Les recommandations de la 15e session plénière solennelle 2020 de l'Académie Hassan II des sciences et techniques, doivent être transformées en politiques publiques et plans d'action, avait affirmé le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani lors de l'ouverture de cet évènement qui s'est ouvert mardi à Rabat. Depuis et après plus d'une vingtaine de communications ou de conférences sous divers thèmes afférents à la thématique mère « Patrimoine naturel et le développement durable » chercheurs, responsables administratifs, enseignants chercheurs, praticiens et conférenciers de sept pays outre le Maroc (Tunisie, France, Espagne, Portugal, Mexique et Allemagne), ont planché sur les recommandations à remettre à l'exécutif, susceptibles d'être retenues. Cette élite a traité de différents sujets ayant trait aux patrimoines, géologique, minier, énergétique, hydrique, forestier, leur valorisation et préservation leur avenir etc… Les terrains ? le Maroc bien sûr mais également en Espagne et tout autour du Bassin Méditerranéen a dit le docteur d'Etat Mohamed Berriane professeur et doyen à l'Université Mohammed V-Agdal de Rabat qui faisait la synthèse de ces travaux lors de la clôture de cette quinzième session plénière solennelle 2020 de l'Académie Hassan II des sciences et techniques dont il est également membre. Pour ce qui est des recommandations nous a confié au micro de hespress.fr, le Secrétaire perpétuel de l'Académie Hassan II des sciences et techniques Omar fassi Fehri, « Il y a un document d'une dizaine de pages que nous venons d'adopter et dont nous ne pouvons, pour l'heure encore divulgué la teneur et qui sera distribué à qui de droit ». Puis bienveillant, il rajoute, « rassurez-vous vous en connaitrez rapidement le contenu qui du reste est tout à fait intéressant ». En cette quinzième session de l'Académie Hassan II des sciences et technique qui s'est déroulée, sur le fond et la forme, dans les meilleures conditions, il a été traité dans le cadre de son thème scientifique général « Patrimoine naturel et le développement durable », le maintien de l'équilibre des écosystèmes de la planète en général et du bassin méditerranéen en particulier et notamment celui du Royaume qui passe par la nécessité de l'inventorier, de le protéger et de le préserver sur les plans géologique, biologique et écologique. Le meilleur exemple en est le Maroc et pour paraphraser le docteur Mohamed Berriane, « L'héritage à la fois géologique et floristique, dont il a été question lors de ces travaux appartient tout d'abord à un ensemble régional qui est le bassin méditerranéen. Les communications qui ont placé le Royaume dans son contexte régional, permettent à la fois de souligner les ressemblances et les caractéristiques voire parfois la même origine mais aussi de mettre le doigt sur des problèmes qui se posent dans tout le bassin méditerranéen ». Et de positionner géographiquement notre pays dans l'espace auquel il s'insère. « On le sait, l'ampleur de l'extension du Maroc de par sa latitude explique sa distinction dans son environnement régional. Elle s'étend du Tropique du cancer à la jonction de la Méditerranée à l'océan Atlantique, au Détroit de Gibraltar. Il appartient sur le plan géologique au socle africain et ses immensités sahariennes et à l'espace méditerranéen et à son prolongement européen ». Bref, la session a été une occasion afin de sensibiliser, les décideurs et l'opinion public sur la chose environnementale afin que soit préserver le patrimoine naturel que nous avons reçu en héritage et que nous nous devons de léguer aux générations futures dans le meilleur état possible. C'est également l'occasion d'échanger des expériences entre les pays des deux rives de la Méditerranée et même un peu plus en d'autres régions du globe (Mexique, Allemagne...).