Cette année, les étudiants en France devront débourser près 600 euros supplémentaires (pour les Marocains cela représente un coût d'environ 6 600 dirhams selon le taux actuel officiel), par rapport à̀ 2022, alerte le syndicat de l'Union nationale des étudiants de France (UNEF), dans une étude publiée ce lundi 14 août. Cette dernière sous forme d'enquête pointe en effet, une augmentation de 6,47 %, et prévient d'un « stade de précarité majeure », aggravé par l'inflation. L'UNEF dénonce une explosion des dépenses alimentaires et bourses insuffisantes et surtout l'inflation qui ne fait qu'aggraver l'augmentation du coût de la vie pour les étudiants. En effet, l'inflation peut avoir plusieurs effets énormément dévastateurs sur les étudiants étrangers en France. « Les étudiants doivent débourser 594,76 € de plus par an soit près de 50 € par mois. Jamais, en dix-neuf ans d'enquête de l'UNEF, l'évolution du coût de la vie étudiante en aval n'a connu de tels sommets », s'alarme le syndicat. C'est que, l'inflation peut entraîner une augmentation générale des prix. Cela rend la vie de plus en plus difficile en France pour les étudiants qui pour certains n'arriveront pas à plus débourser pour les dépenses liées au logement, à l'alimentation, aux transports, articles de première nécessité, quant aux activités de loisirs mieux vaut oublier tant les prix vont augmenter, d'où une pression financière supplémentaire sur les étudiants. Déjà que plus de 4 étudiants sur 10 sautaient déjà des repas en 2021, le risque d'en avoir bien plus en cette saison est vraiment s'indigne l'UNNEF. Pour les Marocains qui étudient en France c'est le parcours du combattant. En effet, l'inflation peut présenter plusieurs difficultés, pour les étudiants étrangers en France. Cela débute par les frais de scolarité insolemment plus élevés par rapport à ceux que déboursent les étudiants nationaux. Aussi l'augmentation en raison de l'inflation, peut rendre l'accès à l'enseignement supérieur plus difficile pour de nombreux Marocains déjà pénalisés au départ par les problèmes de visas. Pour celui qui ose tenter l'aventure aussitôt ce premier souci dépassé, il aura à faire face au problème de logement et aux prix des loyers et de l'immobilier y afférents. Ceux qui cherchent un logement abordable peuvent avoir du mal à trouver des options qui correspondent à leur budget, surtout dans les grandes universitaires où la demande de logements est élevée. Passé cela les étudiants peuvent compter sur des bourses et des aides financières -pour la plupart du temps familiales où les parents se saignent pour subvenir au strict des besoins de leurs bambins pendant leurs études en France-. Mais à quel prix ? Car avec l'inflation qui entraîne l'augmentation des coûts de la vie, les montants pourraient ne pas être suffisants pour couvrir de telles dépenses, ce qui pourrait compliquer la situation financière des étudiants marocains. Nice to know, voilà ce qui attend les étudiants nationaux bien plus avantagés par rapport aux étrangers et particulièrement les Nord-Africains quant à l'évolution des tarifs pour la saison à venir. Le coût moyen pour un étudiant en province, non boursier ne vivant pas au domicile familial : Pour ce qui est des dépenses incompréhensibles, les loyers reviendront à 5 892 € (+1,5%) tandis que l'assurance habitation sera de 137€ (11%). Les transports lui en coûteront 223 € (+ 4%), les droits d'inscription 170€ restent stables et ils sont bien loin de ce que devra débourser l'étranger. Le téléphone et internet sont à 600 € (+0,5%), la mutuelle à 323€ (+5%), l'électricité à 345€ (+10%), contribution de vie étudiante et de campus (CVEC) 100€ (+5%), les services médicaux 56€ (+1%), restauration 406€ (+2%) et le frais bancaires 121€ (-2%). Cela dit pour ce qui est de l'évolution de la consommation, l'alimentation lui en coûtera 3655€ (+14%), les produits hygiène et entretien 310€ (+11%), l'habillement 560€ (+5%) les livres 300€ (+3%) et les loisirs 638€ ((+0,6%) et au total 13 836€ (+5%) avec tout de même une aide au logement de 2196€ pour une charge restante de 11640€ (6,4%). Ces données que l'on se le dise concernent un étudiant français en province. Si vous êtes un étudiant étranger en France ou envisagez de le devenir, il est conseillé de vous renseigner sur les aides financières, les bourses et les options de logement disponibles pour vous aider à faire face à ces défis. Cela se réfère à l'augmentation générale et continue des prix des biens et des services dans une donnée économique d'où des difficultés que les étudiants pourraient rencontrer comme le coût de la vie et la hausse des prix des produits de base comme ceux précités. Pour les frais de scolarité : En France, les frais de scolarité pour les étudiants étrangers peuvent être plus élevés que pour les étudiants nationaux. Si les frais de scolarité augmentent en raison de l'inflation, cela peut rendre l'accès à l'enseignement supérieur plus difficile pour de nombreux étudiants étrangers voire impossible. Quand on sait que rien que pour les frais d'inscription le Marocain doit débourser 2 770 euros pour une année en cycle de Licence, 3 770€ pour une année en cycle Master et 380€ pour une année de Doctorat tandis que l'étudiant local ou le ressortissant de l'UE ne se contentera de 170€ pour une année en cycle de Licence, 243€ pour une année en cycle de Master, 601€ pour une année de cursus en formation d'ingénieur dans un établissement sous tutelle du ministère en charge de l'enseignement supérieur et 380€ pour une année de Doctorat. Cela dit, de nombreux étudiants étrangers recherchent des emplois à temps partiel pour subvenir à leurs besoins pendant leurs études. Si l'inflation entraîne une augmentation des coûts, les emplois à temps partiel pourraient devenir moins suffisants pour répondre aux besoins financiers des étudiants. Quand on sait également que l'inflation peut également influencer les taux de change entre les monnaies, avec un lourd impact sur le pouvoir d'achat des étudiants étrangers. Si la monnaie du pays d'origine de l'étudiant se déprécie par rapport à l'euro, cela pourrait rendre les dépenses en France encore plus déboursées.