisation de cette journée. C’est pour sensibiliser sur la complexité de l’approche et sur la nécessité de l’adoption d’une démarche appropriée pour que le développement d’Internet soit pris en charge de façon valable.
F. N. H. : Toutes ces actions vont nécessiter un grand investissement…
M. B. : Pour les investissements, le Premier ministre a annoncé, en ouvrant ces assises, un programme e-gov; donc il existe un budget spécifique à ce programme.
Un milliard de DH est réservé au programme de l’éducation nationale.
Il y a l’Etat qui met bien évidemment des fonds pour un certain nombre d’actions d’un côté. De l’autre, il y a les opérateurs de télécommunications qui ont prévu, dans le cadre de la libéralisation du secteur et de l’attribution des licences, des investissements très forts. Donc, pour 2006 et 2007, le volume des investissements va augmenter de manière très consistante dans le domaine des infrastructures de télécommunications.
F. N. H. : Comment évaluez-vous justement cette ouverture ?
M. B. : Il est difficile d’évaluer, mais ce que je peux vous dire, c’est que par rapport à la vision du gouvernement qui a été précisée dans une note d’orientation générale sur la libéralisation du secteur, nous sommes en phase avec le timing et avec les objectifs fixés par le gouvernement. C’est-à-dire, le fait de boucler le cadre législatif et réglementaire, d’octroyer deux nouvelles licences pour le fixe, dont une avec mobilité retreinte, et la préparation des licences de troisième génération, notamment l’UMTS qui permet d’ouvrir d’autres possibilités pour Internet.
F. N. H. : L’ANRT ne jouera donc plus uniquement le rôle d’agence de régulation du secteur…
M. B. : Dans la loi, nous avons, dans les missions de la régulation, le suivi des technologies de l’information pour le compte de l’Etat. Et c’est dans le cadre de ces attributions que nous le faisons. Mais, encore une fois, c’est le Conseil d’administration de l’Agence, présidé par le Premier ministre, avec huit ministres dans notre tour de table, qui a demandé à ce que l’agence s’implique dans ce travail et prépare ce plan.


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