La célébration du nouvel an Amazigh a été l'occasion pour Abdellah Tourabi de s'interroger quant à la place de la culture amazighe au Maroc. Comment évolue l'enseignement de la langue amazighe depuis sa consécration constitutionnelle en 2011 et quelles sont les difficultés qui se dressent devant la généralisation de son utilisation ? Pour répondre à ces questions, Abdellah Tourabi a invité Ahmed Boukous, recteur de l'Institut royal de la culture amazighe. Le Maroc vient de fêter ce dimanche 13 janvier le nouvel an amazigh 2969. A cette occasion, Ahmed Boukous est revenu sur les origines historiques du calendrier amazigh avant de répondre aux questions d'Abdellah Tourabi et de ses deux invités, Amine Boushaba, journaliste au quotidien l'Economiste et de Reda Mouhsine, rédacteur en chef adjoint du site H24info.ma. Ahmed Boukous, en sa qualité de docteur en linguistique, s'est focalisé sur l'alphabet Tifinagh, ses origines et ses spécificités. Un alphabet qui, selon lui, est "celui qui pose le moins de problèmes pour l'écriture de la langue amazighe et donc pour son apprentissage". Il répond ainsi aux nombreux détracteurs de l'enseignement du Tifinagh pour l'apprentissage de la langue amazighe. « La langue amazighe n'est pas une langue morte et la graphie Tifinagh n'est pas non plus une graphie morte », souligne le recteur de l'Institut royal de la culture amazighe. Pour regarder l'intégralité du débat, 2m.ma vous propose le Replay de l'édition.