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Oualalou dope le moral
Publié dans Finances news le 11 - 01 - 2007

* L'argentier du pays est toujours aussi optimiste quant à l'issue finale de l'accumulation des réformes.
* Le PIB marocain pourrait franchir cette année un cap important en limitant sa dépendance vis-à-vis des aléas climatiques et énergétiques.
C’est devenu désormais une tradition que Fathallah Oualalou expose les grandes lignes de la Loi de Finances de chaque année à la Chambre française d'industrie et de services au Maroc. En 2007, le discours tenu par le ministre des Finances et de la Privatisation est, comme d'habitude, optimiste malgré le poids des aléas climatiques et énergétiques. «Le PIB non agricole va devoir dépasser 5,2%, c'est une donne importante», affirme Oualalou, indiquant par là que l'accumulation des réformes va finir par être payante. «Un autre élément important, explique Oualalou, toujours dans le registre des changements profonds qu'est en train de connaître le Budget, c'est la progression des exportations marocaines». En effet, après 6 ans d'efforts, le solde de la balance commerciale sera positif. «Ceci est dû aux recettes touristiques et à celles des MRE», constate F. Oualalou qui a insisté sur le rythme relativement accéléré des exportations par rapport à celui des importations.
Cette Loi de Finances a aussi mis en place un certain nombre de mesures en faveur de l'encouragement de l'investissement ; «la locomotive de la croissance est devenue l'investissement», a constaté avec confiance l'argentier du Maroc qui a ajouté que «l'investissement public a atteint 26 milliards de DH, soit une hausse de 21% par rapport à 2005 ; alors que les établissements publics ont retrouvé leur dynamisme et contribuent à hauteur de 61% dans l'effort d'investissement public».
Plus que jamais, le rôle des fonds publics ainsi que les partenariats avec le privé sont devenus cruciaux.
Pour les entreprises, F. Oualalou a révélé que son département «a préparé des soubassements pour réformer l'Impôt sur les sociétés (IS). On commence déjà à parler de l'année 2008 «comme date d'application de cette réforme, très demandée et très attendue par les entreprises marocaines.
L'accompagnement du tissu industriel et commercial marocain se fait aussi par le biais de «la conception des politiques sectorielles». «Le Maroc a une visibilité, assure Oualalou ; on va sortir de la position défensive, surtout pour le textile. Nous avons pris l'initiative de dialoguer régulièrement avec la Chine, a-t-il remarqué, sur les problèmes qui vont éventuellement apparaître en 2008». Actuellement, le gouvernement tend davantage à élargir la gamme des programmes finançables. Oualalou a rappelé les mécanismes mis en place pour affronter le surendettement, alimenté respectivement par des fonds européens (10 millions d'euros) et marocains (10 millions de DH). Des mécanismes «ouverts à toutes les sociétés surendettées».
Pour le volet agricole, «une politique agricole nouvelle fondée sur l'idée de la reconversion, surtout dans les plateaux», a été amorcée.
Ce qui signifie le début de changements profonds attendus pour le secteur au lendemain des ALE signés par le Maroc.
Revenant aux aspects budgétaires de la Loi de Finances 2007, le ministre des Finances a rappelé la maîtrise de la masse salariale. «Nous maîtrisons toujours les rubriques qui nous coûtent, a précisé Oualalou, spécialement la masse salariale qui a chuté de 10,3% par rapport à 2006». L'annulation de postes budgétaires a certainement été la cause majeure. «Nous avons créé 7.000 emplois essentiellement pour répondre à nos besoins», ajoutant que «chaque fois que nous réalisons des excédents, nous les utilisons pour réduire la dette intérieure», véritable problème pour les finances publiques.
En ce qui concerne la privatisation,
F. Oualalou a promis que celle-ci n'aura plus uniquement une vocation purement budgétaire. «En 2007, le Budget sera plus indépendant des recettes des privatisations.
Elles auront de plus en plus des orientations économiques et structurantes», a-t-il assuré.
Il reste à souligner que le Budget de 2007 sera l'un des plus difficiles à gérer. Avec un déficit prévu de 15 milliards de DH, une augmentation des dépenses de 15,6% et une dette intérieure qui s'accroîtra, les considérations sociales avec toutes les charges qu'elles comportent risquent d'en payer les frais.


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