A l'initiative de l'association "Les rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l'homme", le film documentaire "On nous appelait beurettes" signé Bouchera Azzouz a été projeté au cinéma La Renaissance de Rabat. Une projection suivie d'un débat pour réagir à ce film construit autour de récits et de témoignages. Des tranches de vie qui retracent la vie de la première génération de femmes d'origine maghrébine, nées en France. Des femmes qui ont dû se battre pour trouver une place comme citoyennes dans cette France encore marquée par la guerre d'Algérie mais aussi comme femmes, au sein de leurs familles et de la société. Une intégration de cette première génération post-coloniale qui n'a pas été facile. A travers ce film documentaire, la réalisatrice a pu retourner sur les lieux de son enfance, ses HLM et ses rêves de liberté aussi. "On nous appelait beurettes" est le deuxième opus de la saga de Bouchera Azzouz consacrée aux femmes maghrébines issus de l'immigration en France. Un moyen de raconter une conquête, celle de la liberté. Reportage.