Achraf_Hakimi Un choix clair En direct sur Instagram, Sergio Ramos n'a pas hésité. Interrogé par un supporter sur le prochain Ballon d'Or, l'ex-capitaine du Real Madrid a répondu sans détour : « Mi hermano. Le Ballon d'Or, c'est pour Hakimi. » Une sortie qui a immédiatement fait réagir, tant il est rare de voir un latéral droit cité parmi les prétendants au trophée suprême. Plus qu'une amitié Entre Ramos et Hakimi, le respect est ancien. Les deux hommes se sont côtoyés à Madrid avant de se retrouver brièvement au PSG. « Mon frère », dit l'Espagnol, comme pour rappeler le lien personnel qui unit les deux défenseurs. Mais derrière l'affection, il y a aussi la conviction que le Marocain a tout pour marquer son époque. Un poste rarement récompensé Le message est fort : les défenseurs offensifs restent les grands oubliés du Ballon d'Or. Dans l'histoire, seuls Cannavaro (2006), Beckenbauer (1972, 1976) ou encore Sammer (1996) sont parvenus à briser l'hégémonie des attaquants et meneurs de jeu. Ramos, en citant Hakimi, met en lumière l'impact considérable d'un latéral moderne capable de changer le cours d'un match par ses courses, ses centres et ses buts. Hakimi, symbole d'une nouvelle génération Depuis son explosion au Borussia Dortmund puis à l'Inter, et désormais au PSG, Achraf Hakimi s'est imposé comme l'un des meilleurs à son poste. Avec le Maroc, il a porté les Lions de l'Atlas jusqu'aux demi-finales historiques de la Coupe du monde 2022, devenant un véritable ambassadeur de l'Afrique sur la scène mondiale. En affichant publiquement son soutien, Ramos ne lance pas seulement un message d'amitié : il rappelle que le Ballon d'Or pourrait, un jour, couronner un joueur défensif hors norme. Et pour lui, le nom est tout trouvé : Hakimi.