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Problèmes de couple : Faut surtout pas se murer dans le silence !
Publié dans Finances news le 12 - 02 - 2009

* Des remarques bénignes face à une situation envenimée, il n’y a qu’un pas pour mettre son couple en péril.
* Communication, affirmation de soi, crise de jalousie ou encore décalage intellectuel sont parmi les problèmes qui peuvent s’inviter dans la vie conjugale.
Dans la vie d’un couple tout n’est pas rose, le quotidien n’est pas uniquement meublé de «je t’aime» surtout que durant les premiers mois de mariage, certaines remarques bénignes peuvent rendre la vie dure aux partenaires. Et cela peut se produire sans que le couple ne l’ait vraiment voulu.
«Un couple peut aboutir à une situation bien envenimée, de différentes manières. Cela peut être le fruit de l’égoïsme de l’un ou de l’autre ou des deux partenaires, par entêtement, par l’irritation de l’un vis-à-vis des remarques de l’autre ou tout bonnement par exaspération de l’autre, qui ne cesse de faire les mêmes remarques alors que l’autre les juge bénignes ou inversement», explique Aboubakr Harakat, psychothérapeute – sexologue et thérapeute de couple.
Ou encore et souvent, par une différence de personnalités entre les partenaires. «Souvent, l’un des partenaires veut que l’autre lui ressemble, alors il se met à le corriger. C’est l’erreur que commettent souvent les partenaires qui considèrent les différences de l’autre comme «des défauts» qu’ils veulent absolument changer pour que leur époux ou épouse soit à leur image ou à l’image de l’idéal qu’ils se font de l’autre. Alors qu’il faut faire rencontrer les conceptions de chacun sans heurt pour construire la relation de couple», souligne Aboubakr Harakat. Or, on oublie souvent que lorsqu’on convole, on n’épouse pas un idéal, mais un être humain avec ses qualités et ses défauts, son vécu, ses expériences et son éducation. Forcément, lorsqu’on s’acharne à vouloir le changer, on aboutit souvent à des situations très tendues.
Mais le problème qui vient en tête des «pépins», hormis les problèmes d’ordre sexuel, que peut rencontrer un couple est bien la communication, non pas dans le sens de l’absence de cette dernière uniquement, mais surtout quand un couple parle mais ne s’écoute pas.
«Ce qu’un couple considère comme discussion peut s’avérer en fait des monologues en parallèle, dans la mesure où l’on se parle sans s’écouter. Alors chacun reste prisonnier de son schéma», poursuit le psychothérapeute qui préconise un dialogue constructif pour que chacun comprenne le point de vue de l’autre. Le pire dans notre société est que les partenaires qui entament une relation arrivent souvent avec cette idée de qui va mener le jeu, genre «Enhar Allowel Tay Mout El Mouch».
«Dans cette approche du couple, un des partenaires «hostilise» l’autre, dans ce sens où on le projette de manière hostile, donc forcément, ce qu’il va dire ne plaît pas et va être interprété de manière négative, comme une agression», ajoute Harakat.
Et c’est ainsi que d’agression en contre-agression, on entre dans une spirale qui hâpe vers le bas, vers la mésentente, vers le dysfonctionnement du couple. Ainsi, après les problèmes de communication, intervient le problème d’affirmation de soi.
Vient par la suite une autre sorte de problème qui peut être obsessionnel, notamment la jalousie et le doute. Quand l’un des partenaires pose la question de la confiance à son partenaire. Certes, ce problème peut être moins récurrent que les autres mais il est des plus délicats. Bien évidemment, parmi les autres soucis auxquels un couple doit faire face figure notamment le décalage intellectuel ou financier.
Alors, le conseil du spécialiste Aboubakr Harakat est qu’en pareil cas, il faudra discuter et si cela ne mène à rien, faire appel à un ami ou à un couple d’amis. Eh oui, il ne faut pas uniquement compter sur Cupidon pour régler les problèmes du couple mais bel et bien sur sa propre présence d’esprit. Sans pour autant étaler ses problèmes sur la place publique !
«Sinon, ça fait pléthore de points de vue et de conseils. Et comme on dit, les conseilleurs ne sont pas les payeurs, alors qu’il serait plus judicieux de s’en ouvrir à des personnes de référence qui peuvent apporter un regard, pas forcément neutre, mais extérieur», propose Harakat. Et si les amis ne parviennent pas à trouver une issue et surtout quand le couple est dans l’impasse, il est judicieux de faire appel à la thérapie de couple.
«Il faut consulter à partir du moment où on se rend compte qu’on discute mais sans arriver à un résultat sur un problème qui devient très récurrent. Donc, en situation de blocage et après avoir fait appel aux bons offices des amis, il faut penser consulter», estime Aboubakr Harakat.
Même si la thérapie de couple n’est pas une chose courante dans la société marocaine, le praticien a noté que c’est une pratique à laquelle font appel les couples qui ont entre 25 et 40 ans, qu’il s’agisse de problèmes d’ordre sexuel ou de problèmes de communication.
Et ce sont incontestablement les femmes qui initient la consultation de couple beaucoup plus que les hommes ; «ça ne veut pas dire que les hommes ne le font pas», défend le psychothérapeute.
Les chances de réussite d’une consultation dépendent essentiellement de l’engagement des deux partenaires. «Le thérapeute n’a pas une baguette magique, il essaye de permettre à chacun des deux partenaires de se mettre à la place de l’autre et de voir les choses et de les considérer de l’angle de vue de son partenaire et donc de lui permettre de relativiser et de comprendre un petit peu ce que voit l’autre et ce qu’il ressent. Le thérapeute n’est pas un médiateur, il est facilitateur, il n’est pas juge et il n’a pas à juger. Pour lui, l’essentiel est que les deux partenaires puissent se rapprocher et se rencontrer à un point donné. Bien sûr, en essayant de donner à chacun des deux partenaires à mieux définir sa vision du couple et ce qu’il attend de l’autre surtout, et ensuite de l’aider à faire les concessions nécessaires pour que les deux pièces du couple puissent s’emboîter au mieux. Il n’y a pas de relation sans concessions de part et d’autre», conclut A. Harakat.
Ce dernier accueille également des personnes qui viennent consulter toutes seules sans l’autre conjoint si ce dernier se refuse à consulter. «On peut venir consulter seul en exposant la problématique du couple. On explore la situation et, par la suite, on arrête un modus operandi !», soutient Harakat.
En attendant, il conseille de ne jamais insulter l’avenir, donc, il faut éviter les mots blessants, les gestes dégradants et surtout éviter de se murer dans le silence qui va durer des jours et des semaines voire des mois. Si, après un incident, le couple ne s’adresse pas la parole, il ne faut pas attendre longtemps avant de réagir. «Si, au bout de trois jours, la vie de couple ne reprend pas, c’est qu’il y a péril en la demeure et il faut que l’un des deux fasse le premier pas. Cela ne va pas l’abaisser puisque ces rapports de force n’ont pas lieu d’être dans un couple. De même qu’il ne faut pas hésiter à s’excuser quand on se rend compte qu’on a eu tort pour ne pas envenimer davantage la situation», ajoute Aboubakr Harakat.
Et si l’autre campe sur ses positions, il faut lui demander s’il veut en parler à quelqu’un ou consulter.


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