Le Grand Barrage de la Renaissance (GERD), d'un coût de 4,2 milliards de dollars, doté d'une capacité de 74 milliards de mètres cubes d'eau et d'une capacité de production de 5150 mégawatts, devrait réorganiser les rapports dans les pays du bassin du Nil, notamment entre l'Ethiopie, l'Egypte et le Soudan. La cérémonie d'inauguration s'est déroulée en présence d'Ismaïl Omar Guelleh, président de Djibouti, de Salva Kiir Mayardit, président du Soudan du Sud, du président somalien Hassan Sheikh Mohamud, du dirigeant kenyan William Samoei Ruto, de Mia Amor Mottley, première ministre de la Barbade, et de Russell Mmiso Dlamini, premier ministre d'Eswatini. Etaient également présents Mahmoud Ali Youssouf, président de la Commission de l'Union africaine, et Claver Gatete, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA). S'exprimant lors de l'inauguration, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a une fois de plus réaffirmé que l'intention de son pays était de ne nuire à aucun de ses voisins et a souligné que le barrage était axé sur le redressement des économies et l'amélioration de la qualité de vie des populations de la Corne de l'Afrique. Il a déclaré que le projet avait été entièrement financé par des sources nationales, le crowdsourcing, des levées de fonds internes, des ventes d'obligations et les contributions salariales des employés.