Administration équitable : lancement du programme national du Médiateur du Royaume    Commission nationale des investissements : 237 projets approuvés en 8 sessions pour plus de 369 MMDH    Récolte sucrière : Cosumar accélère la mécanisation    Maquereaux transformés : le Maroc, 1er exportateur d'Afrique    Tensions Brasilia-Washington : la Cour suprême brésilienne réfute les accusations de Trump au sujet de Bolsonaro    Inquiet, le Polisario mobilise ses partisans au Parlement irlandais    Sahara : Le PP espagnol réagit à l'appel de l'Istiqlal de soutenir le plan marocain    Camps de Tindouf : Les discours triomphalistes du Polisario peinent à convaincre    La Chine accompagne le Maroc dans le déploiement de la 5G : l'ouverture des licences renforce le partenariat technologique entre Rabat et Pékin    Budget: Les recettes fiscales augmentent de 25,1 MMDH à fin juin 2025    Eau dessalée. L'OCP connecte Jorf Lasfar à Khouribga    Demande intérieure: Le HCP table sur une hausse prévisionnelle de 5,4% en 2025    Financement participatif destiné à l'habitat : Un encours de 26,6 MMDH à fin mai    La Résidence de France à Rabat célèbre la Fête nationale en présence de plus de 2 500 invités    Feux de forêt au Canada: Toronto parmi les villes ayant la plus mauvaise qualité de l'air au monde    SM le Roi adresse un message de condoléances au Président du Nigeria suite au décès de l'ancien président Muhammadu Buhari    CAN féminine : voici le programme des quarts de finale    Les prévisions du mardi 15 juillet    Sáhara: El Polisario llama a Francia, España y Estados Unidos a reconsiderar sus posiciones    DGAPR : 962 détenus réussissent les examens du Baccalauréat en 2025    L'UNESCO inscrit les tombeaux impériaux de Xixia au patrimoine mondial... La Chine poursuit la valorisation de son héritage civilisationnel    Festival des Plages 2025 : Maroc Telecom donne le coup d'envoi    Inscription des tombes impériales de la dynastie Xia de l'Ouest sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO    La France célèbre son 14 Juillet sous le sceau du renouveau diplomatique avec le Maroc    E-Visa. Le Maroc dresse le bilan    Newcastle courtise le Marocain Amir Richardson    Maroc Telecom lance la 21eédition du Festival des Plages    ANEF : risque extrême d'incendie identifié à Chefchaouen, Taounate et Taza    Propos "rétrogrades" de Benkirane : une coordination féminine riposte    La Chine... Le festival de musique "Strawberry" à Urumqi : une vitrine de l'ouverture culturelle au Xinjiang    Séisme de 5,5 au large de l'Espagne : Secousses ressenties dans plusieurs villes du nord du Maroc    Montée de haine contre les Marocains à Torre Pacheco : Vox mis en cause    Mondial des clubs: Hakimi et Bounou dans l'équipe type du tournoi (FIFA)    Lou Yixiao émerveille le public avec une tenue inspirée des femmes Hui'an de l'époque républicaine chinoise : Quand la magie du passé rencontre l'élégance contemporaine    Décès de l'ancien président nigérian Muhammadu Buhari à l'âge de 82 ans    Diplomatie : Rabat entre le poids de l'Occident et l'infortune des BRICS [INTEGRAL]    Prévisions météorologiques pour le lundi 14 juillet 2025    Sebta et Mellilia : Albares clarifie la suspension des douanes commerciales    Italie : Quatre militantes arrêtées pour avoir voulu empêcher une expulsion vers le Maroc    Division excellence hommes de basket (demi-finale aller): L'Ittihad Tanger bat l'AS Salé    Mercato : L'international marocain Yassine Khalifi rejoint Charleroi    Maroc Telecom Beach Festival 2025 unites six cities with 113 free concerts    Amina Bouayach meets with delegation from the Palestine Liberation Organization    Jazzablanca 2025 : A citywide celebration of jazz, beyond the stage    Décès de l'animateur vedette de la télévision française Thierry Ardisson    Biens culturels. Le Maroc s'attaque au trafic    Agadir : Le wali Amzazi recadre la gestion des plages    Championnat féminin de la CAF : face aux provocations puériles, le Maroc digne et droit dans ses bottes    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Transport : Ces ralentisseurs non conformes qui fleurissent notre bitume...
Publié dans Hespress le 12 - 08 - 2021

C'est une lapalissade, la vitesse sur nos routes, déjà peu propices à une circulation fluide, tue et est la principale cause d'accidents graves et mortels. Histoire de mener la vie dure aux chauffards adeptes de la chose, nos bons décideurs, pour y pallier, n'ont trouvé de meilleurs recours dans les agglomérations que les radars qui remplissent bien des caisses et la mise en place de ralentisseurs.
Ces derniers, allant de la chicane, au cassis en passant par le rond-point, les bandes sonores, les plateaux élevés et autre dos-d'âne trapézoïdal, etc. Rien à rechigner tant que c'est fait dans les règles. Mais à dire vrai, la réalité est autre, car de cette panoplie, rares sont les ralentisseurs de cette catégorie disponibles sur notre asphalte. On peut le dire tout haut, aux nids-de-poule de nos chemins carrossables jadis, viennent s'ajouter désormais dans le paysage bitumeux de nos agglomérations, ces fameux dos-d'âne à titre de ralentisseurs qui, dans bien des cas, ne sont généralement pas du goût des automobilistes et autres camionneurs... et usagers.
Donc, à y creuser un peu plus, quoique le terme ne soit pas au cassis, mais à l'élévation, et en y cassant quelques amortisseurs, même posés par les meilleurs des aménageurs de la voirie, nos ralentisseurs sont pour la plupart, illégaux et pour le moins inadaptés, tant bien même, ils sont posés par l'autorité. Mis à part quelques rares ouvrages dans quelques villes comme d'exemple à Rabat, bon nombre ne sont assortis d'aucun panneau de signalisation. Pire, quelques malins du coin au sens de l'initiative bien développé, retroussent leurs manches pour induire la chaussée du plus dur des bétons afin de permettre aux bambins du voisinage de taper de tout leur soûl dans le ballon et caresser ainsi des rêves de footballeur.
Cette situation interroge quant à la légalité de tels ouvrages, car à titre de chicanes et dos-d'âne ce sont plutôt des« bosses de chameaux » qui fleurissent çà et là. Et si nos communes, urbaines ou rurales font, semble-t-il, de la lutte contre la vitesse, ce facteur aggravant, leur cheval de bataille, c'est donc tout à leur honneur, quand on sait, que celle-ci, est responsable de la majorité des morts sur nos routes. Aussi s'équiper à chacun son dos-d'âne, pour les communaux est un combat en ce sens, où il consiste à réglementer les routes et rues de leurs collectivités par la mise en place, sans contrainte aucune, de différents dispositifs de ralentissement. Une faisabilité de la chose, dont ils sont souverains.
Et vas-y que poussent à tirelarigot des ralentisseurs -et le terme est conciliant- de plus en plus sur nos routes et rues, ainsi que des dos d'âne, chicanes et en de très rares endroits, des coussins berlinois en guise de solutions adoptées pour casser la vitesse d'automobilistes peu scrupuleux envers un environnement routier qu'ils auront emprunté le temps d'un passage.
De tels types d'ouvrages de dispositifs ont des avantages économiques, car sans frais de maintenance et peu coûteux à leurs réalisations. Cependant, pour que leur efficacité soit réelle, ils se doivent d'être conformes à la réglementation et adaptés à nos bitumes, ce qui n'est pas forcément le cas. En effet, si sur les grands axes et les voies principales, certaines communes s'y conforment, force est de constater hélas, que sur la majorité des rues et autres voies des villes et villages, le ralentisseur, vous en conviendrez, réglementation lacunaire aidant, est chaotiquement mis en œuvre. Par ailleurs, anarchiquement dans certains espaces routiers, l'initiative d'un tel ouvrage est laissée aux bons soins des riverains qui disposent à loisir de la liberté d'une mise en place ou non de dos d'âne (aucune autre forme de dispositif n'est utilisée). Du coup on se retrouve avec du n'importe quoi. La bosse transversale sur la voie n'est qu'un amoncellement de béton tout juste bon pour casser suspensions et mécaniques des véhicules forçant son passage.
On est en droit de s'interroger sur ce qu'il sera si l'on venait à légiférer sur un quelconque incident ou accident dont cette bosse sortie de nulle part est responsable. On peut également se demander si ces dos-d'âne sont homologués par les autorités de tutelle et de la ville dont la responsabilité pénale en tant que gestionnaires de la voirie publique, est engagée. La mise en place de ces dispositifs ralentisseurs en cas de problème ou de non-conformité peut leur en coûter cher juridiquement dès lors que dans le cas échéant, un citoyen convaincu de ses droits s'en remet à la justice. Les dos-d'âne et autres ralentisseurs sont des alternatives à la vitesse et aux chauffards en ce sens où son accident de terrain dans le but de faire ralentir est supposé être conforme à la réglementation en vigueur dans le Royaume et internationale. Ils ne sont pas faits pour interdire la circulation sur certaines voies (taxis refusant de passer par des rues à dos d'âne) ou réserver un espace de jeu à des gamins. Il faut savoir légiférer l'usage de la route à bon escient et harmoniser sa praticabilité.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.