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Des performances en demi-teinte
Publié dans Finances news le 19 - 01 - 2006

* La croissance économique est demeurée faible et n’est repartie à la hausse que depuis le milieu des années 90.
* L’économie marocaine est loin d’avoir réalisé pleinement son potentiel durant le demi-siècle passé.
* L’aménagement du territoire pourrait constituer un élément sûr de revalorisation du potentiel économique national.
Sur le volet de l’évaluation des performances de l’économie marocaine, le rapport note que «la croissance a été globalement atone depuis 1955 et que l’augmentation du revenu par habitant a été faible. De surcroît, sa dépendance constante vis-à-vis du secteur agricole, lui-même largement tributaire des aléas climatiques, explique que les taux de croissance aient été extrêmement volatils». Ce constat et valable pour les secteurs non agricoles qui n’ont pas réalisé un rythme de croissance satisfaisant.
Il faut remarquer que le rapport insiste sur le rôle crucial qu’aurait pu avoir l’émergence d’une classe moyenne entreprenante. L’analyse économique ne peut, dans cette logique, être dissociée de la dimension sociale ni des implications du processus de l’accumulation des richesses sur l’évolution des mentalités. C’est ainsi que le rapport constate que «le système actuel de répartition des fruits de la croissance n’a pas permis l’émergence d’une classe moyenne entreprenante, capable d’insuffler les réformes et de faciliter la pénétration des technologies et des valeurs de progrès. L’accumulation des déficits sociaux a ainsi été le corollaire de cette évolution.
Sur le volet des chiffres dégagés par le rapport, on notera d’abord que la croissance économique est demeurée faible et n’est repartie à la hausse que depuis le milieu des années 90. Le taux de croissance de la période allant de 1996 à 3004, équivalent à 4,1%, est le même que celui enregistré durant la période 1982-1987 et moins de 0,9% que le taux de croissance du PIB que le Maroc avait enregistré durant la période 1967-1974 qui était de l’ordre de 5,2%. Autrement dit, la croissance annuelle du PIB a connu une décélération continue depuis le milieu des années 70. Le rapport note aussi que l’évolution du PIB par habitant est de l’ordre de 1,7% par an en moyenne sur toute la période de 1960-2004. Même s’il a doublé, le PIB par habitant reste faible. Quant aux dépenses annuelles par habitant, elles sont aujourd’hui estimées à 8.300 DH par personne , soit moins de 700 DH par mois. Les statistiques, qui ont été faites pour la période allant de 1960 à 2001, indiquent surtout que le pouvoir d’achat des ménages marocains a doublé dans les zones urbaines et qu’il a été multiplié par 1,6 fois dans les zones rurales. A l’échelle nationale, la progression des dépenses s’est effectuée à un taux annuel moyen de 1,9%. Il faut noter aussi que l’indice du coût de la vie en milieu urbain a progressé de l’ordre de 3% par an sur une quinzaine d’années (1990-2004), ce qui illustre que l’inflation a été plus maîtrisée. La preuve en est que le taux d’inflation mesuré par l’I.C.V. a commencé à diminuer à partir du début des années 80. Alors que la politique monétaire adoptée a permis de limiter l’inflation à une moyenne de 5,1% par an durant la période allant de 1955 à 2002, ce taux a nettement régressé au cours des deux dernières années, puisqu’il n’a pas dépassé 2%.
Il faut remarquer aussi que près de la moitié du Budget de l’Etat est consacrée aux secteurs sociaux. Les indicateurs mis en exergue par le rapport se sont basés, concernant ce registre du développement humain, sur les travaux réalisés par le PNUD de 1990 à 2005. «L’indice de développement humain a augmenté et a été multiplié par 3 depuis l’indépendance. Mais le classement du Maroc reste alarmant».
En effet, le Royaume est classé actuellement à la 124ème place sur 177 pays. Le taux de chômage, spécialement celui des diplômés, reste un véritable fléau et atteint 26% actuellement.
Le rapport indique aussi que ce même taux de chômage, notamment urbain, «a augmenté par paliers durant les trois dernières décennies». Il est passé effectivement de 11% en 1982 à 16% en 1994. Aujourd’hui, il est de 18% avec un nombre de 1.300.000 personnes au chômage.


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