« Zoom sur les métiers de l'IT », c'est l'enquête déjà réalisée en 2016 que vient de relancer le portail de recrutement «ReKrute.com», afin de mener une comparaison et évaluer l'évolution entre ces années en matière d'emploi liés aux technologies de l'information. Dans cette recherche, de nouveaux critères ont été traités dont les problématiques en rapport notamment à l'expatriation. L'objectif étant essentiellement d'identifier les profils les plus demandés sur le marché international et les facteurs de motivation des informations. Mais aussi dans un second temps de pouvoir mesurer le niveau de satisfaction des informaticiens marocains. A travers les réponses de 1.246 Marocains au fameux questionnaire envoyé par mail par l'entité, des chiffres ont été dressés. L'enquête met en exergue ainsi que 85% des Bac+4 et 70% des Bac+5 et plus ont déjà été approchés par un recruteur étranger. De même 66% des informaticiens marocains établis à l'étranger seraient prêts à rentrer au Maroc. Quant à la rémunération, 64% des informaticiens sondés affirment ne pas être satisfaits à ce niveau. Cela dit, d'après les auteurs, les informaticiens marocains ont le vent en poupe. En cause, le développement continu des services informatiques et des nouvelles technologies qui mènent différentes sociétés, notamment étrangères, à se battre pour ces profils. Les informaticiens marocains attirent toujours plus outre frontières Lesdits lauréats marocains sont ainsi attirés par les perspectives d'évolution professionnelle, c'est l‘une des priorités qui ressort pour cette frange de la population. Un point qui n'a pas changé depuis 2016 et qui trône toujours en première place, explique le document. Ensuite, les informaticiens marocains sont en 2018 beaucoup plus impactés par les relations avec leur direction qu'en 2016, au détriment de l'équilibre vie personnelle/professionnel qui se retrouve rétrogradé en 5e place aujourd'hui. En troisième place, ce sont les motivations salariales qui ne bougent pas depuis la première enquête. En effet, l'agent reste l'un des moyens les plus convaincants pour motiver la population IT au Maroc. Une population également convoitée de par sa qualification. Les moins formés sont effectivement beaucoup moins prisés contrairement à leurs collègues : la grande majorité d'entre eux n'ont jamais été contactés par des compagnies à l'étranger. Les entreprises internationales et étrangères cherchent donc aujourd'hui à recruter les informaticiens marocains ayant au minimum un Bac+4 ou un diplôme en école d'ingénieurs. De même pour les moins expérimentés. Les chasseurs de tête souhaitent avoir affaire à des personnes ayant de l'expérience. Selon le rapport, 83% des profils 6-8 ans d'expérience et 67% des profils 8-10 ans d'expérience ont déjà été approchés par des recruteurs étrangers. A contrario ce ne sont que 50% des débutants et juniors qui ont eu cette chance. Même si ce chiffre reste significatif de l'attraction suscitée envers ces informaticiens même juniors.