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La femme et la politique (Partie I) : Le système des quotas a montré ses limites
Publié dans Finances news le 04 - 09 - 2008

* Malgré l’avènement du Code de la famille, tous les aspects de la vie d’une femme ne se sont pas forcément améliorés.
* Des poches de résistance persistent, notamment sur le plan politique.
* Avis de Bassima Haqqaoui, parlementaire et membre du Secrétariat général du PJD.
Le nouveau Code de la famille a été adopté à l’unanimité par les députés le 23 janvier 2003 et est entré en vigueur le 4 février 2004. Augurant ainsi de l’avènement d’une société de progrès et de prospérité où les femmes recouvreront leurs droits et devoirs. Plus de quatre années après, quel a été l’impact de ce Code sur la situation de la femme dans le champ politique marocain ? A-t-il créé un environnement propice au renforcement du rôle de la femme dans la vie politique marocaine ?
Si l’on se contente de la composition du Gouvernement actuel et du nombre de femmes y occupant le poste de ministre ou de secrétaire d’Etat, alors la réponse est a priori oui.
Et pourtant, ce n’est nullement l’avis des militantes politiques qui estiment que le Code à lui seul ne saurait améliorer le rendement politique «féminin».
Bassima Haqqaoui, parlementaire et membre du secrétariat général du PJD est également de cet avis : «J’ai travaillé sur le Code de la famille sur deux plans : associatif et politique. Ce Code a été employé plus comme un joker politique qu’un ensemble de lois à même d’améliorer la condition sociale et culturelle féminine. Sur le plan politique, il n’a pas réellement pour vocation de booster le travail de la femme sur la scène politique».
Ainsi, c’est une illusion de croire qu’une fois la femme ayant recouvré tous ses droits, son rôle politique se verrait renforcé. Ce n’est pas une condition sine qua non, il existe même un grand clivage entre les deux, bien qu’il existe une raison de cause à effets entre les deux.
En effet, la logique voudrait qu’une femme jouissant pleinement de ses droits dans la société, ait inéluctablement le même bénéfice au sein d’un parti politique. Dans la réalité, il n’en est rien. D’ailleurs, le système des quotas a été adopté justement pour forcer la main aux partis à avoir plus de femmes sur les listes électorales, par exemple. Ce système a été adopté pour les législatives de 2002, soit deux années avant l’avènement du Code de la famille. Et il a été reconduit pour les législatives de 2007, mais toujours avec les mêmes résultats mitigés de 2002.
«Le système des quotas adopté en 2002 voulait marquer une phase de transition vers une présence féminine plus importante et plus active sur le champ politique. Une transition qui n’a pas eu lieu, puisque pour les législatives de 2007, il a encore été question de ce système pour garantir un plus grand accès des femmes aux listes électorales. Et encore ! Les partis politiques n’ont pas eu le courage d’inscrire des femmes sur les listes locales. De même que toutes les militantes ne se sont pas retrouvées au Parlement, toutes les femmes au Parlement ne sont pas forcément des militantes», poursuit Bassima Haqqaoui.
En fait, le système des quotas a ouvert la porte aux spéculations et au clientélisme concernant les femmes qui figureraient sur les listes électorales. Ce ne sont pas souvent les plus méritantes qui ont été sélectionnées. La transparence et le courage politique n’y étaient pas à 100 %. Et le mérite n’était pas le seul critère de sélection.
Pour Bassima Haqqaoui, le mécanisme des quotas a prouvé ses limites et s’est trouvé dépassé vu les objectifs qu’il visait. Faudrait-il pour autant adopter un autre système ? Pas forcément. Selon cette militante du PJD, il ne suffit pas d’adopter des lois pour améliorer la condition féminine. Puisqu’il reste encore un grand travail à faire au niveau de la société et des partis politiques pour créer un environnement propice à la femme. C’est toute une mentalité qu’il faut changer et surtout se doter de courage pour le faire.
Au niveau du PJD, ce chantier est largement en cours. Puisque les instances dirigeantes du parti ont opté pour une égalité des chances entre hommes et femmes pour briguer les postes importants.
Cela dit, des obstacles culturels persistent mais qu’il faut dépasser progressivement pour rétablir la femme dans son droit d’acteur politique à part entière.


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