C'est une sentence qui met à mal sa carrière de footballeur. Youssef El Arabi a été condamné à un an de prison ferme par le tribunal de Montpellier pour une affaire de violences qui remonterait à 2017. Un gros coup dur pour l'attaquant star de l'Olympiakos. Selon les informations du quotidien français Midi Libre, Youssef El Arabi a été jugé en son absence par le tribunal correctionnel de Montpellier, alors qu'il subissait la défaite de son club face au PAOK Salonique (2-1). Impliqués dans l'affaire, deux de ses frères ainsi que leur beau-frère ont comparu. Les quatre hommes dont le Lion de l'Atlas étaient poursuivis pour des faits de violences sur deux mineurs âgé de 13 et 16 ans et ont tous été condamnés à un an prison ferme. Des amendes ont également été infligées (3.000 euros pour le footballeur, 1.000 euros pour ses deux frères et son gendre), tandis que 13.400 euros supplémentaires ont été accordés pour l'indemnisation des deux jeunes. Les faits remontent au 24 juin 2017. Pendant le mois de ramadan, deux mineurs sont montés sur le toit de leur maison pour jeter des bouteilles en verre sur le porche de la maison familiale El Arabi, qui célébrait la fin du mois sacré. El Arabi et les autres accusés ont couru pour voir qui les avait attaqué les bouteilles. Les deux mineurs se sont d'abord cachés dans une maison voisine, mais ont été découverts par le joueur et sa famille qui les ont roué de coups dans un parking à l'extérieur de l'endroit où ils se cachaient. « J'ai vu les jeunes en boule au sol pour se protéger face aux coups », a raconté un témoin de la scène, à l'audience du tribunal, selon Midi Libre. Le plus jeune aurait notamment été frappé à l'œil. Face au juge, les frères El Arabi ont réfuté avoir porté des coups violents, ne reconnaissant que des « claques derrière la tête ». Ils ont assuré que les deux jeunes étaient repartis « sans aucun bleu ni saignement ». Lors de l'enquête, Youssef El Arabi avait admis avoir donné « une claque pour calmer l'un des deux ». L'avocat d'El Arabi et les autres accusés ont expliqué au tribunal que la réaction de ses clients était tout à fait normale et était due à l'anxiété et à la peur provoquées par l'attaque avec les bouteilles en verre, particulièrement en présence de leurs enfants, tous âgés de moins de 5 ans, qui se trouvaient à l'endroit où les bouteilles tombaient. Le joueur de l'Olympiakos et ses co-accusés ont déjà déposé des recours.