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Douaâ Benyahya, la spontanéité à volonté
Publié dans Finances news le 19 - 12 - 2007

Une enfance très très joyeuse, ça se voit chez une personne et c’est le cas de Douaâ Benyahya, le Directeur Communication du Group Accor Maroc. Cinquième d’une famille de six enfants, elle est choyée par ses parents et ses trois sœurs et son frère, nés avant elle. Le tout dernier lui ravit un peu la vedette, mais disons que dans un cocon familial où règne la joie de vivre, ses parents la couvent d’amour.
Choyée mais pas gâtée. Feu son père, un homme rigoureux, patriarcal, veillait au grain. «Il était très strict sur les principes de base comme la scolarité, nos façons de nous habiller, notre éducation et, pourtant, avec moi, il a décroché son tablier de papa et nous nous sommes liés d’une amitié et d’une grande complicité. Son objectif dans la vie était de nous faire plaisir».
Quand elle décroche son Baccalauréat sciences économiques et sociales au Lycée Lyautey, elle annonce à son père qu’elle veut faire carrière dans la Com; le refus de ce dernier est catégorique. Lui-même ancien de HEC Paris, la communication pour lui c’est comme faire carrière dans le théâtre. Or, il voulait que sa fille suive une formation «sérieuse», qui ait des débouchés concrets, comme les études de commerce ou de gestion d’entreprises pour assurer son avenir.
Daouaâ obtempère. De 1998 à 2000, elle suit un BTS Comptabilité gestion au Lycée Passy Saint-Honoré à Paris, France.
Elle intègre juste après, l’Ecole de communication - publicité à SUP de PUB (groupe INSEEC) à Paris. Avide de savoir et voulant cerner au mieux ce métier, elle suit une formation en option stratégie et enchaîne avec une formation en option relations publiques / presse.
Durant ses études, elle enchaîne les expériences professionnelles chez OTIS France d’abord en tant qu’assistante comptable, puis à Casablanca chez Orient Negoce au service Marketing (import et export).
De mai à juin 2001, elle rejoint l’équipe d’EURO RSCG WORKS en tant que chef de publicité au département de coordination internationale sur le budget Citroën, après avoir travaillé au service Media à la connection. La même année, de passage à Casablanca, elle s’exerce au métier de chef de pub à KLEM EURO RSCG, puis fait un passage chez ALIF COMMUNICATION dans relations publiques / presse.
Elle entame son expérience professionnelle au Parfums Givenchy (société du groupe LVMH) en tant qu’attachée de presse France et Internationale. «C’était une très belle expérience. On découvre la vie du parfum de A à Z et surtout comment les goûts de la clientèle diffèrent d’une région à l’autre et d’un pays à l’autre». Elle travaillera également pendant un an à l’agence Véronique Lopez, toujours en tant qu’attachée de presse au développement International avec pour responsabilité la gestion d’une partie des budgets, notamment ceux de Roche Bobois, Hédiard, L'Hotel, Noël, Pierre Frey, Pronuptia…
«Aujourd’hui, je suis très reconnaissante à l’égard de mon père, car la formation en gestion que j’ai suivie m’a beaucoup servi dans mon métier de la Com».
Situation stable à Paris, un grand cercle d’amitiés, Douaâ Benyahya pouvait facilement poursuivre sa carrière en France. Mais, voilà, un jour le déclic.
«Rentrer au Maroc ou rester à jamais en France ? C’est la question que je m’étais posée. Et quand on vit dans un système, on y est formaté et c’est ce qui commençait à m’arriver. Ce n’était pas ça».
Se retrouver, retrouver sa famille, ses amis, mais surtout un pays qu’elle aime et qui lui a tant donné, la décision de Douaâ de regagner la mère partie est sans appel.
En 2003, elle rejoint donc sa famille à Casablanca.
«Je n’ai pas mal vécu mon retour au pays. J’ai retrouvé ma famille, mes amis et surtout c’est à cette époque que j’ai rejoint le groupe Accor».
Il se trouvait qu’à l’époque la personne en charge de la Com du groupe était sur le départ; Douaâ envoie alors son CV. Elle passe un premier entretien avec Marc Thépot, le Président du Groupe, un deuxième rendez-vous, puis un troisième avant de rejoindre le groupe en décembre 2003 en tant que responsable communication.
Depuis septembre 2005, elle est nommée Directeur de la Communication.
Quatre ans et demi au sein du groupe, elle gagne l’estime des personnes avec lesquelles elle travaille, mais surtout des journalistes. Et ce grâce à sa rigueur, son sérieux mais aussi sa patience et sa sociabilité.
«Le métier est très passionnant avec le relationnel et son contenu varié. On est loin de la routine. Chaque action nécessite d’être «très» à l’écoute du marché pour y adapter sa communication».
Elle estime que pour réussir dans ce métier, outre la passion, il faut être rigoureux, organisé et sérieux à la fois. «Nous avons un rôle d’ambassadeur, en qualité de vecteur de l’image de l’entreprise dans laquelle nous travaillons».
Elle est tellement spontanée et sociable que le courant passe automatiquement avec elle. D’ailleurs, elle reconnaît que les meilleurs moments de son travail c’est quand elle est en compagnie de journalistes.
Les relations humaines, elle y accorde beaucoup d’importance. Que ce soit la famille qui lui est vitale ou l’amitié qui lui est sacrée, Douaâ Benyahya est résolument un être très attachant.
Et associative par la même occasion, puisque, malgré une charge de travail très prenante, et une grande responsabilité, l’image du Groupe reposant sur ses épaules, elle est membre actif de l’association SOS autisme.
«J’aime cette association parce qu’elle est gérée au quotidien par des personnes impliquées, des parents d’enfants autistes. Là où on est impliqué, on agit mieux».
Le travail dans le milieu du tourisme lui permet de joindre l’utile à l’agréable. Ainsi, elle voyage beaucoup. Le voyage est l’un de ses hobbies avec la lecture.
«J’aime lire Marc Levy. La lecture permet de s’évader dans un autre monde».
À 27 ans, Douaâ Benyahya a une énorme responsabilité au sein du groupe Accor. «C’est le premier Groupe hôtelier au Maroc. Le challenge est grand, mais j’ai cette chance d’appartenir à ce groupe et je vis le challenge avec beaucoup de passion. Il me semble que l’ambition est le facteur de succès dans ce métier».


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