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Brahim Fassi Fihri, un intérêt soutenu pour les relations internationales
Publié dans Finances news le 29 - 08 - 2008

Malgré son jeune âge, Brahim Fassi Fihri, le Président de l’Institut Amadeus, est bien déterminé à mener à bien l’activité de l’Institut. Ce dernier, créé en juin dernier, a déjà marqué un bon point à son actif avec la tenue de plusieurs tables-rondes réussies, notamment sur l’Open-Sky et le Projet d’Union pour la Méditerranée.
Mais ce que beaucoup ne savent pas c’est qu’Amadeus ne date pas d’hier, et n’est originaire de nulle part, mais bien de l’époque où Brahim et ses camarades étaient étudiants en Sciences Politiques. «En effet, ce groupe d’étudiants avait créé une association qui avait pour ambition de contribuer à la compréhension du Processus de Barcelone.
L’Association a tenu des tables-rondes à Montréal et à Paris. Une fois les études terminées, nous avons décidé d’aller plus loin dans notre démarche et de creuser l’idée que nous pouvions apporter une modeste mais réelle valeur ajoutée au développement de notre pays».
Ces jeunes sont animés de cette volonté de faire bouger les choses, d’apporter un nouveau souffle à l’espace de débat au Maroc. «Nous avons apporté une certaine fraicheur pour traiter de sujets importants largement sous-étudiés». Ce qui semble a priori réussi vu la qualité des intervenants de leurs évènements. L’ambition ne s’arrête pas en si bon chemin. En octobre, une table-ronde sera organisée par Amadeus sur l’abstentionnisme politique. Et les 26, 27 et 28 novembre seront organisés les MEDays à Tanger, une sorte de mini Davos, un melting pot auquel quelque 400 participants sont attendus pour débattre de plusieurs thèmes, allant du politique à l’économique.
Tous ces sujets ne sont pas étrangers à Brahim Fassi Fihri. Très jeune, l’aîné de deux frères est «tombé dans la marmite». «Très petit, j’avais mon mot à dire. Enfant actif et curieux, j’ai été responsabilisé très tôt». Né de père évoluant dans les relations internationales et qui n’est autre que l’actuel ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, et d’une mère architecte-designer et peintre, Brahim Fassi Fihri était prédestiné à une autre voie.
«Après un Bac S au Lycée Descartes à Rabat, je rejoins Paris pour faire les prépa HEC. Ma famille voulait que je fasse carrière dans le monde des affaires».
Mais trois mois plus tard, le jeune étudiant n’est pas très motivé pour cette branche et décide de son propre chef de changer de matière. «Certes, j’avais un Bac Scientifique mais cela n’empêche que j’avais d’excellentes notes en Histoire. L’Histoire me passionnait». C’est ainsi qu’il optera pour Sciences Po, ce qui le conduira à Montréal pour suivre une formation très soutenue. Une fois diplômé, il revient à Paris. «À Montréal, nous avions droit à des études plus pratiques que théoriques. C’était très intéressant, mais à Paris, culturellement et politiquement, je me sentais plus épanoui».
Une de ses activités favorites était de se rendre à l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI). «Notre groupe caressait l’espoir de voir naître une structure similaire au Maroc, d’où Amadeus».
Vers fin 2007, Brahim Fassi Fihri rejoint définitivement le Maroc avec un noyau dur qui deviendra plus tard l’équipe dirigeante d’Amadeus. «Seuls les plus motivés et porteurs d’idées de renouveau sont restés. Et nous avons passé six mois à préparer la naissance de l’Institut. C’est l’initiative d’un groupe de jeunes et non pas uniquement la mienne». Six mois donc d’un travail acharné pour accoucher d’un concept solide et consacrer une légitimité assurée par un comité scientifique constitué de grandes personnalités. Soutenus par la BP et l’OCP, les membres dirigeants n’avaient plus d’excuse !
Son entourage, bien que réticent dans un premier temps, finit par accepter le choix de Brahim. «Je n’ai pas totalement coupé les cordons avec mes parents, mais je suis complètement indépendant dans mes choix».
Le Projet de l’Union pour la Méditerranée vient alors à point nommé pour entrer de plain-pied et se frayer une place sur la scène nationale. «Même s’il est encore tôt pour faire un bilan, je peux m’avancer et certifier que nous avons gagné notre légitimité grâce à notre approche sérieuse et à notre nouvelle vision des choses».
Il est d’ailleurs aisé de noter que les débats étaient loin de la langue de bois habituelle. Et la qualité des intervenants témoignait d’une organisation sérieuse et bien ficelée.
«Je travaille 12h par jour et tout ce temps est entièrement consacré à Amadeus. Mais ce qui est réconfortant c’est que nous sommes tous animés par cette même ambition d’apporter notre contribution».
Une question plus particulière lui tient à cœur, il s’agit de l’intégrité territoriale. «Ça me touche comme c’est le cas pour tous les Marocains, alors j’essaye d’apporter ne serait-ce qu’une infime contribution pour défendre la cause nationale. Ainsi, l’ambition d’Amadeus est de convaincre du bien fondé du projet d’autonomie du Sahara. Et pour cela, les membres de l’Institut détiennent de solides arguments. «Il faut être convaincu pour convaincre et je le suis parfaitement !».
Brahim Fassi Fihri a également la fibre… féministe ; d’ailleurs, au sein d’Amadeus, ils sont autant de femmes que d’hommes. «Le Code de la famille consolide la démocratie et cela on le doit à SM le Roi».
Dynamique, méticuleux et ambitieux, Brahim Fassi Fihri ne semble pas être intéressé par une carrière politique. En tout cas, pas actuellement car la scène politique semble sclérosée. Il a choisi une autre voie pour participer à ce Maroc en mouvement. Et il est plus que jamais déterminé à aller de l’avant.


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