Le réseau social américain Facebook a rendu publiques dernièrement des données relatives à sa politique de modération quant aux contenus terroristes. En effet, plus de 14 millions de publications liées à la question terroriste ont été retirées en 2018. 1,9 million de publications attribuées à l'Etat islamique, à al-Qaida et à plusieurs autres organisations ont été retirées au premier trimestre, 9,4 millions au deuxième trimestre et 3 millions au dernier trimestre. Le réseau de Mark Zuckerberg souligne qu'il utilise plusieurs outils pour venir à bout de la propagation des messages terroristes. La plateforme a mis en place un système d'"apprentissage machine basée sur le texte", un moyen de faire lire à des machines des milliers de textes de propagande terorriste. Le but ? Repérer rapidement des textes similaires publiés sur Facebook pour les supprimer dès leur mise en ligne. Une autre technologie fait partie des outils utilisés par Facebook dans ce chantier : «correspondance image et vidéo». C'est en fait une base de données des « empreintes numériques » également baptisée « hash » d'images et de vidéos considérées comme « djihadistes ». À chaque fois qu'elles sont repérées, elles sont supprimées automatiquement. De fait, dans ledit rapport, Facebook note que 99% de ces fameux contenus ont été supprimés cette année grâce à ses propres technologies avant même qu'ils ne soient signalés par des utilisateurs.