C'est en arborant des masques antipollution sur le visage que les membres d'un collectif de Casablancais a lancé un mouvement de protestation contre les nuisances olfactives générées par la décharge de Médiouna. Ce dépotoir géant, situé en périphérie de la métropole, serait responsable d'une altération substantielle de la qualité de l'air dans la région de Bouskoura. Une pétition pour sa réhabilitation a été déposée. Sous l'impulsion de Hanane Bouzil Souaidi, quelques deux mille casablancais se sont joints à la campagne Facebook "Décharge de Mediouna: Une mort Programmée". Remontés, ils entendent via leur mouvement soulever un cri d'exaspération, mais surtout alerter citoyens et autorités contre l'impact de ce qu'ils qualifient de bombe écologique. Est pointée du doigt la nocivité des émanations de l'amas de détritus qui envahissent la décharge, dont l'incidence sur la santé des riverains est incontestée. Une situation devenue insoutenable, d'où la mobilisation citoyenne pour réclamer des mesures radicales. "Daroua, Nouaceur, Bouskoura, Tit Melil, Mediouna, Sbata, Salifornie, Sidi messaoud…Stop à la décharge", peut-on lire sur le groupe. Une pétition recueillant 5000 signatures d'habitants de la région de Casablanca, en appelle au Maire de Casablanca de se pencher sur le dossier et procéder, dans les plus brefs délais, à la fermeture de la décharge et sa réhabilitation. Hanane Bouzil Souaidi