La maire de Rabat, quelque peu en difficulté actuellement, quant à sa chaire, peut se consoler à l'international, puisqu'elle a été nommée par le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres membre de l'Équipe consultative des gouvernements locaux et régionaux, basée à New York. Si Asmaa Rhlalou, dans une lettre que lui a adressé Guterres, a reçu cette nomination, c'est que cela constitue une reconnaissance de ses compétences et de son engagement dans le domaine des gouvernements locaux et régionaux. Et pour cause, le Secrétaire général de l'ONU a salué le sérieux de la maire dans toutes ses interventions dans les forums internationaux, où elle a honoré l'image de la femme marocaine par sa compétence et son professionnalisme, ainsi que par sa gestion efficace dans le domaine de la bonne gouvernance. António Guterres a également souligné sa pleine confiance en Mme Rhlalou, première femme à être maire de la capitale du Royaume, qui apportera une contribution précieuse à l'équipe consultative grâce à ses connaissances et à son expérience dans le domaine de la gouvernance multi-niveaux, afin d'adapter les activités du groupe aux spécificités locales et de les aligner sur les objectifs de développement durable. Asmaa Rhlalou faut-il le rappeler tout en occupant le poste de maire de la ville de Rabat que des élus de son propre parti lui disputent est également trésorière de l'Organisation des Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU). Bref, en conclusion de sa lettre, Antonio Guterres a exprimé son impatience de voir l'équipe consultative aller de l'avant avec l'Agenda 2030 pour le développement durable et le nouvel agenda urbain afin d'atteindre les Objectifs fixés du DD (ODD) grâce à un soutien coordonné et ciblé aux efforts nationaux visant à réaliser les priorités stratégiques, notamment la gouvernance démocratique et régionale avancée, la réduction des inégalités sociales, économiques, régionales et entre les sexes, l'éducation et la santé de qualité, la production et la consommation durables, et l'autonomisation des femmes et des jeunes. Des thèmes que la maire de Rabat, Asmaa Rhlalou, lors d'un entretien accordé à "ONU Info" lors du Sommet des ODD à New York a longuement disserté en soulignant l'engagement continu de la ville envers la réalisation des ODD et son rôle en tant que rempart contre les défis du changement climatique en plus défis mondiaux tels que la pauvreté, les inégalités de genre, le changement climatique, les catastrophes naturelles et les épidémies. Elle a mis aussi en avant le projet « Rabat, Ville Lumière, Capitale Marocaine de la Culture » qu'elle compte bien réaliser en collaboration avec le gouverneur de Rabat-Salé-Kénitra. Quant à la lutte contre le changement climatique, elle a mis en exergue, les efforts du Maroc en matière de dessalement de l'eau de mer, d'utilisation de l'énergie solaire pour la production d'électricité, de modernisation du réseau de transport urbain, et de conversion de l'éclairage public à l'énergie solaire à Rabat. Pour autant, tout cela ne devrait pas occulter sa situation de « Mairesse » bien confuse. En effet, elle se trouverait sur un siège éjectable et dès la fin de son mi-mandat (octobre 2024) elle pourrait être destituée. En effet, elle "aurait perdu sa majorité" et ne compterait plus que quelques rares fidèles (une quinzaine) sur les 81 élus qui furent sa trompette de la renommée. Mais d'ici-là, à suivre les "si", on mettrait Lutèce en amphore.