Maroc-USA: Washington réaffirme son appui à la souveraineté du Maroc sur son Sahara    ONU : Le Maroc initie le «Groupe des Amis pour le Sport et la Migration»    New York : Bourita réaffirme l'engagement du Maroc pour le développement de la connectivité en Afrique    Akdital : Des bénéfices en hausse de 68% à 200 MDH à fin juin    Epson : engagé vers une logistique décarbonée respectueuse de l'environnement    Info en images. Casablanca: Le nouveau terminal de croisières accueille son premier paquebot    Vidéo. Akhannouch participe à une réunion de la FIFA sur les préparatifs du Mondial 2030    Festival: Marrakech Short Film, saison 5    La Bourse de Casablanca démarre en baisse    A l'ONU, Netanyahu rejette les accusations de génocide à Gaza    Le Maroc lance à New York le "Hub Morocco Digital for Sustainable Development"    FC Barcelone : Raphinha et Joan Garcia forfaits pour plusieurs semaines    Botola Pro D2 : un coup d'envoi prometteur pour la saison 2025-2026    Coupes africaines : Les clubs marocains visent le deuxième tour    Médecins internes et résidents : Accord sur une hausse de 1.500 DH dès janvier 2025    CEA-ONU : Noor-Ouarzazate, un symbole d'espoir pour l'énergie en Afrique    Espagne : Expulsion d'un Marocain ayant demandé l'asile pour soutien à la Palestine    Joudia Touri, neurochirurgienne marocaine en lice pour une mission spatiale avec SERA    Arrestation d'un Israélo-Américain résidant au Maroc pour espionnage présumé au profit de l'Iran    Drone malien abattu : L'Algérie rejette la compétence de la CIJ    Moroccan NGOs launch campaign to combat tech-facilitated gender violence    África: Las víctimas del terrorismo, incluido el Polisario, se reunirán en Rabat    Tanger Med, 5o a nivel mundial en el Índice de Rendimiento Portuario en 2024    New York : Nasser Bourita préside une réunion ministérielle sur l'agenda femmes, paix et sécurité    Jazz à Rabat : Un festival qui célèbre le jazz en tant que «musique de paix»    Crise Mali–Algérie : Bamako dénonce un « déni de justice »    Eliminatoires Mondial U20 : Maroc – Côte d'Ivoire ce dimanche    PSG : Achraf Hakimi portera le brassard face au FC Barcelone    Le nouveau terminal de croisières de Casablanca reçoit son premier paquebot    Cinéma : Paul Thomas Anderson gagne "Une bataille après l'autre"    Fès : nouvelle saison culturelle pour le Café littéraire    L'incroyable fuite en Espagne du général Abdelkader Haddad confirmée par les autorités espagnoles    L'article 272 du travail : quand la loi condamne les malades au chômage et à la précarité    Ligue Europa : Zaroury (3), El Khannous (1) et Igamane (1) buteurs    40 ans de polygamie radiophonique!    Températures prévues pour le samedi 27 septembre 2025    L'ère des elles : une femme « médecin » des rails au Xinjiang    ONU. Le Maroc annonce la tenue à Rabat de la première Conférence sur les victimes africaines du terrorisme    Alstom décroche le contrat pour la modernisation de la ligne Kénitra–Settat    Foot: La CAF reporte l'ouverture de la première phase de vente des billets pour la CAN    Tik Tok. Les amis de Trump prennent le contrôle    Tanella Boni, la voix ivoirienne qui fait rayonner la poésie africaine    Exportations de concombres : le Maroc, 1er fournisseur d'Espagne    Le Groupe Akdital annonce la réussite d'une mastectomie par voie mini-invasive, une grande première au Maroc    Maroc : La jeunesse, cœur battant de saison culturelle 2025-2026 de l'Institut français    Sommet sur le climat 2025 : Xi plaide pour une justice verte et plus de coopération    Xi Jinping au Xinjiang pour le 70e anniversaire    Casablanca accueille Mo Amer, l'humoriste de Netflix qui conquiert la scène mondiale    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Entretien : «Le business écologique est très porteur au Maroc»
Publié dans Finances news le 14 - 10 - 2010

* Les acteurs économiques et les institutionnels marocains manifestent un intérêt croissant vis-à-vis des enjeux environnementaux et de la problématique du développement durable.
* Eclairage de Bruno Rebelle, Directeur de Synergence, société spécialisée dans le conseil écologique et ex-vice-président de Greenpeace.
- Finances News Hebdo : Comment avez-vous jugé l'organisation de Pollutech ?
- Bruno Rebelle : Pollutec est un Salon très professionnel. J'ai pu l'apprécier à Paris, à Lyon ou à Casablanca. Cette édition marocaine de 2010 était à la fois très fournie et très riche en exposants et en intervenants. La fréquentation et la participation aux différentes conférences démontrent aussi l'intérêt croissant des acteurs économiques et des institutionnels marocains vis-à-vis des enjeux environnementaux et de la problématique du développement durable.
- F. N. H. : A votre avis, le business écologique est-il porteur au Maroc ?
- B. R. : Le Maroc est dans une forte dynamique de développement et se tourne naturellement vers le marché européen. Pour ces deux raisons, le gouvernement et les acteurs économiques doivent impérativement promouvoir des processus de production moins impactants pour l'environnement, du local au global. La promulgation par SM le Roi de la Charte de l'environnement pour un développement durable, répond directement à cette nécessaire orientation de l'économie.
Par exemple, le développement très intéressant des productions agroalimentaires doit prendre en compte la nécessité de préserver les ressources en eau, limiter autant que possible les quantités prélevées et veiller à la qualité des rejets. Plus généralement, les entreprises qui souhaitent s'engager sur le marché européen devront prendre en compte les attentes des consommateurs de ce marché en matière de sécurité sanitaire de moindre impact environnemental et d'équité sociale des productions. Pour toutes ces raisons, nous pensons effectivement que l'économie marocaine entre actuellement dans une période de mutation.
Les entreprises et les institutions publiques auront besoin d'accompagnement. Nous pensons pouvoir leur offrir les conseils stratégiques et l'accompagnement en matière d'ingénierie qui permettront à ces acteurs de faire évoluer leurs pratiques. Nous pourrons aussi aider ces entreprises et ces institutions à mettre en valeur, par une communication adaptée, leurs engagements et leurs réalisations.
- F. N. H. : Quels sont les secteurs les plus investis dans le domaine ?
- B. R. : Nous avons été frappés en constatant le dynamisme du secteur énergétique. Le Maroc n'a pas sur son territoire de gisements de gaz ou de pétrole. En revanche, il bénéficie d'un fort potentiel de développement des énergies solaires et éoliennes. Au-delà de l'essor de ces solutions pour couvrir une partie au moins de ses besoins énergétiques, le pays a tout intérêt, comme il s'y emploie actuellement, à se doter d'une véritable politique industrielle dans ces domaines pour se positionner comme leader régional.
Il faudra cependant ne pas oublier qu'au-delà des solutions techniques pour la production d'énergie à partir de sources renouvelables, il est nécessaire de faire un gros travail dans les domaines de la sobriété et de l'efficacité énergétique. En revanche, nous avons l'impression que de gros efforts restent encore à engager dans le domaine de l'aménagement urbain, pour promouvoir des villes plus durables, et dans celui de la gestion des déchets ménagers.
- F. N. H. : Comment votre passage à Greenpeace peut-il donner de l'élan à votre nouvelle activité ?
- B. R. : Le fait d'avoir été pendant
10 ans aux commandes de Greenpeace (6 ans en France et 4 ans à l'international) m'a permis de cerner de manière approfondie les grands enjeux environnementaux auxquels notre monde moderne est confronté. Greenpeace est une école exigeante où l'on s'intéresse aux raisons profondes des dégradations environnementales.
Cette expérience m'a aussi conduit à comprendre les relations complexes entre les entreprises, les pouvoirs publics et les organisations de la société civile. De fait, je suis bien préparé à venir en appui auprès des acteurs institutionnels, ou des entreprises, qui veulent s'engager de manière authentique dans un processus d'amélioration de leurs pratiques. Je peux apporter un regard exigeant à ces acteurs, mais je peux surtout les accompagner pour passer d'une logique de confrontation, ou de minimisation des risques, à une logique de collaboration et de valorisation des opportunités. Il faut dépasser l'idée que l'environnement est une contrainte. La prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux est plutôt, à mon sens, source d'innovation, de créativité et, au final, de performance. C'est en tout cas le sens des démarches d'appui que nous apportons à nos clients.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.