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Plus de la moitié des enfants réfugiés à travers le monde ne sont pas scolarisés, selon le HCR
Publié dans 2M le 01 - 09 - 2019

L'Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a une nouvelle fois tiré la sonnette d'alarme quant à la scolarisation d'enfants réfugiés. Dans son nouveau rapport publié vendredi, le HCR précise que sur les 7,1 millions d'enfants réfugiés d'âge scolaire, 3,7 millions, soit plus de la moitié, ne vont pas à l'école.
Selon le rapport intitulé « Redoubler d'efforts : L'éducation des réfugiés en crise », plus les enfants grandissent, plus les obstacles qui les empêchent d'accéder à l'éducation deviennent difficiles à surmonter. En effet, seulement 63% des enfants réfugiés fréquentent l'école primaire, contre 91% dans le monde et 84% des adolescents effectuent des études secondaires, contre seulement 24% des réfugiés, note le rapport.
« L'école accorde une deuxième chance aux réfugiés », déclare Filippo Grandi, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. « Nous manquons à notre devoir à l'égard des réfugiés en ne leur donnant pas la possibilité de développer les compétences et les connaissances qui leur sont nécessaires pour préparer leur avenir. »
Pour le HCR, la chute marquée de la fréquentation scolaire des réfugiés entre le primaire et le secondaire est la conséquence directe du manque de financements pour l'éducation des réfugiés. C'est pourquoi, l'agence appelle, dans son communiqué, les gouvernements, le secteur privé, les organisations éducatives et les donateurs à accorder leur soutien financier à une nouvelle initiative visant à relancer l'éducation secondaire pour les réfugiés.
« Nous devons investir dans l'éducation des réfugiés. Le cas échéant, nous devrons supporter le coût d'une génération de jeunes condamnés à grandir sans pouvoir s'assumer, trouver du travail ou contribuer pleinement à leurs communautés », ajoute Filippo Grandi.
Ce nouveau rapport demande également que les réfugiés soient inclus dans les systèmes nationaux d'éducation, plutôt que de les cantonner dans des écoles parallèles informelles. Il faut également les autoriser à suivre les programmes d'enseignement officiels et reconnus dans l'enseignement pré-primaire, primaire et secondaire. Ils pourront ainsi acquérir des qualifications reconnues, le seul tremplin vers l'accès à l'université ou à la formation professionnelle supérieure.
À l'heure actuelle, même si les adolescents réfugiés parviennent à surmonter les obstacles pour accéder au secondaire, seulement 3% d'entre eux seront assez chanceux pour décrocher une place dans un établissement d'enseignement supérieur. C'est bien peu en comparaison des 37% qui en ont la possibilité à travers le monde, déplore le HCR.
L'Agence onusienne appelle également à une position plus réaliste de la part des établissements scolaires, des universités et des ministères de l'éducation en ce qui concerne les documents exigés pour l'inscription. En effet, de nombreux réfugiés se voient refuser l'accès à l'école car ils ont laissé derrière eux leurs certificats de scolarisation et d'examens ainsi que leurs papiers d'identité quand ils ont fui leur foyer. Même lorsque ces documents sont en leur possession, certains pays hôtes refusent de reconnaître les certificats délivrés dans les pays d'origine des réfugiés.
Le HCR rappelle par la même occasion que mobiliser des soutiens en vue de l'initiative pour l'éducation secondaire sera l'un des axes clés du prochain Forum mondial sur les réfugiés qui se tiendra en décembre 2019, offrant une occasion décisive de renforcer la réponse collective des pays à travers le monde envers les crises de réfugiés.


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