Le dirham s'apprécie de 0,6% face à l'euro du 2 au 7 mai (BAM)    Partenariats stratégiques maroco-chinois pour renforcer la coopération industrielle et financière    L'Afrique a-t-elle une place dans la nouvelle route des Indes ? Décryptage avec Yasmina Asrarguis    Le nouveau livre percutant de Xavier Driencourt sur les relations franco-algériennes : une radioscopie sans fard d'un face-à-face toxique et inégal    Mikel Arteta accélère le dossier Bilal El Khannouss    Botola D1 / J30 : Ce soir, le lever des dernières incertitudes de la saison 24-25 !    Liga / J35 : Ce dimanche, un après-midi de Clasico !    25 blessés au stade de Hambourg après la célébration de la promotion en Bundesliga    Amethis. Un nouveau directeur des investissements au bureau de Casablanca    Maroc–Mauritanie : une synergie sahélo-africaine au service des échanges intercontinentaux    Comment le Maroc, grâce à la Coupe du monde 2030, est devenu le fer de lance d'un arrimage transméditerranéen et catalyseur d'un arc ferroviaire atlantique euro-africain    Donald Trump salue des avancées majeures dans les négociations commerciales avec la Chine    Donald Trump signe un décret établissant « l'auto-expulsion » des illégaux    Plus de 160.000 personnes confinées en Catalogne en raison d'un nuage toxique de chlore    Plus de 50 millions de personnes en Afrique de l'Ouest et du Centre risquent la famine, avertit l'ONU    Le Belem, voilier légendaire du 19è siècle, fait escale à Tanger    USA: le secrétaire au Trésor demande le relèvement du plafond de la dette fédérale    L'Egyptien Ahmed Wadi dévoile les contours de l'implantation de sa plateforme de tontine en ligne « Daret » au Maroc    Marketplace. Alibaba avance encore ses pions au Maroc    Le Caire: Le Trophée de la meilleure Nation de tennis en Afrique remis au Maroc pour la 7è année consécutive    Liverpool : Arne Slot évoque Hakimi en parlant du successeur d'Alexander-Arnold    Cristiano Ronaldo pose ses conditions pour rester à Al-Nassr    Le Club des magistrats du Maroc s'apprête à renouveler ses instances dirigeantes lors d'un congrès national à Rabat    Près de 6 918 comprimés psychotropes saisis à Oujda : un couple interpellé    Formation professionnelle : la Mauritanie souhaite bénéficier davantage de l'expérience marocaine    Températures prévues pour le lundi 12 mai 2025    L'AFD annonce des investissements de 150 millions d'euros au Sahara    MAGAZINE : Mohamed Choubi, la mort ne ment pas    Polisario : Depuis Tindouf, des appels au départ de Brahim Ghali    Riyad : le Maroc prend part au Forum de dialogue des villes arabo-européennes    Después del Foro Económico Marruecos-Mauritania, se espera la llegada de inversores argelinos a Nuakchot    Mauritania : Ould El Ghazouani receives the Speaker of Morocco's Lower House    Nasser Zefzafi autorisé à visiter son père malade à Al Hoceima    Trêve entre l'Inde et le Pakistan sous médiation américaine : Washington annonce un accord de cessez-le-feu et le lancement d'un dialogue global    Cinéma d'animation et jeu vidéo : le grand croisement au FICAM    Le Pavillon Temporaire : un nouveau chapitre s'ouvre au Jardin Majorelle    «7 Scènes de ménage» débarque au Mégarama Casablanca    L'espace aérien marocain    Le Maroc honore de manière exemplaire ses engagements financiers aux Nations unies, au milieu d'un marasme financier dans un contexte budgétaire tendu    Biennale de Venise : SM le Roi a accordé à la culture et aux arts la place qui leur échoit dans un Maroc moderne (Mehdi Qotbi)    Mondial de Beach soccer : Le Sénégal lorgne la finale cet après-midi    Le Directeur Général de l'AFD en visite dans les provinces du Sud    Le temps qu'il fera ce samedi 10 mai 2025    Le Président mauritanien reçoit le président de la Chambre des représentants    Signature d'une convention-cadre entre l'Académie du Royaume et la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé    Caftan Week : La jeunesse taille sa place dans la haute couture marocaine    Revue de presse de ce samedi 10 mai 2025    Le régime algérien interdit aux professeurs d'histoire de s'exprimer dans les médias étrangers sans autorisation préalable : peur du passé ?    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Marché Boursier : Est-ce le début de la fin ?
Publié dans Finances news le 11 - 09 - 2008

* Après cinq longues années de hausse continue, le marché boursier entre dans une dure phase de correction.
* Le Masi a perdu en seulement trois séances de cotation quelque 4 points, ramenant sa performance annuelle sous les 6%. Plus de 24 milliards de dirhams sont partis en fumée !
* Cherté de la place et retrait massif des investisseurs étrangers sont les deux raisons invoquées par les professionnels du marché pour expliquer la situation actuelle.
Le marché se casse la gueule. Et cette fois-ci, c’est la bonne. Entre la séance du lundi et celle du mercredi, l’indice de toutes les valeurs cotées a perdu plus de 4 points, ramenant sa performance annuelle à moins de 6%. Lundi, ce sont pas moins de 47 valeurs qui ont baissé, contre seulement 5 valeurs en hausse. Le Masi a perdu 2,07% en cours de séance (vers 13 heures), avant de se reprendre pour clôturer sur une contre-performance de 1,71%. Même scénario le jour suivant. Tiré vers le bas par quelque 30 valeurs, dont une bonne partie de big caps, le Masi perd près de 1%. À l’heure où nous mettions sous presse, mercredi dans l’après-midi, le Masi affichait une perte de l’ordre de 0,94% et sa performance annuelle tournait autour de 5,64%. Au total, ce sont plus de 24 milliards de dirhams de capitalisation qui sont partis en fumée… En seulement trois jours de cotation !
Est-ce le début de la fin ? Qu’est-ce qui a déclenché ce fort mouvement de correction ?
«C’est une baisse attendue depuis longtemps. Une sorte de baisse technique après une longue série de saisons haussières», explique M’hamed Skalli, Président Directeur Général de Dar Tawfir.
Même son de cloche chez la nouvelle coqueluche du secteur, Integra Bourse. Wydade Wardi, analyste financier chez le broker tunisien, estime que «cette correction est une suite logique à la série de baisses qui a débuté en mars». Un avis partagé par le responsable analyse technique chez TPS FIN qui croit, pour sa part, que «l’accélération du cycle baissier était prévisible». Selon lui, tous les indicateurs techniques le prédisaient et ce depuis le 25 juin dernier. Le marché a en effet cassé, à cette date, le support sur lequel il rebondissait à chaque fois qu’il flanchait. «Nous avons su immédiatement, ce jour-là, que c’était la rupture définitive avec le canal haussier», martèle-t-il.
Trop cher, le marché flanche
Il faut dire, en effet, que cette situation de morosité dure depuis la mi-mars… Et elle n’a fait que s’accélérer ces jours-ci. En effet, la Bourse affichait le 13 mars une performance annuelle de 17,6%, soit son plus haut niveau de l’année. Depuis, les indices n’ont cessé de baisser et les petites hausses qui se sont produites n’ont pas réussi à renverser la tendance. Résultat : une croissance ramenée à moins de 10% en 8 mois (vers fin août).
Et cette fois-ci, ce n’est pas par manque de nouveau papier, comme on se plaît à le répéter. Depuis le début de l’année, en effet, il y a eu cinq nouvelles recrues à la cote casablancaise.
Même l’introduction en Bourse d’Alliances, portant sur un montant plus que respectable (2 milliards de dirhams), n’a pas pu redresser la situation. La valeur a certes gagné plus de 70% depuis sa première cotation le 17 juillet, mais cette évolution n’a eu aucun effet sur le marché.
«Le marché était comme un patient cliniquement mort. Le patient réclame aujourd’hui son droit et ne veut plus être maintenu en vie artificiellement», «métaphorise» Adnane Cherkaoui de TPS FIN. En effet, la place casablancaise a trop pris ces cinq dernières années. Et cela ne peut durer éternellement. Une correction est alors tout indiquée. Elle serait même salvatrice. Puisque elle aurait au moins le mérite de faire revenir le marché à des niveaux de valorisation on ne peut plus raisonnables. «La Bourse de Casablanca est très chère par rapport aux autres Bourse arabes et mondiales», estime en effet M’hamed Skalli. Le PER du marché casablancais (rapport entre les cours boursiers et les bénéfices par action) tourne actuellement autour de 28, selon les chiffres de l’agence Bloomberg. Il est de 18 à Bahrein, de 12 en Egypte et aux Emirats Arabes Unis et seulement de 8 en Turquie.
Des valeurs comme la CGI, Alliances, Addoha ou BMCE Bank traitent à des niveaux de Per assez exagérés. Et ce sont ces mêmes valeurs qui tirent aujourd’hui le marché vers le bas.
Des analystes de la place parlent également, pour expliquer la situation actuelle, du désengagement massif de quelques investisseurs étrangers. C’est le cas notamment de Wydade Wardi, qui pense que c’est la raison essentielle de la forte baisse de ces trois derniers jours. Selon elle, «le retrait massif de quelques zinzins étrangers aurait produit un effet d’entraînement sur les autres investisseurs de la place. Et le mouvement vendeur s’est déclench酻. Georges Soros serait d’ailleurs, selon quelques bruits de couloirs, le déclencheur de ce mouvement, et ce à travers des ventes massives qu’il a réalisées, à travers l’un de ses fonds, notamment sur le titre ONA.
Quid de l’avenir ?
Ceci étant, jusqu’où ira le marché ? Va-t-on revivre le même scénario que celui de l’année 1998 ou est-ce juste une correction passagère ?
Selon M’hamed Skalli, cette baisse est juste passagère. «D’ici la semaine prochaine, on aura tout oublié», martèle-t-il d’un air très optimiste. «La correction actuelle va dégonfler le marché et il redeviendra intéressant. Chose qui ne manquera pas d’attirer de nouveau les investisseurs», explique-t-il.
De plus, dit-il, «sur le marché, il n’y a pas que les grosses capitalisations (qui sont d’ailleurs à l’origine de la correction, Ndlr). Les gens se sont trop focalisés sur les big caps et ont délaissé les autres valeurs qui présentent d’énormes potentiels de croissance. Ce qui nous permet d’être sereins par rapport à l’avenir», ajoute-t-il.
Cet avis, même s’il est largement partagé, ne fait pas l’unanimité, et les opposants estiment que la Bourse clôturera l’année sur une note plutôt négative».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.