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ENTRETIEN : «La France et le Maroc ont beaucoup à faire ensemble !»
Publié dans Finances news le 18 - 07 - 2013

Le mot consulat se résume pour la plupart des gens à l'obtention ou au refus de visa. Pourtant, c'est une fourmilière qui gère plusieurs aspects à la fois politiques, économiques et sociaux, aussi bien afférents à ses ressortissants qu'au pays d'accueil.
Le cas du Consulat de France de Casablanca est à titre illustratif de ce travail de fourmi : chaque année, ce sont 80.000 demandes de visas traitées, 2.500 visas étudiants délivrés sur un total de 6.000, la gestion des affaires de 20.000 français immatriculés au Consulat...
La région compte également une concentration de filiales françaises au Maroc.
Discussion à bâtons rompus avec Gilles Favret, Consul général de France.
Finances News Hebdo : Premièrement, comment se décline la nouvelle politique en matière de mobilité entre le Maroc et la France, ainsi que sa mise en œuvre ?
Gilles Favret : La nouvelle politique de mobilité, conforme à la réglementation Schengen, a été décidée par Manuel Valls, ministre français de l'Intérieur, lors de sa visite au Maroc au mois de juillet dernier. Elle a été réaffirmée lors de la visite du Premier ministre Jean-Marc Ayrault en décembre 2012 et par François Hollande, Président de la République, lors de la visite d'Etat qu'il a effectuée en avril dernier.
Nous avons commencé à mettre en œuvre cette politique à la fin de l'année dernière. Elle vise les visas de court séjour, essentiellement pour certaines catégories professionnelles, notamment les hommes d'affaires, les journalistes, les fonctionnaires, de même que les conjoints de Français... Et la liste n'est pas exhaustive. Ces catégories sont appelées à se rendre régulièrement en France. Il fallait donc leur assurer une meilleure mobilité et leur éviter de devoir à chaque voyage passer par les services de visas.
Depuis, cette politique s'est traduite par une augmentation des visas de circulation, d'une durée d'une à quatre années, qui représentent désormais 45% du total des visas délivrés au Maroc. Au niveau du Consulat de Casablanca, qui délivre 40% des visas au niveau de tout le Royaume, cette moyenne tourne également autour de 43% de flux. D'après nos dernières statistiques, le nombre de visas de circulation en cours de validité est estimé à 150.000 pour l'ensemble du Maroc, soit autant de Marocains qui peuvent circuler librement, pendant plusieurs années, entre le Maroc et la France. C'est considérable !
La politique de mobilité s'est également traduite par une simplification des procédures pour l'octroi de visas. Aussi le portail Internet des consulats a-t-il été complètement remis à jour, pour le rendre plus accessible et plus didactique. Nous avons aussi simplifié le renouvellement des visas de circulation, en évitant de demander certains documents inutiles. Il s'agit juste pour nous de nous assurer que la situation du demandeur n'a pas changé, pour renouveler le visa et chercher à allonger sa durée. Et cela permet d'alléger les listes d'attente, notamment en été où traditionnellement il y a une forte demande de visas.
Au Consulat de Casablanca, nous recevons annuellement quelque 80.000 demandes de visas, avec un taux de refus de moins de 10%, qui est la même moyenne au niveau de tous les consulats de France au Maroc.
F. N. H. : La fin de l'année scolaire augure d'une vague massive de dépôts de dossiers d'étudiants désireux poursuivre leurs études en France. Quelles sont les mesures qui ont été prises pour anticiper cette demande ? Et comment celle-ci a-t-elle évolué en nombre par rapport à l'année précédente ?
G. F. : Il est encore un peu tôt pour se prononcer. A cette période de l'année, les élèves viennent juste d'obtenir leur Bac, d‘autres attendent encore les résultats de la deuxième session. Donc, c'est maintenant que les demandes de visas étudiants vont augmenter en puissance jusqu'à la fin du mois d'août, voire jusqu'en septembre. Ce n'est qu'alors que nous pourrons faire le bilan.
Il est utile dans ce sens de rappeler que l'octroi d'un visa étudiant passe par plusieurs étapes et que le consulat ne constitue que l'une d'elles. En effet, les élèves ayant un Bac marocain doivent d'abord être auditionnés par Campus France, qui constitue leur dossier pédagogique. Cette institution est seule habilitée à évaluer leur niveau de langue, leur motivation et la cohérence de leur projet universitaire. Notons que Campus France a ouvert l'année dernière un centre à Casablanca, en plus de celui existant à Rabat, pour assurer plus de proximité avec les jeunes bacheliers. Une fois le dossier pédagogique monté, c'est autour de l'Office français de l'immigration et l'intégration à Casablanca d'intervenir. Le Consulat intervient donc au bout de cette chaîne de décision (notamment pour évaluer les capacités financières du demandeur de visa à passer au moins une année universitaire en France), pour octroyer le visa ou pas.
En moyenne, nous délivrons chaque année plus de 6.000 visas étudiants pour l'ensemble des consulats au Maroc, dont 2.500 à Casablanca. Rappelons au passage que la communauté estudiantine marocaine est, avec plus de 32.000 étudiants dans les écoles et Universités de l'Hexagone, la première communauté estudiantine étrangère en France !
F. N. H. : Pour rester sur ce volet formation, la ville de Casablanca connaît une forte demande adressée aux établissements scolaires français. Ces dernières années, non seulement les demandes ne sont pas satisfaites, mais de plus, les frais de scolarité augmentent chaque année un peu plus. Comment pensez-vous pouvoir apporter une réponse aux attentes des parents d'élèves ?
G. F. : Les Français ont naturellement droit à la scolarisation dans les établissements d'enseignement français au Maroc. La capacité de ces établissements étant ce qu'elle est et la demande de Français et de binationaux croissant chaque année, il est malheureusement de plus en plus difficile de donner satisfaction à toutes les demandes de Marocains ou d'autres nationalités, bien que le réseau des établissements d'enseignement français au Maroc soit le plus important dans le monde. Il est d'ailleurs constitué de deux réseaux : celui en gestion directe de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) et celui de l'OSUI. Sans oublier bien entendu les établissements homologués.
En tout, ce sont plus de 31.000 élèves qui fréquentent nos établissements au Maroc, dont 19.000 Marocains (en plus des binationaux). Ils restent donc majoritaires. Casablanca concentre un nombre important de places : 8.500 pour le réseau AEFE, dont 50% de Marocains, et plus de 3.000 pour l'OSUI, auxquels il faut ajouter les établissements homologués. Pour ces deux catégories d'établissements, la part de Marocains passe à 92%.
Bien que ce ne soit pas les consulats qui soient en charge de la gestion de l'enseignement français au Maroc, mais le Service culturel de l'Ambassade de France, j'accorde naturellement un grand intérêt à cette question, fondamentale pour la communauté française. Nous nous efforçons, dans la limite des moyens possibles, d'augmenter la capacité d'accueil des établissements français. Je rappelle à cet égard qu'une convention a été signée en avril entre la Wilaya du Grand Casablanca et l'OSUI, relative à la mise à disposition d'un terrain de six hectares à Bouskoura, afin de regrouper l'ensemble des établissements de l'OSUI, en accroissant si possible la capacité d'accueil. Pour le réseau de l'AEFE, des travaux sont en cours au Lycée Lyautey pour construire un nouveau bâtiment et mieux exploiter l'actuel terrain de sport, afin d'améliorer l'accueil des élèves. Mais la capacité de l'établissement n'est sans doute pas appelée à augmenter considérablement.
Concernant les frais de scolarité, je sais que beaucoup les trouvent trop élevés. Il faut tout de même savoir, en ce qui concerne l'AEFE, qu'ils sont au Maroc inférieurs de 21% à la moyenne du reste du monde. Je suis bien conscient que cela ne suffira pas à satisfaire les parents d'élèves, mais c'est tout de même un élément de comparaison important.
F. N. H. : Le déclenchement du Printemps arabe s'est-il traduit par un renforcement du suivi des Français résidents au Maroc et de leur sécurité?
G. F. : Ce n'est pas uniquement lié au Printemps arabe. Il y a de nombreux événements qui se passent dans le monde, au Maroc comme en France d'ailleurs, qui doivent être pris en considération par les services consulaires et donner lieu à une vigilance accrue. Notamment, cette année, les événements du Mali.
Rappelons que la politique de sécurité à l'égard des Français est composée de deux volets : tout d'abord, une coopération étroite avec les autorités marocaines, puisque nous sommes au Maroc et ce sont ses autorités qui sont en charge de veiller à la sécurité de tous, Marocains comme étrangers. C'est d'abord grâce à elles que nous nous sentons en sécurité au Maroc. A titre d'exemple, le pic d'attention à l'occasion du 10ème anniversaire des attentats du 16 mai, notamment quand beaucoup de rumeurs circulaient, nous avons pris contact avec les autorités marocaines qui nous ont rassurés. Et effectivement, tout s'est passé normalement, sans incident.
Je tiens donc à souligner que nous ne vivons pas dans la paranoïa et la crainte permanente : le Maroc est un pays stable et de surcroît un pays ami. La communauté française s'y sent bien et ne vit pas dans l'inquiétude quotidienne.
Le deuxième volet concerne les plans de sécurité que nous avons mis en place. Il s'agit d'îlots, c'est-à-dire que chaque fois qu'on immatricule un Français, selon son domicile, on le rattache à un îlot pour pouvoir rester en contact permanent et passer des messages en cas de problème.
Mais la sécurité ne se limite pas aux risques politiques. Comme dans tous les pays du monde, il y a d'autres formes de risques que nous devons évaluer et anticiper, les risques industriels ou naturels notamment. C'est évidemment le cas dans une grande métropole comme Casablanca. Et, à notre niveau, il faut que nous soyons prêts à réagir quelle que soit la nature du problème, sachant que le problème politique n'est pas ce que nous redoutons le plus dans un pays comme le Maroc.
F. N. H. : La communauté française semble de plus en plus renforcer sa présence au Maroc. Partagez-vous cet avis? Et comment l'expliquez-vous?
G. F. : Depuis quelques années, la communauté française à Casablanca est stable, avec un peu moins de 20.000 immatriculés au Consulat général, qui couvre un territoire très vaste, allant jusqu'à Béni Mellal et El Jadida.
En revanche, ce sont les composantes de cette communauté qui tendent à changer. On constate que sur les 20.000 Français, 10.000 sont des binationaux. Donc, les Franco-marocains l'emporteront sans doute dans les prochaines années sur les Français mono-nationaux, du fait des mariages et des nouvelles naissances. Les 10.000 restants sont composés tout d'abord de ceux qu'on appelle avec sympathie les «vieux Français du Maroc» et leur descendance, nés à Casablanca de Français qui étaient au Maroc depuis longtemps. Ils sont sans doute environ 5.000. Par exemple, tous les ans, nous organisons le repas du service social, auquel nous invitons des personnes âgées. J'y rencontre des dames nées en 1918 ou 1919 à Casablanca et dont les enfants et petits-enfants sont également nés à Casablanca... Ces derniers restent donc une importante composante de la communauté française au Maroc. Les 5.000 restants sont des expatriés travaillant dans des filiales de groupes français, et pas seulement, et qui passent entre trois et dix ans au Maroc. Certains d'ailleurs y restent !
F. N. H. : Dans le grand Casablanca se concentre une importante communauté d'affaires française. Comment le Consulat l'accompagne-t-il, notamment avec la CFCIM et le service économique de l'Ambassade ?
G. F. : Il existe plus de 750 filiales d'entreprises françaises au Maroc, dont une grande partie à Casablanca. Et sur les 36 entreprises du CAC 40 présentes au Maroc, une majorité est également à Casablanca. La métropole accueille ainsi une forte communauté du monde des affaires. Dans ce sens, la diplomatie économique est un aspect de mon activité auquel j'accorde une grande importance, même si l'actualité économique est d'abord suivie par le service économique de l'Ambassade de France. Ainsi, bien qu'il ne s'agisse pas d'un volet institutionnel de la mission du consulat général, il n'en demeure pas moins que celui-ci joue un rôle de mise en relation, car nous avons d'importants contacts avec les hommes d'affaires français ou marocains travaillant dans des entreprises françaises. Et nous travaillons également étroitement avec la Chambre française du commerce et d'industrie du Maroc.
J'ajouterai que cette diplomatie économique passe aussi par la politique des visas, qui est un moyen, comme je l'ai dit tout à l'heure, de fluidifier les échanges de personnes entre le Maroc et la France. Ceci, parce qu'il y a énormément d'hommes d'affaires ou de cadres marocains travaillant avec des partenaires français qui ont besoin de se rendre régulièrement en France pour des réunions, des formations ou pour des participations à des Salons professionnels par exemple. Et notre mission est de faciliter cette mobilité des forces vives de la relation franco-marocaine.
Nous avons évoqué, au tout début, la question sécuritaire. C'est aussi un aspect que nous travaillons avec les entreprises françaises au Maroc. Des réunions sont ainsi organisées régulièrement avec ces entreprises sur ce volet sécuritaire.
F. N. H. : Enfin, quelques mois après les récentes visites au Maroc du président de la République et de son Premier ministre, quelle appréciation faites-vous de la qualité de notre relation bilatérale ?
G. F. : De cela je parlerai modestement, car l'analyse de la relation bilatérale relève de l'ambassadeur. Juste quelques remarques pour témoigner de ce que je retiens de ma première année à Casablanca : elle a été particulièrement intense, notamment avec la visite, en décembre dernier, du Premier ministre français pour inaugurer le tramway aux côtés de Sa Majesté. Ce qui a été un signe très fort de la qualité de la relation entre les deux pays. Puis, en avril, nous avons accueilli le président de la République en visite d'Etat au Maroc, avec un volet important à Casablanca. Nous avons également reçu, à deux reprises en six mois, dans cette ville, la ministre française du Commerce extérieur, ainsi que la ministre des Français de l'Etranger... Sans omettre les nombreuses missions parlementaires. Cela met bien en évidence le caractère étroit de nos relations bilatérales et confirme le caractère exceptionnel des relations entre le Maroc et la France. Et je dirai que ce n'est pas surprenant puisqu'en plus des liens politico-économiques, les deux pays sont liés par des relations historiques de cœur.
La langue joue également un rôle très important de rapprochement entre les deux pays, mais aussi la volonté de mener des projets qui s'inscrivent dans la durée.
Vous savez notamment que l'Afrique est régulièrement évoquée comme un important réservoir de croissance. La France a des liens très anciens avec le continent, et le Maroc, Etat africain, se positionne comme plaque tournante vers l'Afrique. Tous deux, nous voulons mener davantage de projets vers le continent, notamment en mettant en oeuvre le concept de colocalisations! Certes, le contexte économique est marqué par la crise mondiale, mais il faut regarder l'avenir avec optimisme ! La France et le Maroc ont beaucoup à faire ensemble !


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