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Elections : Le quotient électoral continue de diviser, le PJD accusé de « cupidité politique »
Publié dans Hespress le 09 - 10 - 2020

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la question du quotient électoral divise. Elle est au centre de toutes les discussions, faisant émerger de fortes dissensions, et donnant lieu à une réelle passe d'armes entre les différentes composantes du paysage politique national.
Les désaccords sur ce mécanisme décisif pour les résultats des formations politiques lors des prochaines élections, opposent deux camps : celui des partisans du changement dudit quotient, à savoir RNI, MP, USFP et UC, et plus récemment le PI, et celui des opposants, qui ne sont en fait que le parti à la tête de la coalition gouvernementale, le PJD, qui craint que cette modification, si adoptée, ne lui fasse perdre des sièges (pas moins de 30).
Le PAM de Abdellatif Ouahbi avait aussi les même craintes, à savoir une perte estimée à 20 sièges, mais il a fini par rejoindre les partisans du changement.
Justement le parti au tracteur a soumis cette question au vote de son bureau politique: 7 voix en faveur du changement et 6 contre. Finalement, le parti a opté pour la modification qui consiste à calculer le quotient électoral sur la base des électeurs inscrits sur les listes électorales.
A ce propos, le secrétaire général du PAM estime qu'affirmer que « le changement de ce mécanisme est anticonstitutionnel, tel qu'avancé par le PJD, est une tentative d'induire en erreur, car cette question de quotient électoral relève du pouvoir législatif, qui est libre et totalement habilité à opter pour la formule qu'il juge la plus appropriée pour l'organisation et la tenue des élections ».
Dans un mémorandum, Ouahbi va encore plus loin pour estimer que « le fait de dire que cette mesure est anti constitutionnelle, revient à toucher aux prérogatives du Roi, en ce sens que c'est lui le garant du respect de la constitution et la préservation du choix démocratique ».
Et d'ajouter que « la question entre dans les attributions législatives du gouvernement, et son chef (ndlr Saad Eddine El Otmani) est responsable de ce choix et ne peut aucunement se soustraire à cette responsabilité ».
Pour ce qui est de la position interne du PAM, son secrétaire général a indiqué que les avis sont partagés, certains voyant dans ce changement «un sacrifice non justifié, en ce sens que les sièges perdus du fait ce mécanisme, réduiront (en volume et en nombre) le groupe parlementaire du parti ».
Dans le même ordre d'idées, il a souligné que certains membres de son parti, ceux du camp du « NON », estiment que «leur formation est la première ciblée par cette modification, car plusieurs parlementaires PAMistes seront écartés, ce qui pourrait affaiblir le parti ».
A l'opposé, poursuit le mémorandum, les partisans du « OUI », font noter que les élections « ne sont pas une question de calcul et de chiffres, et que ce nouveau format, permettrait de renforcer la dimension démocratique du PAM, en ce sens qu'il favorisera une meilleure représentativité des autres formations politiques au sein de la chambre des représentants et permettra la formation de groupes parlementaires pleins ».
Le mémorandum du PAM, indique par ailleurs que «toute tentative de monopole, qui bénéficie à ce qui est communément appelé la +bipolarité+, sera combattue car contraire au crédo démocratique du parti, fondé essentiellement sur la pluralité politique et partisane, qui confère ses lettres de noblesse au jeu politique».
Le parti au tracteur fait, par ailleurs, noter que « son acceptation de ce nouveau format de quotient électoral, en dépit des pertes qu'il est susceptible de lui causer, sert la cause de la démocratie et du pluralisme, et consacrera le parti dans son rôle au service de la démocratie et non à la recherche d'une quelconque hégémonie ».
Pour rappel, le quotient électoral était basé jusqu'ici sur le nombre de voix valides exprimées. S'il vient à changer, il sera calculé sur la base du nombre des inscrits sur les listes électorales, et réduira de fait les différences entre les premiers et les derniers au niveau du nombre des sièges.
Ce faisant, les partis dits « forts » ne pourront pas, en tout cas pas aisément, décrocher deux sièges dans une même circonscription électorale.
De même, les voix des abstentionnistes seront également prises en compte dans le comptage des voix et la répartition des sièges.


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