Dimanche dernier le quotidien « Le Soir d'Algérie » faisait état, d'une enquête révélant que l'Agence nationale d'édition et de publicité (ANEP) avait continué de verser des sommes d'argent d'un montant de huit millions de dinars au profit de deux journaux appartenant à Rabah Madjer, bien après leur cessation de parution. L'ANEP dans un communiqué confirmait même ses dire, en les étayant de certains détails, en présentant quelque six factures en l'occurrence. L'ancien international et sélectionneur des Verts jugeant les accusations mensongères a vite fait de réagir à l'article paru dans le média en question en faisant parvenir le lendemain de la parution de l'article un droit de réponse. Il reproche notamment au journaliste qui ne l'aurait pas contacté pour vérifier avec lui la « la véracité de cette rumeur ». Les dires du journalistes seraient « dénués de tout fondement ». Pour Madjer, ses journaux (El Balagh et El Balagh Riadhi) n'ont pas touché les dites sommes évoquées et ont été clos « en bonne et due forme auprès d'un notaire à cause des difficultés financières ». En outre l'ancien sélectionneur des Verts affirme qu'il avait été étonné de lire que l'auteur de l'article avait écrit « la famille de Madjer » ce qui est, selon lui, une atteinte à son honneur et à celui de toute sa famille, se demandant pourquoi lier le nom de toute sa famille « à ce tissu de mensonges ». Mais l'ANEP a une version différente de celle de l'ancienne star de l'équipe nationale et l' affaire qui a priori aurait pu être une simple opposition parole contre parole a pris une autre ampleur. Pour le malheur de celui qui avait donné son nom à une talonnade, l'institution (ANEP) avance dans son communiqué qu'une « enquête interne a été diligentée » avec à la clé une plainte devant la justice.