Le chef-lieu des provinces du Sud a vu ce samedi 3 novembre l'ouverture des travaux du Forum d'affaires Maroc-France. Une première rencontre du genre dans la région qui, après Paris et Casablanca, a été désignée pour accueillir cette manifestation de dimension internationale, mais surtout, un acte fort en symbolique à la veille de la célébration du 43è anniversaire de la marche verte. Le Coup d'envoi des travaux du Forum d'affaires Maroc-France a été donné avec faste ce samedi 3 novembre au Palais des Congrès de Laâyoune. Ont présidé cette séance inaugurale le président de la Région de Laâyoune Sakia-El Hamra, Sidi Hamdi Ould Errachid, la Secrétaire d'Etat chargée du Commerce extérieur, Rakiya Eddarhem, aux côtés du président de la CFCIM, Philippe Edern Klein. Ensemble, ils ont tracé la feuille de route à une nouvelle ère de coopération économique entre, d'une part Laâyoune, en tant que point d'entrée vers l'Afrique, et la France, d'autre part,en tant que plate-forme européenne. Abritant une population locale estimée à 340 mille habitants, la Région de Laâyoune-Sakia El Hamra se dote d'infrastructures de niveau international grâce à un ambitieux contrat-programme royal 2015-2021 doté d'un budget de 43 milliards de dirhams. Elle concentre ainsi l'essentiel des infrastructures, des administrations, et des services. Un territoire extrêmement prometteur qui a vu sa croissance nettement s'accélérer ces trois dernières années, grâce au nouveau modèle de développement des provinces du sud promu par SM le Roi. Une dynamique qui n'a pas manqué de séduire la chambre française du Commerce et d'industrie au Maroc. C'est en droite ligne de ces progrès que la CFCIM a choisi la ville Laâyoune pour abriter la troisième édition du Forum. Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed Vl, la rencontre nourrit l'ambition de faire de la capitale saharienne une vraie puissance régionale. De par son positionnement central et stratégique, mais aussi, les atouts considérables dont elle regorge notamment une grande facilité de mobilisation du foncier dédié à l'investissement, le fort potentiel d'intégration interrégionale, une fiscalité basée sur une exonération tacite. Un climat d'affaire propice pour les dirigeants d'entreprises nationaux et français en prospection dans la région détérminés à faire le pari de l'Afrique ! Reportage.