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L'Istiqlal continue de demander l'officialisation du nouvel an amazigh
Publié dans Hespress le 09 - 01 - 2020

Plus d'une centaine de membres du Conseil national de l'Istiqlal ont adressé une lettre écrite à la direction du parti, exigeant qu'il célèbre Yennayer, le nouvel an Amazigh et plaide pour son instauration comme jour férié et chômé.
Hespress FR a contacté à ce propos le dirigeant Adil Benhamza. Il est membre du Conseil national de l'Istiqlal, signataire de la correspondance, et ex porte-parole du parti sous le mandat du précédent Secrétaire général Hamid Chabat. C'est d'ailleurs le député de Fès et ex maire de la ville qui, a en 2012, appelé pour la première fois à reconnaître les festivités de Yennayer (le 12 janvier) en le déclarant chômé et payé dans les locaux du parti.
Hespress FR: Peut-on d'abord rappeler le contexte politique dans lequel s'inscrit cette demande adressée à la direction du parti ?
Adil Benhamza: Le contexte de cette correspondance est important car nous avons parachevé la procédure législative en ce qui concerne la loi organique 26.16 sur l'officialisation de l'Amazigh, avec l'adoption de la loi relative à la création du Conseil national des langues et de la culture marocaine à la Chambre des conseillers. Ce qui veut dire que nous avons parachevé le dispositif constitutionnel au sujet de l'Amazigh, et notamment l'Article 5 de la Constitution.
Aujourd'hui, nous devons passer à la décision politique. Car personne ne peut objecter en prétextant une procédure législative en cours. Du moment que nous avons constitutionnellement tranché au sujet de l'officialisation de l'Amazigh, nous devions trancher dans les années qui ont suivi la promulgation. Ce qui n'a malheureusement pas été le cas. Maintenant en ce qui concerne le nouvel an, la dimension symbolique est la plus présente, mais qui a une grande valeur morale. De plus qu'il contient une affirmation réelle et opérationnelle en matière de pluralisme et de diversité culturelle.
La question de l'Amazigh était très débattue au sein de l'Istiqlal sous le mandat précédent. Où en est le débat interne actuellement ?
Les gens doivent savoir que l'Istiqlal a eu un débat interne qui remonte au début des années 1990, sauf qu'il n'a pas été suivi par l'opinion publique, sur la position à prendre par rapport à la cause Amazighe.
Il est vrai que la partie qui militait pour l'adoption des demandes du Mouvement culturel Amazigh était modeste, voire minime, au sein de l'Istiqlal. Mais la poursuite du débat au sein des nombreuses institutions du parti et dans sa Chabiba ont amené au résultat que nous voyons aujourd'hui, à savoir celle d'un parti qui appelle, entre autre revendication, à la reconnaissance du nouvel an Amazigh comme fête nationale. Il ne faut pas oublier que le quotidien Al Alam a consacré depuis 2005 une page hebdomadaire sur l'Amazigh qui existe toujours. Feu Larbi Messari était l'un des pionniers sur ce sujet. Il est d'autant plus vrais qu'au cours du mandat précédant (Hamid Chabat 2012-2017, NDLR), le débat avait mûri au sein de l'Istiqlal, ce qui s'était exprimé au niveau de la direction du part.
J'avais moi-même adressé une question écrite au Chef du gouvernement au sujet du nouvel an Amazigh comme fête nationale, et l'Istiqlal avait pleinement adopté cette position à travers le Comité exécutif qui a fait un pas de plus en déclarant le 12 janvier comme journée chômée et payée dans les locaux du parti. C'est simple : nous disons des choses en les conjuguant en actions concrètes. C'est pour cela que nous disons aujourd'hui qu'il est temps que le gouvernement aille de l'avant après avoir bouclé le dispositif législatif prévu par la Constitution.
Et pour revenir à la question d'actualité par rapport à la correspondance avec Secrétaire général, nous, membres du Conseil national, avons insisté sur le fait que le parti doit conserver sa position en faveur de l'instauration du nouvel an Amazigh comme fête nationale. Et qu'il doit contribuer à accélérer cette procédure.
Quelle est l'étape suivante ? Que l'Istiqlal capitalise sur cette revendication ? Que d'autres partis politiques s'y mettent ?
Le sujet intéresse bien évidemment tout le monde. Et la société civile a été la plus avancée, il faut bien l'admettre. Jusqu'à la promulgation de la Constitution de 2011, les structures partisanes étaient complètement à la traîne par rapport à ce sujet. Peut être pour des considération politiques.
Mais le Mouvement culturel Amazigh, en tant que composante essentielle de la société civile marocaine, a toujours eu des positions honorables et avancées. Aujourd'hui, les partis sont appelés à prendre l'initiative et prendre des positions sérieuses et claires, le PJD en tête. Il dirige le gouvernement et pourrait être un acteur principal sur ce sujet.


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