L'homme d'affaire franco, brésilien et libanais a fuis le Japon, dans lequel il a écopé de 130 jours de prison, a fait escale en Turquie et a fini sa course folle au Liban. Son histoire pourrait faire l'objet d'une production Netflix ou hollywoodienne. Dans un article publié ce vendredi, le Monde avance que Carlos Ghosn “a signé, il y a quelques mois, une exclusivité avec Netflix”. "Le plus célèbre des Libanais a décidé de contrôler jusqu'au bout le scénario de sa propre histoire, fût-ce au mépris du droit", ajoute le support. * Carlos Ghosn: "les autorités françaises n'ont pas été informées de son départ du Japon", affirme le Quai d'Orsay L'ex grand patron de Nissan selon le New York Times a eu plusieurs visites dans sa maison surveillée, dont John Lesher, le producteur de Birdman de Michael Keaton, qui a obtenu l'oscar du meilleur film et du meilleur réalisateur. Le média américain ajoute que lors de cette rencontre Carlos a décrit « ce qu'il voyait comme un emprisonnement injuste par les autorités japonaises et sa lutte pour prouver son innocence”. “Le thème était la rédemption. Les méchants étaient le système judiciaire japonais”. Toutefois ces « pourparlers » n'ont pas eu de suite selon la même source. Cependant il faut avouer que le mystère qui entoure la fuite de Ghosn, serait une intrigue parfaite pour un film ou une série. * Interpol émet un mandat d'arrêt international contre Carlos Ghosn Pour rappel, Carlos placé entre les mains de la justice nippone depuis novembre 2018, s'est acquitté d'une caution de 12 millions d'euro pour être assigné à résidence. A deux jours de la nouvelle année il a fuis le Japon, « seul » assure-t-il ce jeudi dans une déclaration écrite. L'ex PDG de Nissan a été inculpé pour dissimulation de revenus, abus de confiance et minoration de revenus dans les rapports aux autorités boursières de Nissan, de 2015 à 2018. Des images de vidéosurveillance montrent l'ex dirigeant qui quitte son domicile situé à Tokyo, seul le dimanche 30 décembre vers midi. Il aurait embarqué dans un jet privé à partir d'Osaka qui a atterri à l'aéroport Atatürk, un aéroport dédié aux avions de marchandises et vols privés. A partir de là un autre jet privé l'aurait emmené à Beyrouth. * Carlos Ghosn confirme sa fuite au Liban Le Liban a été claire, selon la Sûreté générale, rien n'impose "l'adoption de procédures à l'encontre de M. Ghosn" ni ne l'expose "à des poursuites judiciaires". Il est à noter que le Liban n'extrade pas ses citoyens. L'ex PDG a promis de s'exprimer mercredi 8 janvier, lors d'une conférence de presse.