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«Nous avons des responsabilités vis-à-vis du développement humain»
Publié dans Finances news le 08 - 12 - 2005

Le 1er forum de la microfinance a permis de présenter la politique marocaine en la matière, mais aussi d’échanger les expériences. Au lendemain de cette rencontre, la FNAM étudie la possibilité d’une coopération avec la Belgique. Rida
Lamrini, président de la FNAM, revient sur les temps forts de cette année en terme de réalisations.
Finances News Hebdo : Quel bilan faites-vous de l’Année internationale de la microfinance au Maroc ?
Rida Lamrini : Sur le plan interne, des activités ont été menées dans le but de mieux maîtriser les opérations de micro-crédit, connaître les expériences des associations en ce qui concerne le développement des produits… outre les questions liées à la gestion financière.
Cette année, nous avons également travaillé sur les normes comptables qui ont été adoptées par le Conseil National de la Comptabilité. Nous avons également avancé sur le projet de création d’une Centrale des risques. Il faut dire que nous travaillons, d’un côté, entre associations, et, d’autre part, avec les pouvoirs publics pour asseoir plus de rigueur dans le secteur.
Concernant la mobilisation des ressources financières, le fonds de refinancement sera mis en place en 2006 avec le soutien de nos partenaires : la CDG pour le Maroc, la CDC en France et la KFX en Allemagne.
C’est un fonds autonome promu par la FNAM sous la présidence du Premier ministre, avec une estimation d’un milliard de DH de dotation.
F. N. H. : Vous avez également organisé des événements courant 2005…
R. L. : C’est l’axe du rayonnement, de la présentation des performances et de l’échange d’expériences entre les différents intervenants.
Nous sommes, à cet égard, très satisfaits de la meilleure perception de la microfinance de la part du grand public et une meilleure prise de conscience du travail en interne et sur l’environnement. Le secteur communique plus sur son fonctionnement, ses contraintes et ses objectifs.
Il faut dire qu’avec le soutien de la presse, le public a été sensibilisé et il perçoit mieux ce secteur.
F. N. H. : Quel bilan faites-vous à l’issu du 1er Forum de la microfinance ?
R. L. : A chaud, je dirais qu’aujourd’hui, la satisfaction est de disposer d’un forum. Parce qu’auparavant, sur le plan mondial, nous devions voyager pour participer à plusieurs évènements afin de prendre connaissance de tout ce qui se fait à travers le monde. Maintenant, avec ce forum, nous avons réussi à avoir un panel important d’intervenants. Donc, c’est un essai concluant.
Cette rencontre a également permis de montrer et de mesurer l’engagement des partenaires publics à tous les niveaux, à commencer par le Haut Patronage Royal, la présidence du Premier ministre et de celle de trois ministres à l’occasion de la présentation de la politique sociale du micro-crédit au Maroc.
A ce niveau, le Maroc est en train de devenir un exemple. D’ailleurs, nous sommes satisfaits de l’aboutissement de nos efforts, salués par une reconnaissance internationale.
L’événement organisé à Marrakech a connu une grande affluence (plus de 300 personnes), avec une participation active et assidue aux débats. Les échos font état, à cet égard, de débats de haute teneur scientifique que les participants ont suivis de bout en bout.
Cette rencontre entre experts nationaux et internationaux a aussi permis de nouer des contacts et d’identifier un certain nombre d’actions à mener pour le développement de la microfinance.
Mais tout cela n’aurait pas été possible sans le Haut Patronage du Souverain, le soutien moral et financier du Premier ministre, des départements ministériels et des sponsors, ainsi qu’un comité d’organisation dévoué, qui a fait preuve de beaucoup de volonté pour réussir cet événement.
F. N. H. : vous avez donc identifié des pistes de travail…
R. L. : Des pistes de travail ont été identifiées et des contacts entrepris. Au lendemain du forum, nous nous sommes réunis avec la coopération belge. Trois volets essentiels ont été abordés sur un éventuel partenariat entre les deux parties : la formation et l’assistance, la formation des micro-entrepreneurs eux–mêmes et l’expérience belge en ce qui concerne la méso-finance qui s’adresse à des porteurs d’idées ou de projets qui nécessitent entre 10.000 et 150.000 DH mais qui ne trouvent pas un financement.
F. N. H. : A combien évaluez-vous les créances en souffrance ici au Maroc ?
R. L. : Très minimes, puisque plus de 92 % des micro-crédits sont remboursés.
F. N. H. : Les besoins au Maroc sont estimés à 6 milliards de DH. Pensez-vous que le soutien financier institutionnel soit en mesure de répondre à ce besoin?
R. L. : Il y a d’abord un effort qui incombe aux associations de micro-crédit à trouver des subventions et recourir à des emprunts pour répondre aux besoins de la population cible.
Nous sommes également à la veille de la mise en place d’un fonds de refinancement qui aidera en partie au financement des micro-crédits.
Pour ce qui est des pouvoirs publics, on est à la veille de la signature d’un accord avec le gouvernement qui va soutenir financièrement le secteur.
F. N.H. : Et les banques ?
R. L. : Nous tenons plusieurs réunions avec les banques sur les possibilités de collaboration. Nous voulons leur faire franchir un palier quantitatif et qualitatif. Lors de la dernière réunion, nous avons identifié quatre pistes, qui n’ont pas encore évolué en engagements.
D’abord, le micro-crédit est une référence pour les banques afin de contribuer à la philosophie de l’INDH.
Le deuxième axe de cette réflexion est la contribution et l’envergue de la participation des banques au fonds de refinancement.
Le troisième chantier sur lequel on s’est penché consiste à tirer profit du savoir-faire des banques, ainsi qu’une connaissance des banques des spécificités propres au micro-crédit.
Et puis, en dernier lieu, nous analysons ensemble la possibilité d’éditer un manuel de procédure qui va normaliser les relations banques-associations de micro-crédit.
A noter que toutes les parties témoignent d’une forte volonté, étant conscientes de leurs responsabilité vis-vis du développement humain.


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