Le Maroc connaît, depuis les années 90, un élan particulier et une dynamique vertueuse de développement, a souligné le ministre de l'Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, lors d'une rencontre sous le thème « Le Maroc dans le monde nouveau, Témoignages ». « Dans le cadre du travail de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), une revue de la trajectoire récente du développement du Maroc a montré que le Royaume connaît, depuis le milieu des années 90, un élan particulier et une dynamique vertueuse de développement », a relevé Benmoussa lors de ce débat tenu, mardi à Rabat, dans le cadre du 28è Salon international de l'édition et du livre (SIEL). « Ce développement vient de la modernisation des infrastructures, du lancement de nombreuses stratégies sectorielles et de divers programmes, notamment ceux en relation avec les énergies renouvelables, le développement humain, la réduction de l'habitat insalubre et la généralisation de la scolarisation et de l'électrification », a-t-il indiqué. Par ailleurs, Benmoussa a mis en avant le rôle du Nouveau modèle de développement, qui est à même de construire un référentiel partagé et de mobiliser l'ensemble des forces vives du pays pour sa mise en œuvre, ajoutant qu' »il constitue une vision de l'avenir et explicite des objectifs à l'horizon 2035′′. « Il propose également une méthode de développement et des orientations stratégiques qui ont pour objectif de rendre effectives les promesses de la constitution et faciliter la convergence des acteurs autour des objectifs communs », a-t-il ajouté. Le nouveau modèle de développement est une ambition collective et un référentiel de développement qui, à travers une doctrine organisationnelle et des principes d'action, définit le rôle des acteurs et leurs interactions ainsi que les modalités de conduite du changement, a indiqué le ministre, ajoutant que « ce modèle se nourrit de l'histoire multiséculaire du Royaume qui a forgé son identité nationale et l'a enrichie des multiples affluents culturels qui le composent ». « La réflexion autour de ce modèle, qui a été initiée par le Roi Mohammed VI, est intervenue dans un contexte mondial marqué par un changement rapide sous l'effet de la mondialisation, d'évolutions technologiques et de crises de toutes natures, notamment environnementales, sanitaires, sécuritaires et géopolitiques », a-t-il renchérit. Cette rencontre, qui a réuni une pléiade d'éminentes personnalités du monde politique, économique et universitaire, a permis de débattre de plusieurs questions, dont le développement des territoires, l'autonomisation des femmes, l'exercice de prospectives, la crise des représentations et la mémoire des peuples.