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Entretien : Le modèle économique suivi jusqu’à présent est-il le bon ?
Publié dans Finances news le 26 - 02 - 2009

* L’erreur commise dans le secteur du textile-habillement (sous-traitance) est reproduite dans les métiers de l’offshoring.
* Les métiers volatils ne peuvent pas être créateurs de richesse pendant longtemps.
* En vue d’attirer plus de PME françaises ou italiennes, le Maroc est appelé à assainir son climat d’affaires.
* Le point avec H. Kessal, vice-président de la CGEM.
- Finances News Hebdo : Nombreux sont les opérateurs qui prétendent que les mesures contenues dans le Plan d’urgence élaboré par le gouvernement ne répondent pas parfaitement à leurs besoins réels. Qu’en pensez-vous en tant que Patronat ?
- Hammad Kessal : Notre principal objectif est d’amener le gouvernement à accepter qu’il y a une crise, parce qu’au début il ne l’acceptait pas. Nous avons remonté l’information en fonction des secteurs d’activité aussi bien pour l’automobile, l’immobilier que le textile et cuir…
Il y a deux phases dans ce programme d’urgence : la première est qu’il faut mettre en place des actions immédiates pour sauver ce que l’on peut sauver. Après, il y a les actions structurelles qui pourront renforcer la mise à niveau de l’entreprise parce que le premier objectif est de préserver les emplois et d’éviter les licenciements. A noter qu’il y a également des entreprises qui étaient en difficulté avant la crise et qui vont profiter de la crise pour se refaire «une virginité». Nous n’allons donc pas soutenir les canards boiteux. Celles qui étaient en crise finiront certainement par disparaître. Mais les entreprises qui ont un potentiel de développement et d’internationalisation, il faut essayer de mettre le paquet sur elles.
- F. N. H. : Est-ce que vous ne pensez pas que le travail sera d’autant plus difficile puisque, finalement, il ne s’agira pas d’une crise cyclique mais bien d’une crise de développement du tissu économique ?
- H. K. : La question qui se pose aujourd’hui est celle du modèle économique. Est-ce que le modèle économique que nous avons suivi jusqu’à présent est le bon ? Malheureusement, notre économie était basée sur la sous-traitance. Nous avons refait la même erreur de sous-traitance dans le textile-habillement, dans l’offshoring. Or, il s’agit de métiers volatils qui ne peuvent être pendant longtemps des créateurs de richesses. Donc, ce que nous demandons aujourd’hui c’est d’investir dans l’agriculture et l’industrie qui sont des secteurs fortement créateurs de valeur ajoutée. Un DH investi en agriculture nous en rapporte 4. Si nous ratons ces secteurs et continuons à courir après les nouveaux métiers, nous allons retomber dans les mêmes erreurs. Donc, à mon avis, il faut refaire le modèle économique. Qu’est-ce que nous voulons ? Refaire les mêmes bêtises parce que nous voulons sauver rapidement les emplois ou avoir des reins solides ?
- F. N. H. : Que proposez-vous en tant que patronat ?
- H. K. : À mon avis, il faut mettre en place une stratégie à double voie : la première pour venir en aide aux entreprises qui sont dans une situation d’urgence et qui disposent d’un potentiel de développement ; la deuxième consiste en la refonte du modèle économique. Parce que nous devons nous préparer pour l’après-crise et voir si nous avons les moyens de faire face à la hausse du prix du pétrole. Il faut donc s’orienter vers une politique plus structurée et c’est dans les périodes de crise que nous pouvons entamer les plus grandes réformes.
- F. N. H. : La crise se veut également un moyen de transformer les menaces en opportunités. Quels sont les atouts sur lesquels peut capitaliser le Maroc afin de transformer les menaces en opportunités ?
- H. K. : Le Maroc a aujourd’hui une position stratégique par rapport à d’autres pays comme l’Espagne et la France. Malgré le discours prônant qu’il ne faut pas délocaliser, ils vont le faire aujourd’hui, pour la survie de certaines entreprises, surtout les PME. Le Maroc, s’il aspire à attirer les PME françaises ou italiennes, est appelé à assainir son climat d’affaires. Parce qu’aujourd’hui, ce qui fait peur aux PME c’est la lourdeur administrative pointée du doigt par les organisations internationales. Le Maroc a, certes, des atouts mais il est appelé à améliorer les services d’accueil des investisseurs. Je peux vous dire que même les CRI ne coordonnent pas entre eux.


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