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Les questions embarrassantes des enfants
Publié dans Finances news le 06 - 07 - 2006

* Les mamans marocaines restent souvent sur la défensive quand leurs enfants leur posent des questions embarrassantes.
* Dieu reste parmi les grandes énigmes qui taraudent l’esprit des enfants.
Quand on est parent, on n’échappe pas éternellement aux questions, souvent embarrassantes, des enfants. Et très souvent, les parents réagissent de manière agressive, tout simplement par
embarras. C’est que les petits bout-de-choux posent des questions invraisemblables pour un adulte, alors qu’elles sont tout à fait au diapason avec le raisonnement de l’enfant à un âge donné. C’est en général entre 2 et 4 ans que commence la cascade des « pourquoi et comment » que posent les enfants à leurs parents. Une période qui correspond à un éveil et une curiosité tout à fait normale chez l’enfant et qui se manifeste par des questions allant des oiseaux à la lune en passant par la mort, Dieu et la maternité. Hélas au Maroc, l’on peut constater que dans les familles dominent les Hchouma et l’indifférence quant aux interrogations des enfants. Réprimant ainsi le développement d’un esprit critique et éveillé. Alors que dans les ouvrages sur l‘éducation des enfants, la première réaction qu’il faut avoir est de féliciter l’enfant pour cet intérêt qu’il porte à son environnement.
Sanae, mère d’un jeune garçon de huit ans, commence à appréhender les questions de son fils qui s’intéresse de plus en plus à la différence entre l’anatomie de l’homme et celle de la femme. Alors quand son fils vient lui poser la question, elle le blâme et le somme de ne plus poser pareilles questions. Une attitude répréhensible mais qui révèle que chez nous, l’éducation des enfants obéit toujours au modèle archaïque.
Sanae n’est pas un cas unique. En général, les enfants de cet âge sont très proches de leur maman qui reste leur première source d’information. Nadia est elle aussi maman d’un garçonnet de 4 ans et demi. Non seulement elle panique à l’idée que son enfant lui pose des questions embarrassantes, notamment sur la relation entre papa et maman, mais en plus, elle ne sait pas comment s’y prendre. «Je ne saurai répondre de manière qui correspond à son âge. Je suis sûre que je serai très évasive !». Eh oui, quand votre enfant vous demande si l’on trouve la graine qui fait les bébés au supermarché, l’explication peut s’avérer très longue et compliquée à force de faire des tours et des détours pour ne pas lui parler de choses qui ne sont pas de son âge pouvant le heurter. En plus, dès qu’il s’agit de sexualité, les enfants, naïfs mais pas bêtes, peuvent déceler l’embarras des parents et commencent à poser des questions malicieuses. Certains en font même un sport et c'est à croire qu'ils s'échangent les questions en classe. Et effectivement, quand les parents n’assouvissent pas la curiosité de l’enfant, il va chercher ailleurs des explications. Et cela peut s’avérer dangereux, car que ce soit la bonne, les camarades de classe ou autres, il est plus prudent de rester la principale source d’information de l’enfant pour éviter qu’il n’apprenne des choses fausses ou bien déplacées.
Bizarrement, au Maroc, l’on peut constater que ce sont souvent les grands-parents qui prennent le relais des parents, certainement avec le recul et l’expérience, ils maîtrisent mieux cette curiosité débordante des enfants et ont cette patience de prendre le temps de répondre par des mots simples et faciles aux interrogations des jeunes.
Dieu, la grande énigme
Ce n’est pas toujours facile de répondre aux questions des enfants, surtout lorsqu’ils posent des questions sur Dieu. Est-il homme ou femme, où habite-t-il ? Pourquoi on ne le voit pas ? Dans une société comme la nôtre, la religion est tabou quand il s’agit du Créateur.
Pourtant, c’est l’une des questions à laquelle il est facile de répondre comme nous l’explique M. B. parent d’une fillette de 12 ans. « Je lui explique que ce n’est pas un être mais celui qui nous a créés et qu’il est doté d’un pouvoir magnifique. Et si on ne le voit pas il est toujours là pour nous protéger. J’essaye de l'encourager à prier Dieu avec ses propres mots en lui expliquant qu’il nous aime et exauce tous nos vœux ». Cela dit, c’est une question terrible, car il ne faut pas se tromper de mots pour expliquer le plus simplement possible ce qu’est Dieu pour nous, sans se perdre dans des explications théologiques, du chinois pour un enfant en bas âge. Un jour, lorsque l’enfant aura la capacité de comprendre des notions plus abstraites, les parents pourront avoir une discussion plus complète et plus sereine avec lui. Encore faut-il qu’ils aient le bagage culturel nécessaire pour ce faire.


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