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Lotfi Sefrioui, le bijoutier de luxe
Publié dans Finances news le 24 - 12 - 2009

Lotfi Sefrioui rêvait de devenir médecin. Mais issu d’une famille de bijoutiers depuis cinq générations, c’est tout naturellement qu’il reprit le flambeau après le décès de son père. Au lieu de se contenter de relayer un métier et un savoir-faire hérité, Lotfi Sefrioui a néamoins ajouté sa touche à l’entreprise familiale en s’attaquant à l’horlogerie. En 1997, il obtient la première franchise Chopard en Afrique.
Lotfi Sefrioui est un nom qui vaut son pesant d’or dans la haute joaillerie marocaine. Né à Casablanca,il est le benjamin d’une famille composée d’une sœur et deux autres frères. C’est un enfant sage et sérieux; il partira pendant quelques années à Rabat pour poursuivre ses études de 2ème cycle. Lotfi développe une vraie passion pour le sport, notamment l’équitation qu’il pratique depuis l’âge de 13 ans.
Après l’obtention de son bac, il souhaitait rejoindre une université pour répondre au vœu de son père de le voir embrasser une carrière universitaire, mais la vie en décida autrement. À 18 ans, Lotfi perd son père. Un choc qui va le plonger dans la vie réelle. «Mon frère qui tenait l’entreprise familiale a fait appel à mon aide. Il avait besoin de chacun de nous pour que l’entreprise familiale continue et que le savoir-faire acquis soit préservé».
À 19 ans, Lotfi Sefrioui se voit confier d’importantes responsabilités. Il suit les traces de son père, mais pas uniquement. En effet, cinq ans après avoir rejoint l’entreprise familiale, Lotfi ne se contente pas de la bijouterie. Il a d’autres ambitions et décide de se mettre à l’horlogerie. Autant dire que ce sont là deux métiers qui sont différents, mais qui vont de pair.
Le chemin s’avèrera long et difficile mais c’était sans compter avec l’obstination de Lotfi Sefrioui. Et c’est par un pur hasard qu’il offre une montre Chopard à sa femme. Et, depuis, il s’est intéressé à cette marque de luxe. Par la suite, il contacta les responsables de cette entreprise pour discuter la possibilité d’avoir une franchise. «Ma femme m’a soutenu dans cette démarche. Et c’est en partie grâce à elle que j’ai persisté. Ne dit-on pas que derrière chaque homme important se cache une femme».
C’est ainsi qu’en 1997, et après quatre années d’acharnement en vue d’obtenir cette franchise, Lotfi finit par réaliser son rêve : ouvrir la première boutique Chopard au Maroc et en Afrique.
«Il a fallu quatre années de travail pour avoir cette franchise. À l’époque, Chopard était intéressé par l’Amérique Latine et n’avait aucun projet d’implantation en Afrique. Après l’ouverture de la première boutique à Casablanca et le succès qu’elle a connu, les responsables de Chopard ont été plus que surpris». Par la suite, Lotfi va étendre son champ d’action à plusieurs marques à travers l’entreprise familiale Mystère.
«Aujourd’hui, Mystère compte 15 marques. Et cette année, nous avons ouvert une deuxième boutique Chopard à l’hôtel Mamounia ainsi qu’une boutique Mystère à Marrakech. Soit un total de cinq points de vente Chopard et Mystère».
Lotfi Sefrioui a su trouver sa place auprès de sa sœur et ses frères. Il est de 11 ans plus jeune que le dernier d’entre eux. Mais il est surtout l’un des plus bosseurs et des plus ambitieux.
«Cette différence d’âge est une bonne chose, tout compte fait. Ma sœur et mes frères me motivaient beaucoup».
Mais sa réussite, il la doit surtout à son caractère de gagnant. Il se fait un point d’honneur à réussir tout ce qu’il entreprend et n’aime surtout pas buter sur des obstacles.
Mais il a trouvé la bonne astuce. Son travail à lui, ce n’est pas de vendre mais de faire rêver et d’aider ceux qui veulent acquérir le rêve. Pour cela, il a su créer une ambiance très particulière et des rapports assez singuliers avec ses collaborateurs. «J’ai une relation très amicale avec mes collaborateurs. Je dirais qu’il n’y a pas de patron, puisque chacun connaît bien son travail. Et puis, les personnes qui viennent nous voir, on ne les considère pas comme des clients mais comme des amis. Il arrive que des liens amicaux se nouent avec ces personnes que nous accompagnons et conseillons pour des occasions très particulières».
En effet, le bijoutier devient le principal confident et conseiller lorsqu’il s’agit d’acheter une alliance ou une montre de valeur pour sa bien-aimée ou son père. Il pénètre ainsi dans la vie intime de ses clients.
Et si Lotfi a su gagner la confiance de ses clients et de ses amis, c’est parce que dans la vie sa devise est qu’il faut être sérieux et aimer ce que l’on fait. Mais le sérieux à lui seul ne suffit pas. Lotfi croit dur comme fer que la chance aussi a un grand rôle à jouer dans la vie d’une personne.
«Chaque jour, je suis motivé par le fait que je rencontrerai des personnes nouvelles. Les acquérir est un challenge». Pour lui, toute personne qui part de rien et finit par arriver à ses objectifs, force le respect.
Grand amateur de musique orientale, Lotfi est également passionné de peintures orientalistes. Il est surtout sous le charme de son petit dernier. Marié à l’âge de 24 ans, Lotfi est papa d’une fille et d’un garçon, tous deux adolescents. Et depuis trois ans, il a eu un troisième enfant dont il est vraiment proche. «Mes parents ont attendu 11 ans pour m’avoir et moi j’ai fait pareil. Sauf que j’ai attendu 17 ans pour mettre mon troisième enfant en route». S’il reconnaît être papa gendarme avec ses deux adolescents, il est vraiment papa poule avec le benjamin. «Que du bonheur !».
Bien que Lotfi embrassait le rêve de devenir médecin, aujourd’hui, s’il pouvait remonter le temps, il ne changerait rien à sa vie. «J’ai eu tout ce que je voulais ! ».


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