Dans le cadre d'un programme ambitieux de renouvellement de la flotte et d'amélioration de l'offre, 349 nouveaux autobus ont été acquis, dont 207 déjà livrés et mis en service, 127 en cours d'acquisition et 15 autobus électriques en attente de livraison, pour un investissement global de près de 717,48 millions de dirhams (MDH). Suivez-nous sur WhatsApp Suivez-nous sur Telegram La flotte du transport urbain à Marrakech et dans sa périphérie vient d'être renforcée mercredi, avec le lancement de l'exploitation d'autobus de nouvelle génération, visant à améliorer la qualité des services de transport public et à renforcer son attractivité. L'entrée en service de ces nouveaux autobus, qui s'est déroulée en présence notamment du Wali de la région Marrakech-Safi, gouverneur de la préfecture de Marrakech, Khatib El Hebil et du président du Conseil régional de Marrakech-Safi, Samir Goudar, s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de restructuration du réseau de transport par autobus sur le territoire du Groupement des collectivités territoriales (GCT) « Marrakech Transport », en adéquation avec les exigences du développement urbain durable et l'amélioration des conditions de mobilité des citoyens. Ainsi, dans le cadre d'un programme ambitieux de renouvellement de la flotte et d'amélioration de l'offre, 349 nouveaux autobus ont été acquis, dont 207 déjà livrés et mis en service, 127 en cours d'acquisition et 15 autobus électriques en attente de livraison, pour un investissement global de près de 717,48 millions de dirhams (MDH). Des systèmes modernes ont également été acquis afin de soutenir l'exploitation et d'améliorer l'expérience des usagers, notamment des systèmes de billetterie, d'aide à l'exploitation et d'information des voyageurs, pour un investissement d'environ 110,31 MDH. S'appuyant sur les résultats d'une étude globale de restructuration du réseau, ce projet prévoit la mise en place d'un futur réseau composé de 25 lignes, dont 3 électriques, s'étendant sur 281 km, avec un taux de couverture porté à 83,5 %, l'objectif étant d'assurer une meilleure desserte de l'ensemble des quartiers de la Cité Ocre et de sa périphérie. L'étude a également porté sur la réorganisation du réseau des lignes à caractère semi-urbain, qui passera de 22 lignes d'une longueur de 837 km et d'un taux de couverture ne dépassant pas 17%, à un réseau futur comprenant 39 lignes, pour une longueur totale d'environ 1.060 km et un taux de couverture atteignant 29,1%. À cette occasion, M. Goudar a souligné que ce projet constitue une étape qualitative dans le processus de modernisation du système de transport urbain à Marrakech et incarne l'engagement de l'ensemble des parties prenantes à instaurer un service de transport public moderne, durable et à même d'accompagner les mutations urbaines et démographiques que connait la ville. Dans une déclaration à la MAP, le directeur de la Société de gestion du transport urbain et semi-urbain de la ville de Marrakech, Zakaria Bellouchi, a précisé que ce lancement se fait de manière progressive, à travers l'acquisition d'une nouvelle flotte d'autobus dotés d'équipements techniques modernes et de haute qualité, garantissant la desserte de l'ensemble des lignes urbaines et semi-urbaines, dans le respect des normes de sécurité et de qualité en vigueur. Il a ajouté que les nouveaux autobus se distinguent par leur équipement en systèmes technologiques avancés destinés à améliorer la qualité du service et à fournir des informations en temps réel aux voyageurs, notamment un système de billetterie innovant, des systèmes d'aide à l'exploitation et d'information des usagers, ainsi que des équipements facilitant l'accès des personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite, des systèmes de climatisation, des caméras de surveillance, en plus de la mise à disposition d'un service de connexion à Internet (Wi-Fi) à bord des autobus. Pour rappel, ce service est assuré dans le cadre d'une gestion déléguée, sous la supervision du GCT « Marrakech Transport », chargé de définir les normes de qualité et de sécurité, de veiller au respect des principes du service public et d'assurer le suivi des investissements.
