Une image ou plutôt une photo fabriquée de toutes pièces par l'Intelligence artificielle et divulguée à grands renforts de commentaires hostiles au Maroc. Elle représente un stade de football, le plus prestigieux comme par hasard, celui de Rabat qui s'apprête à accueillir l'ouverture de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), un stade tout envahi et englouti par les eaux et les pluies, devenu un cloaque marécageux. La main qui a confectionné cette image n'avait d'autre but, on l'a vu, que de déformer la réalité – je dirais surtout la qualité du stade – et de désinformer l'opinion publique ! Loin de la réalité donc, falsifiée à outrance, fausse et trompeuse comme une marchandise douteuse, fabriquée par les services algériens à l'œuvre insatiable pour dénigrer le Maroc, elle s'inscrit dans cette obsessionnelle campagne de haine maladive : mentir sur les valeurs ancestrales, historiques ou actuelles de notre pays, inventer un narratif et des scènes ahurissantes de mensonges et de mauvaise foi caractérisée. Inspirés tout au plus de la jalousie désespérée de dirigeants dont on réalise, hélas ! depuis longtemps qu'ils camouflent leurs échecs en créant un ennemi, le Royaume du Maroc, le désignant toute honte bue comme le responsable des catastrophes que l'Algérie engrange, au niveau de l'économie, de la gestion, de la diplomatie, du sport – je veux dire de cette coupe arabe où son équipe a été éliminée par celle des Emirats arabes unis – toutes choses à vrai dire qui ont constitué le révélateur d'une crise profonde de régime voire de modèle. Or, les pic-pendre contre le Maroc auxquels la presse algérienne, avec son armée d'influenceurs et ses réseaux, se livre est désormais le miroir d'une médiocrité rampante et hallucinante. L'Algérie perd-t-elle au Conseil de sécurité des Nations unies dans l'affaire du Sahara marocain, après l'adoption le 31 octobre dernier à la quasi unanimité de la Résolution 2797, et ne voilà-t-il pas que ses propagandistes, à leur tête le pusillanime ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf qui se mobilisent pour bafouer et défigurer le texte officiel de l'ONU et tenter de transformer – encore fidèles à l'ancien procédé – l'échec en victoire ? Lire aussi : Maroc-Algérie : du lourd conflit des frontières à la guerre par les archives et des preuves Pourtant, il y a si peu, le président Abdelmajid Tebboune, devenu le piètre et grandiloquent mensonger n'arrêtait pas de proclamer à qui voulait l'entendre que son pays s'en tenait mordicus aux décisions des Nations unies...Autrement dit, bien avant le vote du 31 octobre validant le projet d'autonomie au Sahara dit occidental , l'Algérie nous rebattait sans cesse les oreilles de l'Etat attaché au principe du droit international, cela va de soi, et surtout de défenseur quasi exclusif des principes de l'ONU qu'elle s'est employée ensuite à violer illico presto ! Comme quoi, en définitive, elle nous donne la preuve par deux que son attitude de défenseur du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes pendant le demi-siècle passé relève davantage du cynisme et de l'hypocrisie que de la simple éthique... Il convient de souligner que l'obsessionnelle hostilité envers le Maroc d'un Tebboune et Chengriha ne peut pas ne pas alerter in fine le peuple algérien lui-même. Des voix, et non des moindres, celles d'une partie du peuple, celles de la presse internationale aussi – de guerre lasse – s'interrogent non sans inquiétude depuis quelques temps sur cette « maladie marocaine » du régime militaire algérien. Une incurable propension à médire et dénigrer notre pays, une mobilisation vertigineuse en milliards de dollars pour fomenter complots et cabales, jalouser et corrompre par tous les moyens les institutions et, comble des combles, se présenter comme le vertueux Etats. En attendant, il y a eu la triste affaire de Boualem Sensal, celle du journaliste français, Christophe Gleizes condamné arbitrairement à sept ans de prison et utilisé, de toute évidence, comme monnaie de chantage...Pour un peu, les Apparatchiks d'Alger lui trouveraient quelque lien caché avec le Maroc....