Les partis de l'opposition ont présenté ce mercredi un mémorandum portant sur leurs propositions concernant la tenue des prochaines échéances électorales. Mode de scrutin, participation des jeunes, femmes et MRE, confiance des électeurs...Tout y est. En présentant ce mémorandum, les formations d'opposition ont souhaité véhiculer, d'abord, un message, celui de la nécessité de «recouvrer la confiance des Marocains, de leur redonner foi en la politique et de renforcer la participation en vue de dessiner une carte électorale qui répond aux attentes de tous». Coopté par le PAM, le PI et le PSS, le document pointe la majorité, dont les partis la composant «se devaient d'être les premiers à prendre cette initiative, compte tenu de la coalition qui les lie». Photo Mounir Mehimdate Le mémorandum comporte ainsi des objectifs dans plusieurs questions ayant trait à l'exercice électoral dans le Royaume, «des objectifs qui vont dans le sens de renforcer la démocratie et le rôle des institutions élues», dira le patron de l'Istiqlal, Nizar Baraka. Le tracteur, le livre et la balance appellent ainsi à des réformes visant à installer un réel pluralisme et à garantir les conditions nécessaires à une évolution politique idoine. Ils sont das ce sens rejeté le vote obligatoire comme moyen de lutte contre la désaffection politique. Ils appellent, de même, à une plus importante participation des femmes, des jeunes et des MRE à travers des listes où seront pris en compte des critères de représentativité et de compétences, ainsi qu'à la mise en place d'une commission électorale nationale « par le biais d'une loi » et qui aura en charge de coordonner et d'accompagner l'opération électorale. Photo Mounir Mehimdate En vue d'inciter les jeunes à s'inscrire plus activement dans le jeu politiques, ils ont proposé une sorte de « récompense pour ceux qui participent« , soit une exonération totale du droit de timbre pour la CINE et une exonération partielle pour le droit de timbre pour le passeport. Pour ce qui est du mode de scrutin, les partis de l'opposition ont souhaité maintenir du double scrutin pour les communales, et du scrutin par liste dans les communes de plus de 50 000 habitants, outre suffrage nominal pour les autres circonscriptions.