Bel exemple que celui que vient de donner le Groupe ONA. Pas en termes de gestion des ressources humaines, mais plutôt en matière de communication. En effet, sitôt prise la décision de limoger le désormais ex-PDG du holding, Saad Bendidi, linformation a été rendue publique et le nom du nouveau PDG annoncé. Lon appréciera surtout la stratégie de communication transparente qui a suivi ce fait majeur. Le management a fait preuve dune rare disponibilité, répondant clairement, et surtout sans se faire prier, aux nombreuses questions des journalistes que nous sommes. Loin de nous lidée de les encenser. Mais force est de reconnaître que dans ce marché financier où lon peine à recueillir ne serait-ce quune bribe dinformation, une telle démarche semble relever du miracle. Cest dire quune telle initiative nest point anodine et doit servir dexemple. Car elle nous permet non seulement de disposer de la bonne information, la vraie, mais cela évite surtout à lONA les désagréments de la rumeur, des conjectures et autres mauvaises interprétations. Ce qui nest pas forcément bon pour une structure cotée. Et visiblement, ce qui sest passé avec le départ de Oudghiri, notamment le silence qui a entouré sa démission forcée et, de ce fait, enfoncé le clou de la suspicion qui entourait le Groupe, a été une mauvaise expérience dont le management a su tirer les bons enseignements. Néanmoins, cette réactivité et cette transparence dans la communication ne doivent pas être des initiatives de circonstance. Elles doivent sinscrire dans la continuité et ne guère se coller à lactualité du Groupe. Autrement dit, ces responsables qui, aujourdhui, on fait preuve douverture et de disponibilité envers les journalistes, doivent ériger cette démarche en principe de base. Pour que nos demandes dinformation ne sarrêtent pas en permanence aux oreilles de leurs secrétaires.