Le président Donald Trump a fustigé hier dimanche son ancien conseiller à la sécurité nationale, John Bolton. En effet, ce dernier avait critiqué le président sortant pour article du New York Times (NYT) selon lequel il envisageait la loi martiale pour annuler les résultats de l'élection présidentielle. « Que saurait Bolton, l'une des personnes les plus stupides de Washington ? », a déclaré Trump dans son exercice préféré le gazouillement su Twitter. Donald Trump avait déclaré et qualifié de » fake news » les informations selon lesquelles il avait discuté de l'invocation de la loi martiale pour annuler les élections. « Loi martiale = Fake News. Encore un mauvais reportage sciemment ! » avait-il twitté à l'encontre du magazine NYT. Pour Bolton, ce n'était pas le même son de cloche. Bolton a été très critique à l'endroit de son ex mentor dans les médias. Le mois dernier sur CNN, Bolton a qualifié Trump « d'équivalent politique d'un émeutier de rue », l'accusant d'avoir tenté de causer des « dommages » au gouvernement avant l'investiture du président élu Joe Biden en janvier 2021. Enhardi par le départ de Trump, le bonhomme avait réagi samedi à l'article du Times qui disait que le président envisageait avec l'ancien conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn la loi martiale afin d'utiliser l'armée pour « relancer » l'élection présidentielle, et avait dit d'une telle action qu'elle était « effroyable ». « Il n'y a pas d'autre moyen de la décrire », a déclaré Bolton sur CNN. « C'est incroyable [et] presque certainement sans précédent, mais je pense qu'il est important de comprendre que c'est juste un jour de plus dans le bureau Ovale … Il est inapte pour ce poste. Je ne pense pas qu'il ait jamais lu la Constitution. S'il l'a fait, il ne l'a clairement pas compris, et s'il l'a compris à un moment donné, il l'a oublié ». a déclaré l'ex conseiller qui un jour de septembre avait été viré comme un malpropre par le président américain Donald Trump qui de sa légendaire nonchalance a répliqué. « N'était-il pas la personne qui a si bêtement dit, à la télévision, « solution libyenne », en décrivant ce que les Etats-Unis allaient faire pour la Corée du Nord. J'ai beaucoup d'autres « histoires stupides sur Bolton à révéler » a dit le président sortant. John Bolton adopte des thèses ouvertement proches de celles des séparatistes du Polisario et d'Alger. « Le président américain Trump nomme John Bolton, ami du peuple sahraoui, conseiller à la sécurité nationale », avait ainsi titré un site séparatiste à sa nomination, mais qui a vite eut fait de déchanter avec la suite des évènements et qui actuellement est l'un des rares avec ses confrères algériens à relayer l'un des lobbyistes les plus entreprenants d'Alger.