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ONA reprend du poil de la bête
Publié dans Finances news le 15 - 11 - 2007


* L’action ONA redore son blason en Bourse.
* La batterie de mesures déployées par le nouveau management du groupe est en train de porter ses fruits.
Les analystes de la place sont unanimes : le groupe ONA reprend du poil de la bête et affiche des perspectives très prometteuses. Toutes les notes de recherches publiées récemment par les sociétés de Bourse de la place recommandent le titre du premier groupe privé du Royaume à l’achat. Et même chez les boursicoteurs, il semble que l’action ONA revient en grâce depuis quelques mois (voir graphe ci-contre). Normal : «le marché anticipe une forte amélioration de la performance à fin 2007 et sanctionne positivement la stratégie du groupe déclinée en 2006 avec pour objectif de conjuguer croissance et redressement de la rentabilité», explique un analyste de la place. Et d’ajouter que «l’ONA peut se vanter aujourd’hui d’avoir gommé la décote de holding qui définit l’écart négatif existant entre son actif net réévalué et sa capitalisation boursière». Déjà, à fin 2006, celle-ci fut, en effet, transformée en surcote de +5,8%. À l’heure où nous mettions sous presse, le titre s’échangeant à 1.625 DH présentait une surcote de plus de 14%. Qu’est-ce qui explique donc cet engouement pour cette valeur? Comment se traduiront réellement les anticipations des investisseurs? Et quels en sont les indicateurs les plus palpables?
Repositionnement
Il faut savoir qu’au lendemain de l’arrivée de Saâd Bendidi à la tête du groupe, une batterie de mesures ont été déployées. Les premières retombées se sont fait ressentir dès 2006. Le groupe a pris la ferme décision de se débarrasser de ses filiales de petite taille en se désengageant de certaines activités non rentables et ne présentant pas de taille critique telle celle du fabricant de produits de la mer Marost (le coût de la liquidation a dépassé les 100 MDH). Il a appliqué à la lettre la philosophie d’un opérateur multipolaire et actionnaire majoritaire, ce qui s’est traduit par la cession des 49% que détenait le groupe dans Axa Assurance Maroc, avec une plus-value importante qui s’est chiffrée, selon les déclarations du management du holding, à plus de 670 millions de dirhams. L’ONA a préféré également voler de ses propres ailes dans la grande distribution en annonçant son divorce avec le groupe français Auchan qui revendiquait la cogestion.
On relève, dans un autre registre, la montée en puissance des nouveaux métiers dits «relais de croissance» et incarnés principalement dans les télécoms par Wana et dans l’énergie et l’environnement par Nareva et ses principales filiales Amensous et Amitech, recapitalisées en 2006. À ce titre, le troisième opérateur télécoms du pays, Wana, ambitionne d’atteindre les 15% des parts de marché d’ici 2010 et entend, selon les déclarations de Saâd Bendidi lors de la présentation des résultats semestriels du groupe, sortir du rouge incessamment avec un retour à l’équilibre dans les trois prochaines années. De plus, une plus forte impulsion a été donnée à certains métiers traditionnels, et ce aussi bien par voie de croissance interne (Marjane, Acima, Wafassurance…) qu’externe (Cosumar, Lesieur Cristal). Des filiales comme Attijariwafa bank ont même excellé sur les deux plans avec le rachat de la Banque du Sud en Tunisie, la Banque Sénégalo-Tunisienne à Dakar ou encore la Compagnie Bancaire de l’Afrique Occidentale (CBAO pour les plus intimes) au Sénégal et une forte conquête commerciale sur le marché marocain. Ceci sans compter les pourparlers menés actuellement avec les autorités libyennes pour un éventuel rachat de la banque Al Wahda. Des négociations pour l’acquisition d’une banque congolaise seraient aussi, selon une source proche du dossier, en cours de finalisation.
À cela s’ajoute un repositionnement sur les métiers de base. Le holding a initié des plans volontaristes de redressement dans certaines filiales alors en difficulté, à l’instar de celui appliqué à l’activité des mines et qui a porté notamment sur la cession de certaines filiales bien que déficitaires. Le retour en force du holding Managem en est la parfaite illustration. Le groupe minier a en effet réalisé un bénéfice consolidé de 44 MDH en 2006 contre -239 MDH, deux ans auparavant. Quant à Marona, qui opère dans la pêche, elle a vu un nouveau management débarquer en 2006 et s’est vu imposer un plan de rationalisation des coûts et de dimensionnement de sa flotte. L’immobilier quant à lui est en passe de devenir une véritable vache à lait pour le groupe, grâce notamment à des partenariats avec des acteurs de référence tels que l’Émirati Emaar avec lequel le groupe s’est associé pour la réalisation de projets touristiques de grande envergure (Amenkis, Bahia Bouznika…).
Synergies
En outre, une politique de réallocation optimisée des cash flows entre filiales présentant des excédents de fonds propres et d’autres en phase de forte croissance, a été mise en œuvre par le management du groupe. Entre 2005 et 2006, à titre d’exemple, ce sont pas moins de 800 MDH qui ont été remontés en dividendes exceptionnels et le mouvement ne risque pas de s’estomper de sitôt. Cette stratégie réactive permet ainsi d’optimiser les fonds propres alloués à chaque métier et, par ricochet, d’en optimiser le rendement.
Last but not least, il y a l’exploitation des synergies entre les participations, notamment en matière d’achats mutualisés, dont les retombées en 2006 se sont chiffrées à plus de 60 MDH. Celles-ci, à en croire les analystes de la place, seraient encore plus imposantes en 2007. Résultat des courses : l’ONA ne ressemble plus au conglomérat éclaté qu’il fut durant les deux dernières décennies, sans véritables synergies entre ses métiers et dépourvu d’un plan ambitieux avec des objectifs clairs de rentabilité. Chose qui n’a pas manqué de redorer son blason à la cote et redonner confiance aux investisseurs quant à sa capacité à générer des bénéfices.


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